Loakum @Driftwood Awesome! I’m loving it! It does show a much crisper picture and the frame rate looks good! I was playing Stella Blade and Dragonball Soarkling Blast! :) (6 Days ago)
Driftwood @Loakum: enjoy, the one Sony sent us will be there on launch day. Coverage will follow asap. (1 Week ago)
Loakum *takes a large sip of victorious grape juice* ok….my PS5 pro arrived early! So much winning! :) (1 Week ago)
Driftwood @reneyvane: non ils l'ont publié le 1er octobre et je crois que tu l'avais déjà linkée. ;) (4 Weeks ago)
CraCra Y a un souci sur les forums ? (7 Weeks ago)
nostradamus very few with religious beliefs are naive or zealots, but for sure don't find amusing their beliefs being thrown in for clout. maybe STFU with that discourse? (10 Weeks ago)
Driftwood Download is now functional again on Gamersyde. Sorry for the past 53 days or so when it wasn't. (> 3 Months ago)
Driftwood Another (French) livestream today at 2:30 CEST but you're welcome to drop by and speak English. I will gladly answer in English when I get a chance to catch a breath. :) (> 3 Months ago)
Driftwood GSY is getting some nice content at 3 pm CEST with our July podcast and some videos of the Deus Ex Mankind Divided preview build. :) (> 3 Months ago)
Driftwood For once we'll be live at 4:30 pm CEST. Blim should not even be tired! (> 3 Months ago)
Driftwood More Quantum Break coverage coming in a few hours, 9:00 a.m CEST. (> 3 Months ago)
Driftwood We'll have a full review up for Firewatch at 7 pm CET. Videos will only be tomorrow though. (> 3 Months ago)
Driftwood Tonight's livestream will be at 9:15 GMT+1, not GMT+2 as first stated. (> 3 Months ago)
Mais Rare nous souffle le chaud et le froid, d’un côté Kameo l’ange et de l’autre Perfect Dark Zéro, le démon, le membre de la famille que l’on cache aux invités car il nous a fait honte la dernière fois.
C’est donc un double visage que nous montre Rare au commencement de la Xbox 360, d’un côté un jeu qui innove, où le génie de Rare c’est insufflé dans le gameplay pour nous servir un concept rafraîchissant, ouvrant à la next génération la porte du renouveau après des années où l’on nous a servis de part et d’autres des éditeurs des concepts éculés. Kameo est le porte-étendard du génie créatif au service du divertissement, l’espoir que la next gen peut signifier aussi le renouveau du jeu vidéo, Rare comme l’incarnation de la résistance des œuvres artistiques sur les produits commerciaux.
Mais si Kameo fait figure du passage réussis de rare sur Xbox 360, il n’en va pas du tout du même pour son autre fleuron, Perfect Dark Zero qui loin de proposer une expérience digne de ce que l’on est en droit d’attendre de la Xbox 360, nous fait revenir bien des années en arrière pour nous proposer un gameplay bien fade et bien vieux. Cruelle déception pour ce titre tant attendu, cruelle déception de la part d’un studio dont la créativité et l’originalité n’est plus à prouver.
C’est ce caractère bicéphale du studio qui inquiète, qu’allons nous avoir du studio dans les années à venir, quel est le chemin qu’il va arpenter. Plutôt Kameo ou PDZ ?
Dès lors Rare nous apparaît comme tiraillé entre son glorieux passé dont le danger est qu’il s’en inspire trop et le nécessaire besoin d’aller de l’avant, de tirer profit des nouvelles capacités technique pour offrir aux joueurs une expérience artistique complète et inoubliable, pour faire entrer leurs œuvres dans le panthéon des jeux mémorables comme le fut leurs anciennes production.
Après bien des années de développement Kameo arrive donc sur la Xbox 360, voici donc la rencontre de la petite fée avec un monstre de puissance. Entre Gears of War, Condemned, Call of Duty 2,… L’onirisme de Kameo tranche sec! D’autant que ce monde féerique, envoûtant apparaît au fil de l’aventure comme une nécessaire évasion de l’esprit qui après des dizaines de jeux faisant l’apologie de l’horreur, le chef d’oeuvre de Rare nous ouvre les portes d’un paradis secrètement espéré. Enfin nous voilà plongé dans un monde qui avive l’imaginaire, nourrit nos cœurs et redessine nos rêves de joueurs. Bien las nous laisse la miséricorde que l’on éprouve à la vue des images d’apocalypse auxquels nous sommes trop conforté dans les jeux vidéos. Dernièrement la puissance créatrice des développeurs c’est trop apitoyé sur ce que notre esprit par nature cherche à fuir.
Dans Kameo on entre dans un monde féerique et épique. Impressionnant est la façon dont Rare est arrivé à créer un monde si vivant si crédible, si envoûtant et surtout si immersif ! Comme Alice au pays des merveilles, mettre le DVD dans le tiroir de la console, s’apparente à tomber dans le trou de ce vieil arbre, nous transposant dans un autre monde. Le monde de Kameo est divisé en région avec chacune une beauté et un environnement qui lui est propre. L’eau, la neige, les prairies, tout est magnifique, vivant, cohérent et s’imbrique pour nous faire voyager.
On parcourt Kameo, comme on explore un rêve, presque un retour en arrière vers des images qui évoquent les contes de notre tendre jeunesse.
Tout est si beau, si merveilleux qu’il n’est pas rare de s’arrêter juste pour contempler, comme on le fait dans la vraie vie quand émerveiller par la beauté d’un paysage, on s’assoie sur un rocher, sans rien dire, ému par le spectacle qui s’offre à nous. Après des kilomètres de vieux couloirs mal éclairés traverser dans bien des jeux, Kameo apparaît comme une renaissance, comme une redécouverte de nos sens, ceux dédié à l’art. Les yeux éblouis par cette nature où l’on croise un écureuil tantôt dans l’herbe, tantôt en train de grimper sur un arbre. Ou bien simplement pour voir un vol d’oiseaux qui passe au loin au travers d’un arc en ciel. Qui ne c’est jamais étonné de voir tant de particules danser dans les rayons de lumières qui traversent des vitraux. Voilà un des innombrables spectacles qui font de Kameo un régal pour nos yeux si longtemps affamé d’un tel spectacle.
Nos oreilles ne sont pas en reste non plus car belles sont les mélodies qui enchante ce monde et qui nous emporte au grès des notes dans cette aventure épique. Toujours adapté aux situations et aux environnements elle est un modèle du genre. Et surtout elle fait que Kameo est une expérience artistique complète.
Pour que le jeu soit un chef d’œuvre il lui fallait surtout un gameplay innovant et accrocheur ce qui est le cas grâce à la dizaine de guerriers élémentaires que Kameo peut contrôler.
Ceci nous oblige à faire une chose que l’on est peut habituer à faire dans un jeux vidéo : réfléchir ! Trop habituer que nous sommes à ne nous servir que de nos réflexes. Trop souvent l’arme à la main, notre petite voix intérieure nous crie des ordres primaires comme un caporal le ferai dans nos oreilles :
« Tirez bon dieu, c’est un ordre ! Allez y avancer, pas de quartiers, luttez pour votre salut et celui de la patrie en danger ! Tirez ! Tirez ! A couvert ! Recharger ! Feu à volonté ! »
Notre rôle est ici est bien effacé, point d’humanité dans ces concepts de gameplay, on est pris à partie des évènements, pas le choix il faut avancer et tirer ! Où est le piquant du stratège qui doit lui décider comment battre l’ennemi, y réfléchir, calculer si cette action aura des conséquences plus positives qu’une autre.
Non, nous voilà comme ces braves soldats de la défunte grande armée qui avancent par rangs de 50 sur cette morne plaine de Waterloo, espérant que leur réflexe les sauvera de cette atroce boucherie, alors que sur leur épaules reposent le poids du devenir de la Nation et du monde.
Pour que l’expérience soit complète on ne doit pas être seulement le bras armé, mais aussi la tête pensante. Et c’est ce que propose Kameo, bien sûr il vous faudra affronter vous-même les hordes d’ennemis, mais il vous faudra également être judicieux dans le choix des guerriers élémentaires à utilisés et/ou à combiner dans vos attaques. Et chaque guerrier dispose d’une fonction qui lui est propre, et ils sont tous aussi attachant les uns que les autres. Et surtout ils permettent une grande diversité dans le gameplay, qui combiné avec la diversité des environnements fait que l’on ne s’ennuie pas. Sans cesse surpris, étonné, on est littéralement transporté par l’aventure.
Ainsi, on ne ressort pas indemne d’une partie de Kameo, on se sens touché par cette aventure qui est à la fois douce, enivrante, touchante mais également épique, où l’on a parfois l’impression de n’être que peu de choses face à la fureur des éléments déchaînés et qu’il faudra malgré tout combattre pour sauver votre famille et le monde enchanté de Kameo. Il s’agit d’une expérience complète qui vous prend aux tripes et vous transporte dans un monde onirique. C’est le jeu d’aventure que l’on attendait depuis longtemps, le jeu qui nous fait croire que la créativité est toujours de ce milieux et coule encore et peu être plus que jamais dans les veines de Rare. Le jeu qui après des suites de suites et de concepts copié à la déraison nous redonne de l’entrain pour notre passion commune : le jeu vidéo. Et nous fait croire que malgré les dures lois du business il y a encore de la place pour le génie artistique…
PS: Il ne s’agit que de propos partisans et non pas d’un test où sont décris points positifs et points négatifs. ;)
«Les hommes de génie sont des météores destinés à brûler pour éclairer leur siècle.»
-->Deja Vu!® Teh Copyright!
Merci à speedtree pour la 3éme image.
J'ai pris grand plaisir à faire ce jeu, quasiment d'une traite et sans retourner à un autre, mais je regrette presque de ne pas avoir été pris autant que toi par l'ambiance même si je me suis régalé.
Quelle était l'herbe qu'il fallait fumer dans le jeu ? ( humour )
Ceci n'est pas une signature automatique
(quoi que... à y réflechir ... )
Pour moi ( et donc pour toi); une véritable petite perle qui nous donne une grande bouffée d'oxygène parmi ces centaines de jeu qui ne proposent que du réalisme a tout prix !!
Merci Rare et continuez a nous pondre des jeux qui nous fond évader de notre quotidien; avec des couleurs qui pètent bien de partout ;)
Et merci a toi Skylaur de savoir rendre hommage a ce grand jeu !
J'y ai mis tout mon coeur de gamer ^^
Non Rapido j’ai pas fumé mais il est vrai que l’on est pas touché par un jeu de la même façon, même si on est d’accord sur sa qualité, on a pas tous les mêmes attentes, la même sensibilité artistique…
«Les hommes de génie sont des météores destinés à brûler pour éclairer leur siècle.»
Entre la douce féerie de Kameo , la furie mecanique d'un PGR 3 ou la violence crue d'un Condemned cette console offre une palette d'emotions extrèmes des les premiers moments.
Il faut esperer que ce line up soit annonciateur d'une longue lignée de titres aussi variés dans leurs univers.
Non seulement tu m'a encore plus donné envie d'y jouer, mais en plus on ressent la joie que tu as eu en parcourant le jeu.
Bravo MONSIEUR skylaur, pour moi ton texte mériterai presque une news ;)
Merci à speedtree pour la 3éme image.
BlimBlim, Tyran.
C'est un jeu sympa mais rien qui ne m'ai transcendé...ou qui m'ai donné de reelles émotions.
Contrairement à Condemned par exemple qui lui m'a procuré de vraies émotions.
Merci à speedtree pour la 3éme image.
Comme quoi lol
Condemned m'a énormément plu, mais il ne fait pas du tout appel à la même palette d'émotion.
«Les hommes de génie sont des météores destinés à brûler pour éclairer leur siècle.»
Wee-Hee !
J'aime bien Kaméo mais je ne le trouve pas transcendant, je trouve qu'on est trop assisté et du coup on suit la trame qu'on nous impose. (qu'il est chiant ce carnet de voyage à toujours vouloir nous donner son aide !!!)
Je pense que je lui serai infidèle avec Oblivion
«Plus la vérité tout entière sera connue, plus Bonaparte sera grand.»