Le pétrole a inscrit ces dernières 24h de nouveaux records historiques à Londres comme à New York, tiré à la fois par les tensions géopolitiques et les anticipations d'une baisse des quotas de production des pays producteurs de pétrole.

Le baril de ' light sweet crude ' américain a frôlé ce matin les 102 dollars, touchant un nouveau plus haut historique de 101,98 dollars. Toujours très ferme, il s'échange actuellement à 101,97 dollars.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord s'est envolé au dessus des 100 dollars pour la première fois de son histoire, inscrivant un nouveau sommet de 100,53 dollars. Il se traite désormais à 100,19 dollars.

Ces prix pourraient évoluer cet après-midi avec la publication des stocks hebdomadaires de pétrole aux Etats-Unis (Ces chiffres seront publiés à 16h 30, heure française). Même si une nouvelle hausse des stocks hebdomadaires de brut américains est attendue, pour la septième semaine consécutive, il y a peu de chances de voir le prix du baril sensiblement se détendre.

Non seulement la saison hivernale est particulièrement froide aux Etats-Unis, mais l'incursion de l'armée turque dans le nord de l'Irak pour combattre les kurdes du PKK fait craindre un embrasement d'une région dont le sous-sol en riche en pétrole...

La production de brut est par ailleurs toujours très perturbée au Nigéria où la guérilla a accru ses attaques contre les champs pétroliers... De plus, le dossier nucléaire iranien refait surface avec de nouvelles accusations contre Téhéran ce qui pourrait conduire à de nouvelles sanctions...

Il ne faut pas oublier en outre, que la prochaine réunion de l'Opep qui aura lieu le 5 mars 2008 pourrait se solder par une baisse des quotas de production, les pays producteurs de pétrole ne voulant pas voir les prix chuter après la saison hivernale, surtout si une récession se matérialise aux Etats-Unis...

Enfin, la baisse du dollar soutient les achats (notamment à titre spéculatif) sur le pétrole...

Le pire c'est qu'on pourrait se dire que ca favorise d'autre énergie........et ben NON. Parce que plus le baril est cher, plus il devient rentable d'aller chercher du pétrole qu'on jugeait autrefois "innaccéssible". Donc on peut avec un pétrole à 100$ envisagé d'aller le chercher plus profond en mer ou de traiter les sable bitumeux du Canada par exemple.

Oui, je me dit que parfois une violente....mais alors violente crise financière....ca pourrait avoir du bon. Sauf qu'il y'aurai des dommages chez tout le monde et qu'au final je suis pas convaincu que ce soit les pires qui morflent le plus....

Bientôt ils nous vendront les rayons de soleil :p

Il y'a une phrase célèbre qui à été prononcée par un Prince Saoudien. En gros.....je ne peut me la rapeler mot pour mot....il à répondu à une question qui lui demandait comment on ferait quand il n'y aurait plus de pétrole, comme ca du jour au lendemain.
Il a répondu:
"L'age de Pierre ne s'est pas arréter par manque de cailloux, mais parce qu'on est passé à autre chose".

Façon de dire que l'age du pétrole n'ira pas jusqu'à ce qu'il n'y ai plus de pétrole mais qu'on aura autre chose à la place.