Impressions sur la version définitive de PES 2008 le 11 octobre 2007 à 06h33:

A quelques jours de la sortie de PES 2008 sur PS3 et Xbox 360, nous avons pu mettre la main sur la version définitive du jeu. Premières impressions, en attendant notre test complet !

Chaque année ressemble à la précédente avec la même question que se posent les amoureux du ballon rond : quelles seront les nouveautés de la simulation reine, j'ai nommé PES ?

On s'attendait à un tournant majeur pour la série de KONAMI, étant donné que la version de l'an dernier avait été mise sur les étalages un peu à la va-vite. Un signe évident comme annonciateur de changement : ce n'est pas PES 7 qu'il faudra l'appeler mais PES 2008. Donnons le coup d'envoi !

Mettons néanmoins tout de suite les pendules à l'heure en signalant qu'il nous a été permis de jouer à quelques matchs uniquement. Le texte qui suit résonne donc comme des impressions "à chaud", et n'est en rien révélateur de la qualité finale d'un jeu comme PES qui, comme tout le monde le sait, s'analyse, s'étudie, et s'apprécie sur la longueur.


Cette année, LA nouveauté mis en avant par KONAMI, c'est la "teamvision". Un concept d'I.A censé s'adapter à notre style de jeu. Vous devez bien vous douter que cette promesse - avancée depuis quelques années déjà non ? - fût impossible à en certifier la véracité sur une poignée de matchs. Le test répondra à cette mystérieuse et importante inconnue. Néanmoins, si ces belles paroles s'avéraient justes, on pourra dire qu'une étape aura été franchi dans le jeu de football ! La courbe de progression serait juste infinie et accompagnée d'un renouvellement constant de notre propre style de jeu.

Passons brièvement sur l'interface graphique (on voit une belle pelouse...) et sonore (on peut changer les chansons à volonté...) légèrement affinées pour se concentrer sur le contenu et le gameplay. Pourtant, la personne en charge de nous présenter le jeu insiste fortement sur ces insignifiants détails. Anguille sous roche ?


Les premières minutes écoulées, on s'apperçoit qu'on prend rapidement ses marques, du moins pour l'habitué de la série. On fait tourner le ballon, on alterne jeu court et long jusqu'à la brèche, fatale pour l'adversaire ou pas. Le rythme a été revu à la hausse cette année, sans pour autant tomber dans l'arcade "fifaesque" (Note de Drift: je pense qu'il serait bon de laiseer tomber les clichés d'il y a dix ans là parce que ça décrédibilise un max l'article et l'objectivité du gars...). On apprécie ou pas. Le fait est que les approches du but adverse se font moins rares, mais ça ne veut pas dire qu'ils se transformeront en occasions. Car le placement des joueurs est souvent cohérent, et celui qui a le ballon ne court plus aussi vite que lorsqu'il ne l'a pas. En outre, il nous a paru étonnant de retrouver des phases de jeu où les joueurs étaient regroupés sur une petite parcelle de terrain, créant des boulevards à certains et donc une plus grande facilité à se rapprocher du but (Note de Drift: et à part ça c'est pas "Fifaesque" :p). Mais encore une fois faut-il conclure. A ce titre, les frappes lointaines sont plus difficiles à sortir, et demande vraiment les conditions idéales, à savoir un placement, une puissance et un timing très pointues pour qu'elles puissent un minimum inquiéter le gardien. Lequel peine toujours à se révéler efficace devant les duels. En revanche, il sera ardu de le battre de loin, et il n'est pas rare de le voir effectuer une parade magnifiquement décomposée. Dans la continuité des PES, les animations sont toujours superbes, les collisions plus réalistes, et la physique de balle au top (Note de Drift: alors c'est vraiment mieux que la démo parce que le ballon rebondissait sur les joueurs comme un ballon de plage). Cependant, on peut pester contre la course des joueurs au rendu robotique. Etrange.

Côté graphismes, c'est quand même la deception. (Note de Drift: Noooon ?) Certes, le fan n'en tiendra pas compte, puisque c'est bien connu (et légitime), seul le gameplay prime. Mais la différence avec PES 6 est à peine visible. Les modélisations - que ce soit des stades ou des joueurs - sont plus fines, le public n'est plus une couche de texture plate, on reconnait sans peine les stars, le banc de touche est visible... c'est tout ce dont sont capables les équipes de KCET sur une console next-gen ? On apperçoit à peine l'évolution, si bien qu'on croirait juste qu'ils aient optimisé le moteur graphique du 6 en lui collant le "label" HD.

Même combat en ce qui concerne le contenu puisque les licences de certaines équipes obtenues les années précédentes ont disparu. Alors oui, d'autres sont apparues. Pour s'évaporer l'année prochaine ? Idem pour les stades. Les modes de jeu font également dans le classique avec master ligue, mode entrainement et autres coupes "konamiesques". On attendait du nouveau ici aussi...

Et puis, que dire de l'ambiance sonore désastreuse. Si notre "Paga" national fait son apparition, le paradoxe tient dans le fait qu'il soit aussi timide et coincé que moi sur une piste de danse (hum...). C'est lent, soporifique, et ce ne sont pas les cris monotones des trois pélerins dans les tribunes qui changeront la donne.

On pourrait se consoler avec l'ajout de "la simulation de faute" qui permet à n'importe quel joueur de feindre une faute sur lui en tombant comme une grosse mer... heu comme un de ces italiens (hein, Jo ?). D'après ce qu'on a pu voir, l'arbitre ne se laisse pas facilement berner et punit, fort heureusement, à juste titre le bonhomme en question. On peut toutefois craindre une utilisation abusive de ce genre de geste si parade il y a. Comprenez un moyen de l'utiliser à chaque fois pour parvenir à ses fins...D'autant que KONAMI nous a fait savoir que tous les arbitres n'avaient pas le sifflet dur. Avec un peu de temps, il sera aisé de les débusquer.

Pour conclure, PES donne sacrément l'impression de se reposer sur ses lauriers ! Ses qualités sont toujours présentes, le plaisir reste identique, mais on attendait plus de son "vrai" passage à la next-gen. Visuellement fade, on souheterait maintenant tous un enrobage digne de son statut. En attendant, rendez-vous à la fin du mois pour le verdict du test, autrement plus concret.

certains skyblogs "wesh wesh" ... sur leur PS2 ...