Loakum Ugh….scratch that previous comment. The upcoming Game of Thrones video game is a F’in mobile phone game. Why can’t they came an open world GoT game, like Witcher 3 or God of War? (6 Weeks ago)
Loakum By FAR, the upcoming Game of Thrones King’s Road was the Game of the Show! It plays like God of War Ragnarok! :) (8 Weeks ago)
Loakum @Driftwood Awesome! I’m loving it! It does show a much crisper picture and the frame rate looks good! I was playing Stella Blade and Dragonball Soarkling Blast! :) (> 3 Months ago)
Driftwood @Loakum: enjoy, the one Sony sent us will be there on launch day. Coverage will follow asap. (> 3 Months ago)
Loakum *takes a large sip of victorious grape juice* ok….my PS5 pro arrived early! So much winning! :) (> 3 Months ago)
Driftwood @reneyvane: non ils l'ont publié le 1er octobre et je crois que tu l'avais déjà linkée. ;) (> 3 Months ago)
Driftwood Download is now functional again on Gamersyde. Sorry for the past 53 days or so when it wasn't. (> 3 Months ago)
Driftwood Another (French) livestream today at 2:30 CEST but you're welcome to drop by and speak English. I will gladly answer in English when I get a chance to catch a breath. :) (> 3 Months ago)
Driftwood GSY is getting some nice content at 3 pm CEST with our July podcast and some videos of the Deus Ex Mankind Divided preview build. :) (> 3 Months ago)
Driftwood For once we'll be live at 4:30 pm CEST. Blim should not even be tired! (> 3 Months ago)
Driftwood More Quantum Break coverage coming in a few hours, 9:00 a.m CEST. (> 3 Months ago)
Driftwood We'll have a full review up for Firewatch at 7 pm CET. Videos will only be tomorrow though. (> 3 Months ago)
Driftwood Tonight's livestream will be at 9:15 GMT+1, not GMT+2 as first stated. (> 3 Months ago)
J'y suis allé et ce week-end et j'ai bien aimé. Pas le meilleur Marvel mais certainement pas le pire. Effectivement la mise en scène est pas terrible mais le reste est intéressant. Pour une fois la 3D est vraiment bien utilisé et les images sont superbes. Brie Larson est dans son rôle, fallait pas s'attendre à Gal Gadot hein c'est pas la même chose, elle est beaucoup plus posée. Pas trop d'humour c'est bien et l'origin story fonctionne bien.
Mon blog : www.extravadaz.blogspot.fr
(ma mère me donne les places de son CE)
Déjà pour le prochain Avengers, tu ne pourras pas résister. :-D
"Faites des rêves immenses pour ne pas les perdre de vue en les poursuivant." (William Faulkner)
Mais après non, je m'y tiendrais. Parce que vraiment j'en ai marre. Par exemple j'ai pas vu Ant-Man 2 et je compte toujours pas le voir. 10 ans que je vois ces films et 10 ans de mi-figue mi-raison la majorité du temps. Et même des films que j'ai aimé en les revoyant je change pas mal d'avis, ça survit pas très bien au second visionnage les films Marvel en général, au final sur la grosse vingtaine de film du MCU j'en retiens assez peu qui valent le coup.
"Faites des rêves immenses pour ne pas les perdre de vue en les poursuivant." (William Faulkner)
J'avais déjà arrêté d'aller voir les films DC et les films X-Men mais je continuais à aller voir les films Marvel parce que j'arrive à y trouver du positif malgré tout. Sauf que maintenant ça me suffit plus.
C'est pour ça d'ailleurs que Spider-Man Into The Spider-Verse m'a fait un bien fou dans ce marasme ambiant.
C'est une tendance qui s'observe sur la globalité du cinéma. Ce qui rapporte un max et accapare l'attention des spectateurs c'est les gros morceaux avec lesquels ils sont familiers. Ça devient vraiment rare qu'un truc sorti de nul part cartonne. Pour prendre la mesure de la chose, on peut regarder par exemple le cas Get Out qui a énormément fait parler de lui et qui a projeté Jordan Peele sur le devant de la scène, avec beaucoup de projets qui lui sont tombés dessus (la co-prod du dernier Spike Lee, son nouveau film Us bientôt, la gestion du retour de La 4ème Dimension, un film Netflix avec Henry Selick, des série pour HBO et Amazon etc...), le film a été nommé aux oscars, aux golden globes et autres...bah l'air de rien il a engrangé 250 millions de recettes "seulement". C'est un exemple parmi d'autres dans une catégorie qui meurt.
On lit souvent que Netflix et autres plateformes sont un danger pour le cinéma, mais de mon point de vue le danger vient d'ailleurs, il est interne au système. Toutes ces megaproductions, à la qualité souvent discutable de mon point de vue, sont en train de tuer la diversité du cinéma. J'ai absolument rien contre leur succès, et je ne reproche pas aux gens de vouloir aller en salles surtout pour les films spectacles. Ce qui est problématique c'est que de plus en plus le cinéma est tenu par des businessmen qui cherchent les recettes maximum...pourquoi iraient-ils s'emmerder à prendre le risque de produire du neuf, quand on connait la recette pour taper le milliard? Suffit de voir de qu'est devenu Disney et leur catalogue; c'est ultra parlant. Heureusement que les plateformes ont émergées depuis; au moins ça offre un espace à cette partie du cinéma qui ne peut plus exister en salles.
"De toute façon, les réunions de la Table Ronde c’est deux fois par mois. Donc si le mec il dit après-demain à partir de dans deux jours, suivant s’il le dit à la fin du mois, ça reporte."
Mon père disait qu'avant c'était les péplum, puis les western, les films d'horreur... Aujourd'hui les super héros, un cycle qui dure pour l'instant mais j'entends les jeunes qui râlent même si ils vont voir, l'effet de groupes et l'effet série pour Marvel.
Tout passe tout lasse, qu'ils profitent le vent tournera :)
Tu me manques...
"De toute façon, les réunions de la Table Ronde c’est deux fois par mois. Donc si le mec il dit après-demain à partir de dans deux jours, suivant s’il le dit à la fin du mois, ça reporte."
Et malgré l'avalanche d'effets spéciaux et le coté "action" , ils sont tous soporifique à en mourrir.
On mélange les supers héros pour être bien sûr de toucher un max de monde : t'aime pas Captain América ? pas de soucis, on a aussi Iron man dans le film ! T'aimes pas Iron Man ? pas de soucis on a les gardiens de la galaxie aussi dans les films !
Bref, ça fait bien longtemps que je ne considère plus ces films comme du cinéma, c'est juste du gros marketing. Et tant qu'il feront autant d'entrées, c'est pas prêt de s'arrêter.
C'est con mais comme disait Coluche : Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent plus pour que ça ne se vende plus ! :)
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"De toute façon, les réunions de la Table Ronde c’est deux fois par mois. Donc si le mec il dit après-demain à partir de dans deux jours, suivant s’il le dit à la fin du mois, ça reporte."
https://www.youtube.com/watch?time_continue=4&v=HGcIgog6Rn8
Et en fait je trouve ça bien classe. Même Will Smith passe carrément.
"De toute façon, les réunions de la Table Ronde c’est deux fois par mois. Donc si le mec il dit après-demain à partir de dans deux jours, suivant s’il le dit à la fin du mois, ça reporte."
Alors qu'il y aurait tout de même matière à remettre en question cette analyse.
Parce qu'à un moment, j'entends bien les critiques sur la "mise en scène" ou le "traitement des personnages" et autres considérations liés plus ou moins à la technique, au langage cinématographique. A plein d'égard, je vois ce qui le justifie.
Mais ce que je ne vois jamais, c'est l'évocation des très nombreux "autres" éléments qui entrent en ligne de compte. Des éléments qui relèvent des fantasmes, des transpositions, du besoin d'évasion, de la recherche de "modèles".
Ca me rappelle une discussion que j'ai eu avec des collègues sur les comics et les mangas "taillés sur mesure". Ca tirait sur ces productions conçues pour plaire à profil spécifique de lecteur et c'est vrai que la dimension commerciale de la démarche peut énerver. Mais derrière, tu vas quand même avoir un lecteur qui a le bonheur d'avoir enfin un personnage qui lui correspond, qui lui parle, qui peut devenir un modèle. C'est comme ça que des Wonder Woman ou des Black Panther naissent et que des années plus tard, au delà de cette origine commerciale, ils sont devenus des symboles.
Perso, j'ai trouvé ce Captain Marvel sympatoche, sans plus. Mais je sais une chose. Ma fille adorera parce qu'elle est VRAIMENT en demande de super-héroine qui sont fortes, indépendantes, qui bottent le cul des hommes et pas juste dans des rôles secondaires. Or c'est actuellement super rare. De la même façon que la séquence radiophonique "bulletproof" de Luke Cage (saison 1) exprimait un truc fort pour le public noir, puis black Panther.
Tous les messages n'ont pas besoin d'être bien filmé et bien raconté pour avoir un impact. Et c'est aussi l'une des vocations du cinéma, parmi bien d'autres.
Et encore, j'émettrais de sérieuses réserves quant au "message" girl power au cinéma ces temps-ci, vraiment bas du front voire nocif.
"De toute façon, les réunions de la Table Ronde c’est deux fois par mois. Donc si le mec il dit après-demain à partir de dans deux jours, suivant s’il le dit à la fin du mois, ça reporte."
j'ai rarement vu un twist aussi débile
"De toute façon, les réunions de la Table Ronde c’est deux fois par mois. Donc si le mec il dit après-demain à partir de dans deux jours, suivant s’il le dit à la fin du mois, ça reporte."
Le truc, c'est qu'il ne s'agit pas d'une question de justification mais d'appréciation. Tous les réalisateurs ne sont pas Kubrick, c'est une évidence. Donc la question pour la plupart des réalisateurs, c'est de savoir s'ils sont suffisamment doué pour raconter ce qu'ils ont a raconter et surtout si ce qu'ils racontent touche d'une façon ou d'une autre le spectateur, si celui-ci y a prend une forme de PLAISIR. C'est quand même vachement important cette notion.
Et je comprends bien que certains n'en prennent pas (heureusement pour eux, il y a des tonnes d'autres films à voir, plus qu'il n'y en a jamais eu). Mais lorsque les gens gravitent autour de ce que j’appellerai une saga ou une série, c'est tout de même qu'il y prenne du plaisir, parce que cela ne se résume pas au nombre d'entée, mais bien à ce que les spectateurs ont comme avis en ressortant, à ce qui les incite à y revenir ou pas. Et je ne vais même pas revenir sur la rhétorique de la formule magique tellement elle est débile.
Après, je ne dis pas que c'est mutuellement exclusif. Bien sur que c'est super lorsque tu as une super réal ET un sujet qui te plait, mais c'est de mon point de vu une erreur de vouloir systématiquement faire primer l'élément technique (relativement)objectif sur la dimension subjective. Surtout qu'à chaque fois que c'est dans ce sens, ça prend la forme condescendante d'un "c'est mauvais" au lieu d'un "je n'aime pas". Par contre, dès que c'est l'inverse, dès que c'est bien réalisé mais pour un truc complètement bateau (genre The revenant), là, on peut lire "je n'aime pas mais c'est bien".
Il y a une espèce d'incompréhension et même d'irrespect à ignorer les différents plans sur lesquels peut jouer un film auprès des différents spectateurs, à penser que l'on peut apposer son analyse de la sensibilité qu'aura une personne radicalement différente de soi devant un film.
"A bloc, à toc, à fond d'cinq, à fond d'six"
Kiemsa
C’est du fast food : vite avalé , vite oublié.
Il n'y a qu'a voir la filmo des différents réalisateurs (Marc Webb, Jon Favreau, James Gunn, Russo etc...) avant de faire leur film de super héros pour s'apercevoir qu'ils n'ont pas été choisi pour leur vision artistique mais juste qu'ils étaient capable de faire le job sans trop se poser de question.
Le seul qui diffère un peu c'est probablement Sam Raimi et sa filmo d'avant Spiderman. Sa filmo d’après par contre…
Et c’est bien là le point commun et le problème de toutes ces super production : personne, et le studio en premier, n'en a rien foutre du réal qui est derrière.
On ne cherche pas une vision on cherche un exécutant.
C'est une vision d'un plan, d'une scène, d'un scénario, bref, d’un film.
ça peut se faire avec un bout de papier et un crayon.
Et moi je veux bien qu’on qu’on mette à part cinéma et réalisation mais du cinéma sans vision, ça s’appelle du marketing. Il faut juste le reconnaitre ;)
Du cinéma avec une vision ça donne des Tarantino, des Villeneuve, des Kubrick, des audiard, des Nolan ou des Inarritu.
ce n’est pas de la condescendance de remarquer ça, c’est juste un fait.
La condescendance c’est de mettre James Gun et les autres Marc Webb au niveau des ces réalisateurs là :)
Quand Villeneuve s’attaque à la SF par exemple, il le fait différemment d’un roland emmerich, idem quand Nolan s’attaque à Batman (le 1er en tout cas), idem quand lucas guadagnino décide de faire le remake de suspiria, etc…
C’est ça le gros problème de tous ces films, il n’y a aucune vision, aucune originalité, aucun point de vue.
Ils sont là juste pour respecter un cahier des charges et surtout, surtout, ne pas aller plus loin.
Si on prend comme point de départ le spiderman de 2002, en 17 ans on a eu droit à plus de 50 films de Super Héros. 50 films en 17 ans ! Le chiffre est juste fou et on est en droit de se poser des questions sur ce qu’on nous sert depuis 17 ans non ?
Qu’est ce qui diffère du Spiderman de Sam Raimi de 2002 du Amazing Spiderman de 2012 et du Homecoming de 2017 ? Rien.
Qu’est ce qui diffère d’un captain América d’un avengers ? rien.
Il est là le problème pour moi.
ça m’énerve d’autant plus que, depuis tout petit, je suis fan de Spiderman et d’Iron man mais, aucun de ces films n’a jamais été à la hauteur de ces héros.
Mais je comprends totalement que quand t’es ado tu kiffe ce genre de films, j’ai aucun soucis avec ça. Ils sont formaté pour eux, c’est bien logique.
Et je n’ai aucun soucis avec les superproductions ou les films ou on peut poser son cerveau pendant 2H , j’adore ça… mais quand c’est au niveau avec lequel on nous le propose en ce moment avec si peu de cinéma dedans, je m’endors.
Pour résumé ma pensé et ce que je reproche à ces films, c’est juste que j’apprécierais qu’on me propose un tout petit plus de cinéma et beaucoup, beaucoup moins de marketing ;)
Là, je pourrais poser mon cerveau avec plaisir :)
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cryo> Tu te méprends sur mon discours je pense. Je n'oublie pas la notion de plaisir. Elle reste centrale dans mon ressenti comme tout à chacun -l'analyse vient par dessus, pas à la place de-. Je ne trouve pas de plaisir dans ces films (c'est un raccourcis hein, c'est pas aussi binaire en réalité), d'autres oui. J'en suis bien conscients, et j'ai pas vraiment de problème avec ça. Ça ne me dérange pas que ce genre existe, ça ne me dérange pas que des gens aiment. Et comme je l'ai dit plus haut, tous ne sont pas fondamentalement mauvais. Je suis moins extrémiste que d'autres semble-t-il :p.
Ma réponse ne reposait pas là dessus; je n'ai rien contre/aucune condescendance envers le genre super-héros. Je répondais sur le fond de ton discours. Comme si "les gens y prennent du plaisir" était un argument qui pouvait balayer tout débat, toute critique/analyse. Non seulement c'est pas le cas, mais en plus il est lui même sujet à débat. Et puis surtout, ce qui m'intrigue moi c'est pas ces films -pas que super-héros- en eux-mêmes mais ce qui gravite autour: le processus de création, le système qui les engendre et qu'ils engendrent. Il y a une mutation du cinéma. Une uniformisation à la fois par la proposition de l'offre et par la disparition d'une autre. Il y a jamais eut autant de monde en salles et autant de films? Certes, mais la répartition des entrées et loin d'être homogène, la très grosse majorité des films se fait complètement rouler dessus (en terme de budget, de com, de visibilité, d'espace cerveau, d’accessibilité, d'entrées, de bénéfices). Il y a entre 10-15 films par semaines, essayez de demander autour de vous ce qui sort chaque semaine; si on arrive à vous en citer 2 voire 3 ça sera un beau score. Ils sont nombreux à tirer la sonnette d'alarme depuis un bon moment déjà. Ces films là aujourd'hui doivent suer sang et eau (mais vraiment quoi) pour ne serait-ce qu'exister, puis être distribué (accessibles et faire partie de l'offre donc)...et les emmerdes sont loin d'être terminées une fois en salle (faut être sacrément cinéphile pour se taper 60 bornes pour aller voir le film qui t'intéresse quand le ciné du coin réserve 3 salles à Avengers). Toute une partie du cinéma est littéralement en train de crever dans les salles. Et par effet boule de neige, on concentre les budgets sur les gros morceaux, moins de budget pour les autres, du coup ils sont moins "glamour"/plus confidentiels, ils sont moins distribués, donc moins accessibles, donc moins rentables et on reprend le cercle...Sans parler du fait que les vieux producteurs sont remplacés par des businessmen qui vont chercher le profit max plus que de produire une œuvre. Coup de bol magistral, parallèlement il y a eut l'émergence des plateformes de streaming qui, en pleine compagne de séduction, se posent en défenseur de l'art et offre un espace d'existence pour tout ce cinéma. Si j'en crois les interviews, ceux qui font ces films ça leur convient bien (même s'ils aimeraient pouvoir être vu en salle), moi ça me convient aussi...mais ça va durer combien de temps? Est-ce que Netflix (et les autres) vont pas aussi devoir lâcher les millions aux gros prod au bout d'un moment pour attirer plus de gens et faire face à la concurrence?
Bref, que des gens prennent du plaisir sur les hyper-productions; j'entends bien et tant mieux pour eux; mais qu'on ne me dise pas que c'est sans conséquences, même pour celui qui se fout de ces films et de leur contenu. C'est cela qui m'intéresse, plus que leur contenu -même si ça aussi ça m'emmerde*-. Il y a des choses à dire sur le sujet, et plaisir ou pas il y a des choses à discuter. Elles ne sont pas l'unique "problème" bien évidemment, c'est le système lui même qui créé cette bulle, mais elles en font partie, ainsi que nous. On en est au point où elles se cannibalisent, pouvant foutre un studio sacrément dans la merde en cas d'échec (Weta se porte pas super par ex, d'où leur campagne pour le studio en même temps que celle d'Alita) ...et donc où seuls les gigantesques poissons à la Disney auront les épaules financières de ce risque; se faisant concurrence à coup de grosses matraques. Voyez la force de frappe de Disney sur 2019-2020 que j'avais évoqué. Et on nous dira que le cinéma n'a jamais fait autant d'entrées, jamais rapporté autant...oui mais non, pas LE cinéma, UN cinéma. L'autre bouffera les miettes et représentera peanut dans ce volume. Cannes et les Oscars devrait dérouler le tapis rouge pour Netflix et les autres; ils ne sont pas un danger pour le cinéma, ils sont salutaires. Temporairement peut-être.
* J'aime bien les burgers, mais même si on m'en sert avec des petites variations de sauces, de cuisson de steak, au poulet, au poisson ou que sais-je; au bout d'un moment l'estomac et les papilles disent merde quoi. Je dis burger mais ça serait pareil avec de la fondu hein :).
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Attention, à ne pas faire dans l'autre sens, trop dur à vivre ^^
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Kiemsa
Alors oui, ils viennent traiter de personnages et d'univers que ne sont pas les leurs, dans le contexte plus globale d'un trame générale, donc, ils doivent faire des concessions. Et après ?
C'est le cas de tous les auteurs de comics qui viennent bosser sur des séries continues. C'est le cas de la quasi totalité des artistes/peintres/sculteurs jusqu'à la période renaissance (et même après), qui usait de leurs talents sur des boulots de commandes avec modèles et thématiques imposés.
Et pourtant, ces contraintes n'empêchent pas d'avoir une vision et de mettre une partie de soi dans l’œuvre. De plus, ce n'est pas parce que tu as une "vision" et que tu l'exprime intégralement que cela va donner un "bon" film (cf Ed wood).
La réalisation, c'est de la technique. Pas que, mais essentiellement.
Les écoles de cinéma ne sont pas des camps de vacances. Tu as des quantités astronomiques de livres, documentaires et même chaines youtube (je pleure toujours Every frame a painting) où des professionnels (réal compris) décortiquent le sujet, font ressortir des règles, évoquent l'utilisation des techniques (champ, contre-champ, angle de camera, focus, gros plan, travelling, gestion du sons, des couleurs, du positionnement des acteurs, etc.) selon les effets que l'on veut obtenir sur le public, l'idée ou l'émotion que l'on veut véhiculer...
Dans le cinéma, il n'y a rien de naturel. Filmer un plan, c'est choisir l'endroit où se situe la caméra, ce qu'elle film et comment elle le filme. C'est en maitrisant les outils techniques de narration cinématographique que tu peux véhiculer la fameuse vision que tu évoques.
Après, je suis parfaitement d'accord avec toi, il y a des réalisateurs beaucoup plus doués que d'autres. Je ne suis pas en train de défendre l'idée que ceux de Marvel sont au niveau de Kubrick ou Coppola.
Par contre, je défends l'idée que le talent d'un réalisateur et l'intérêt/la pertinence/l'impact de son film sur le public sont deux choses bien différentes. Il y a un lien bien sur, mais il n'est pas conditionnel.
Des films avec une réalisation, une vision "classique" peuvent avoir un impact majeur parce qu'ils racontent une histoire puissante, parce que le scripte traite justement d'une thématique sensible, parce que le visuel enflamme l'imagination, parce qu'il y a une performance d'acteur phénoménale, parce qu'ils te font te sentir bien, parce qu'ils te parlent à "toi".
Et inversement, tu peux t'ennuyer à mourir devant des films qui sont objectivement très bien réalisés, avec une réelle maitrise, avec une vision affirmé mais... qui ne te parle à aucun niveau.
Du coup, la question du choix des réalisateurs, je doute qu'elle se pose en ces termes pour Marvel.
Déjà, parce que ces très bons réalisateurs représentent quoi ? 0,00001% des réalisateurs qui font des films. Cela signifie que tous les autres ne sont pas digne d'être considéré comme des artistes ? Qu'ils n'ont rien à dire ? Que leurs films ne sont pas des œuvres à part entière ? Que ce n'est pas du cinéma ? Je trouve l'idée absurde.
Ensuite, quelle serait la logique de se payer un réal de "génie" (en supposant qu'il accepte, ce qui n'est pas gagné)) s'il n'est pas intéressé par le matériel de base ?
Et même s'il l'est, qui dit que cela correspond à ce qu'il sait faire ? J'adore Lynch, j'adore Dune mais je préfère oublier la rencontre des deux. Et si Ang Lee n'est certainement pas un manche avec une caméra, je ne garde pas un bon souvenir de son Hulk.
Avoir un réal qui connait et aime le matériaux de base, qui a suffisamment de maitrise pour faire passer "sa" vision du personnage, de l'histoire qu'il veut raconter malgré les contraintes, ça peut donner de meilleurs résultats qu'un réalisateur virtuose qui vient "payer" ses impôts en tournant un film sur un truc qu'il n'aime pas.
Si tu cinéphiles, je ne comprends même pas comment tu peux trouver que 50 films de super héros en 17 ans, ce soit "fou". Entre 1940 et 1950, il y eu environ 850 Westerns. Entre 1960 et 1970, ça avait singulièrement baissé, on en n'était plus qu'à... 400. On peut même resserrer si tu veux : en 1980 (juste UN an), il y a eu 71 films d'horreur. A coté, les super héros, ce sont des super petits joueurs.
Et enfin, le problème, il est toujours le même. Une œuvre, une fois qu'elle est rendue public, elle n'appartient plus à l'artiste, elle appartient au public. Chaque individu s'approprie ce qu'il a lu/vu/écouté/joué à un niveau personnel qui ne se conforme pas forcément à celui de l'artiste, loin s'en faut (tient De Vigan en parlait encore hier dans Quotidien). Et autant on peut discuter avec une autre personne de ce qui fait que l'on a apprécie ou non une œuvre, autant lorsque l'on essaie d'imposer son ressentit comme une vérité à laquelle l'autre devrait se conformer, on se retrouve dans un processus d’agression condescendante qui ne mène nul part, parce que malgré tous les efforts que l'on peut faire pour amener l'art sur un terrain objectif, à l'arrivée, c'est et cela restera toujours du subjectif.
@GTB : alors, sans nier (c'est impossible) l'impact des super blockbusters sur l'industrie actuelle, je pense que l'on a une vision un poil tronqué de la chose.
De mon point de vue, l'explosion des recettes, elle tient aussi beaucoup à l'émergence de nouveaux marchés, notamment la Chine. Quand tu regardes les répartitions de recettes US/Exterieur, ça à glissé de 40-50% (voir plus) dans les années 80-90 à 30% de nos jours. Donc oui, les super blockbusters prennent de la place, mais pas forcément beaucoup plus qu'avant au niveau local.
Et c'est vrai que certains occupent parfois 2-3 salles simultanément mais, là encore, avant, les gros cinoches avait 6 salles quand on en a maintenant une douzaine.
De plus, je crois que ce qui bouffe aussi les films à moyens et petit budget, ce ne sont pas seulement le gros requins du dessus, mais aussi la multiplication de petits poissons qui a juste explosé car tourné un film est devenu de plus en plus facile.
Les super blockbuster ont leur part de responsabilité, mais ils sont loin d'être seuls.