Yes il faut que je me le fasse White Snake et aussi le film de Tsui Hark.

J'ai profité de Disney+ pour rattraper The Predator de Shane Black que j'avais toujours pas vu. Il me ne faisait pas très envie, mais bon quand il y a Shane Black 'faut jeter un œil même si la critique avait un peu démonté le film...à raison. La vache que c'est raté :/. Bien pire que le Predators de 2010. C'est de l'ordre de Malignant qu'on a eut cette année. La production a dû être une horreur pour en arriver à ce que si peu tienne debout. J'espère que Dan Trachtenberg redonnera un peu de mordant à cette licence avec sa prequel Prey.
Heureusement la plateforme permet de se rincer avec l'original de Mc Tiernan, qui a pris des rides mais traverse plutôt bien le temps grâce à son efficacité.

C'est clairement pas mon préféré notamment pour tout ce qui a trait à la partie "Predator" et leur univers, par contre j'ai trouvé l'équipe de barjos assez sympathique, un peu comme l'équipe de Dutch dans le premier. C'était un peu l'inverse dans Predators (ou même Alien Vs Predator), "lore" extraterrestre pas mal mais humains sans saveur. Peut-être qu'en mélangeant les deux y avait moyen de faire un bon film. :P

Si vous aimez les curiosités, je vous invite à jeter un oeil à The House (La Maison) sorti sur Netflix. Il s'agit d'un film anthologique d'animation stop-mo, composé de 3 histoires distinctes liées par une maison. Le ton est plutôt sombre, un humour grinçant, voire une approche épouvante et dérangeante pour certains actes. Le rythme est assez lent, bien qu'il n'y ait pas beaucoup de temps mort sur ces 30 min par actes. L'esthétique est vraiment cool, avec un vrai boulot sur la réal. J'ai une préférence pour l'acte 3 perso. Ça ne sera pas pour tout le monde (t'façon personne n'en parle et ça passe méchamment inaperçu parmi toutes les sorties de la plateformes), mais tentez le coup :). Le trailer

Against The Ice Trailer de Peter Flinth (Everest). Un survival dans le froid, tourné en dur, plutôt prometteur. Avec Nikolaj Coster-Waldau, Charles Dance, Joe Cole. Le 2 mars

Quelques films qui méritent attention sortant bientôt sur Netflix (originals ou tiers):
- The Falls (le 29 janvier)
- Victoria (le 1er février)
-  Le Vieille Homme et l'Enfant / Uranus de Claude Berri (le 1er février)
- Les Enfants du Paradis (le 1er février)
- Loop Lapeta ou quand Netflix produit un remake indien de Cours Lola et que ça semble réussi en plus (le 4 février)
- Jusqu'à la Garde (le 8 février)...je préviens, c'est top mais hard.
- BigBug le nouveau JP Jeunet (le 11 février)
- Las Vegas Parano et Brokeback Moutain (le 16 février)

Et pour le 17 février, Netflix vient de dévoiler Fistful of Vengeance, film d'action bien bourrin avec Iko Uwais. A surveiller, au cas où ça serait un bon défouloir.

Un extrait du prochain Batman : https://youtu.be/jEidLjoYqio

Gordon en latinos c'est normal aussi ça.oO
J'ai dû mal avec ce casting décidément.
Au moins c'est crédible ce Bruce Wayne on est sûr que ça ne peut pas être le Batman.^^
On verra bien.

Jeffrey Wirght n'est pas latinos ^^. Le choix me semble pertinent, on a déjà vu Wright dans des rôles assez proches de la façon dont je perçois Gordon (pas suffisamment caler en comics pour bien connaître le personnage). La scène fonctionne bien. Je suis plutôt curieux de voir ce que va proposer Reeves.

Sinon Netflix balance un teaser pour le Pinocchio de Guillermo Del Toro, et surtout une date: décembre 2022. Ils ont également annoncé que Knives Out 2 / A Couteaux Tirés 2, toujours de Rian Johnson et avec Daniel Craig, est prévu pour l'automne 2022.

Il était temps, après de très longues négociations, la chronologie des médias subit une mise à jour applicable dès février 2022. Qu'est-ce qui change? Fondamentalement pas grand chose dans le principe de base qui sert les intérêts de différents acteurs du marché et de l'exception culturelle. Donc chaque film qui sort en salles continuera d'avoir plusieurs fenêtres successives d'exploitation. Mais les fenêtres sont plus rapprochés.

1) la fenêtre d'exploitation en salles ne bouge pas : toujours 4 mois d'exclusivité, réduit à 3 mois quand le film fait moins de 100.000 entrées le premier mois.
2) Exploitation VOD/BluRay/DVD : à partir de 4 mois.
3) Les chaînes de TV payantes (à la Canal+) investissant dans le cinéma : à partir de 6 mois. (Canal+ ayant signé un accord de 600 millions d'€ d'investissement jusqu'à fin 2024) au lieu de 8 mois dans l'ancienne chronologie.
4) Exploitation SVOD chez Netflix (ayant signé un accord de financement du cinéma français) : à partir de 15 mois (avec 7 mois d'exclusivité max) au lieu de 36 dans l'ancienne chronologie.
5) Les autres SVOD (Disney+, Amazon etc...) : à partir de 17 mois (avec 5 mois d'exclusivité max) au lieu de 36 dans l'ancienne chronologie
6) Chaines de TV gratuite (France Télévision, TF1, M6, Arte etc...) : à partir de 22 mois au lieu de 30 dans l'ancienne chronologie. edit précision : cette fenêtre leur est exclusive. les films qu'elles veulent diffuser doivent donc sortir des autres catalogues (svod, chaines payantes) pendant la fenêtre 22 à 36 mois. On aime les choses simples en France ^^'

A préciser que cette nouvelle chronologie est rétroactive sur les films déjà sortis. A partir de février, Canal+ pourra diffuser des films sortis il y a 6 mois, Netflix des films sortis il y a 15 mois etc...Cette chronologie des médias prévoit également que les services SVOD puissent bénéficier de la même fenêtre que Canal+ (6 mois) en signant des accords similaires...mais je ne pense pas que ça soit dans les priorités des plateformes.

Disney ont déjà fait savoir leur mécontentement vis à vis de cette chronologie qu'ils estiment encore bien trop restrictive quant au délai entre la sortie en salle et la fenêtre SVOD. Forcément, vu que, eux, sortent une partie de leurs films en salles et voudraient au moins pouvoir les exploiter sur Disney+ dans la foulée pour donner de la valeur à leur plateforme. Fin de l'été, ils avaient sous-entendu un boycotte possible des salles française à cause de la chronologie des médias...à priori la menace pèse donc toujours. Après, je ne suis pas certain qu'ils soient à ce point en position de force sur le territoire. Ça risque de leur faire perdre beaucoup plus de pognon qu'en gagner. Mais il est vrai que si cette semaine tout le monde parle de la baisse en bourse de Netflix parce qu'ils subissent un ralentissement de leur croissance (alors que parallèlement 2021 fut leur année de tous les records), Disney+ connaît également un fort tassement des nouveaux abonnements...notamment dû à un manque de nouveaux contenus.

Pourtant les plateformes de streaming sont celles qui ont le plus gagné dans cette nouvelle chronologie, passer de 36 mois à 15-17 mois ce n'est pas rien, alors que les autres plateformes ont des ajustements mineurs en comparaison.
D'ailleurs Disney+ et Amazon ne financent rien de leur côté sur le cinéma français ? L'écart de 2 mois avec Netflix semble assez mince si eux ne mettent pas la main à la poche (enfin faut voir aussi ce que finance Netflix...)

Les plateformes s'en fichent un peu d'avoir un délai plus court après la sortie en salle, ce qu'elles voudraient dans l'idéal c'est de la simultanéité. Après il y a différent cas de figure. Netflix utilise du catalogue tiers en plus de leur Originals, qu'ils ne peuvent pas sortir en salles sinon ils ne peuvent pas les proposer sur leur plateforme en même temps, donc avoir un délai plus court c'est toujours bon à prendre pour l'attractivité de ce catalogue; et il y a Disney+ qui repose quasi-exclusivement sur leur catalogue propre. Donc, eux voudraient être libres de gérer l'exploitation de leurs films comme bon leur semble; que ce soit plus flexible en fonction de leur besoin. Or là, ils sont toujours tenu d'attendre au moins 17 mois avant de pouvoir mettre leur propre films sur Disney+ s'ils ont eut une sortie salles. Ils ne peuvent pas ajouter Black Widow sur la plateforme avant fin 2022, ils ne pourront pas sortir certains films en même temps en salles et sur Disney+, ou même faire ce qui devient la norme aux US à savoir 45 jours d'exploitation salles puis hop sur la plateforme SVOD direct dans la foulée.
D'ailleurs Disney et Amazon n'ont toujours pas signé cette chronologie.

Concernant Netflix, leur accord prévoit qu'ils investissent 40 millions d'€ par an dans la production française. Éventuellement plus à partir de 2024. C'est pas encore les 200 millions de Canal+.

Si jamais vous avez soif de sang et de boucherie Massacre à la Tronçonneuse Trailer, suite du tout premier qui a lieu 50ans plus tard. Le 18 Février.

Je me disais justement que j'ai jamais vu l'original, faut vraiment que je me le fasse. 

Ce qui est triste avec cette nouvelle chrono, c'est à quel point ça affaiblit encore plus la VOD locative en France. Déjà que ça avait du mal à s'imposer (alors qu'en Allemagne il y a un vrai marché) mais là avec une exploitation de seulement 2 mois avant la diffusion Canal+, ça rend encore plus difficile de valoriser un film dans ce laps de temps et de faire payer les gens.

Sweeney> Avec 8 millions d'abonnés canal, ça laisse encore pas mal de client potentiel pour la VOD. Son vrai problème c'est que la VOD n'a jamais été vraiment poussée et communiquée. Ça reste de la niche. Mais oui pour le coup ça réduit la fenêtre exclusive VOD/DVD. D'un autre côté, quand une fenêtre ne peut survivre que par un monopole imposé, c'est qu'il y a des questions à se poser. On cherche à défendre notre système (qui a ses grosses imperfections également) alors qu'on aurait dû le faire muter il y a longtemps déjà. Si Netflix, Disney (en gros les ricains) occupent la place de la SVOD en France c'est parce qu'on l'a laissé vacante. Les acteurs du cinéma fr aurait du créé une plateforme VOD/SVOD qui aurait pu devenir leader. Ils n'ont pas senti le vent tourner et on en est réduit à faire des tours de passe-passe pour faire les poches des plateformes US. Avec un Disney qui comprend tellement pas notre délire qui menace de ne tout simplement plus passer par la salle en France.
Perso, en tant que spectateur, je serais carrément pour des sorties simultanées salles/VOD.

Zorga> Pas vu depuis longtemps; il accusait déjà un peu de l'âge. Je me demande ce que ça donne aujourd'hui.

Tu sais très bien qu'au même titre qu'il n'y a pas que 9 millions de français qui accèdent à Netflix, il n'y a pas que 8 millions de personnes qui accèdent à Canal ^^Ça me paraît plus compliqué. S'il y a effectivement une méconnaissance de ce mode de consommation, il y avait surtout des consommateurs habitués à pirater et qui ne souhaitaient pas payer pour un film. Seule la SVOD par son coût dérisoire a fait changer ça et elle a dans le même temps éloigné encore plus l'acte de payer pour un seul film pour les consommateurs (même si globalement grâce à la SVOD les habitudes de conso évoluent dans le bon sens).

En fait non je ne le savais pas. Mais maintenant que tu le dis je repense aux pubs canal sur les codes ^^. T'as surement raison sur le fait que plus de personnes peuvent accéder à canal. Cela dit, même si cette chrono n'aident pas la VOD/DVD, je pense qu'il ne faut pas se tromper de corrélation. Ça n'aide pas, mais l'achat à l'acte se pète la gueule depuis longtemps et avant l'émergence des mutations.Attention, je précise ma pensée : je ne sous-entendais pas que qu'il n'y a pas de logique derrière le monopole imposé, ni qu'il faut laisser le marché tomber dans l'anarchie capitaliste. Mon raisonnement est simplement que si seule un monopole imposé permet une survie, c'est qu'il y a une analyse à mener pour une meilleure réponse, plus en adéquation avec la réalité. Il faut bien comprendre que la chronologie des médias se décide autour d'une table de négociation entre différents acteurs de l'industrie qui, chacun, va défendre son steak. Pas le bien global du marché.

Par exemple, on demeure dans un monopole autoritaire des salles. Si un film sort en salles, il lui est totalement interdit d'être ailleurs pendant 4 mois. Est-ce pour le bien du film? Pour le bien du Cinéma? Pour le bien du spectateur? Non. L'objectif principal ici est de protéger les exploitants et les revenus annexes (pop-corn, café/resto du coin etc...). Pour voiler cela et justifier un peu le truc ça parle de l'expérience unique en salle, ou de la taxe CNC sur le billet permettant de financer le cinéma fr. Or, cette taxe serait parfaitement applicable à la VOD à l'acte; quant à l'expérience salle...elle est loin d'être si confortable que prétendue mais surtout loin d'être accessible. Habitant hors d'une grande ville désormais, je peux te dire que voir les films qui m'intéressent en salles c'est un peu le parcours du combattant. Et pourtant on a en France l'une des plus densité de salles les plus élevé au monde. Mais quand Licorice Pizza a 180 copies pour l'ensemble du territoire, de fait, il se coupe d'une grande partie de sa clientèle potentielle. Pour son bien? Absolument pas. Un tas de raisons parfaitement compréhensibles expliquent ça, entre autre le coûts de distribution salles et le potentiel commercial estimé. Mais justement on laisse ces raisons -pourtant nuisibles- de côté, pour défendre d'autres intérêts et en désignant des vilains petit canards...présumés.
D'abord, le fait que si les films sortent en salles et en VOD simultanément, cela tuerait les salles. J'ai de gros doutes là dessus. La salle ayant un poids historique, une valeur spécifique, et une adhésion assez forte du public. Il y aurait probablement moins de salles que dans une situation de monopole imposé, sans le moindre doute, mais pas forcément tant que ça (et puis pourquoi vouloir défendre cette profession là à ce point, quand l'évolution de la technologie et de la société a fait disparaître tant d'autres? Fallait-il interdire la voiture et protéger les calèches?). On serait plus dans une régulation. De plus, Godzilla vs Kong est sorti en day & date (en salles et sur HBOMax) et pourtant le film est dans le top 10 du box-office 2021, ayant même fait un BO supérieur au 2ème opus sorti hors pandémie. Je pense que la salle doit faire partie de l'offre, que les spectateurs doivent pouvoir choisir ou voir un film, mais que la salle n'est plus l'édorado pour tous les types de cinéma/films. Certains y meurent, et ce, avant même l'arrivée de la SVOD. Par ex dernièrement, The Green Knight n'aurait eut aucune diffusion en France sans la SVOD. Un exemple parmi tant d'autres. Donc ce qui est présenté comme une certitude ne l'est pas tant que ça. C'est également le cas pour le second vilain petit canard présumé: le piratage. Quasiment systématiquement on le présente comme un énorme problème pour l'industrie, comme l'éventreur du Cinéma. Or, son impact réel dans toute sa complexité n'a jamais été évalué et analysé en profondeur. Il est excessivement difficile de le faire mais vu que c'est un des points de levier principaux des décisions, il me semble que ça mérite qu'on y regarde de très près. Est-ce que tous les gens qui téléchargent auraient voulu ou pu dépenser pour voir le film? Est-ce donc de la pure perte? C'est beaucoup plus brumeux qu'on le laisse penser. Je suis assez d'avis que 600.000 téléchargement est loin de signifier autant de places perdues comme considéré jusqu'à maintenant. Mais c'est une impression au doigt mouillé. En fait, personne n'en sait strictement rien. Les études les plus sérieuses soulignent toutes la marge d'erreur énorme. Par contre je sais que "j'aurais pas payé pour ça" est une phrase qu'on peut entendre très régulièrement. Sans parler du fait que le piratage a façonné un paquet de cinéphilie de personnes qui deviennent du coup des consommateurs réguliers de cinéma légalement (dont moi). D'une certaine manière on pourrait comparer ça, à la stratégie de certaines boites de software de laisser leurs logiciels être piraté massivement de manière personnelle parce qu'elles savent que ça façonne des habitudes de futurs professionnels qui, eux, utiliseront de manière légale ces logiciels qu'ils ont appris à connaître.
Et quand on parle des mutations en cours, de piratage, de SVOD d'abonnement catalogue et donc plus globalement de la baisse de prix contre la défense de la valeur unitaire des oeuvres...il faut savoir que l'un et l'autre ont des conséquences. Le temps et les moyens des gens ne sont pas extensibles à l'infini; et vu l'offre absolument démentielle du cinéma et de l'audio-visuelle actuellement; vouloir défendre à tout prix la valeur unitaire c'est aller vers un choix drastique des clients dans leurs dépenses sur un marché ultra-concurrentiel et donc très probablement un génocide de l'offre. Beaucoup de professionnels travaillant actuellement dans cette industries seront sacrifier par cette concurrence. Si les gens peuvent voir 1 film par jour via un abonnement Netflix à 17 balles, ils ne pourraient absolument pas avoir la même consommation à 20 balles/film (pour info, en France on va voir en moyenne 3films/an en salle; et il y a environ 800films/an qui sortent en salles. Beaucoup se ramassent la gueule alors qu'ils pourraient peut-être avoir des chances accrues par d'autres moyens de diffusion parallèles). Là encore, ça rejoint un principe assez classique de différentes industries : des prix moins élevés pour un accroissement global de la consommation. Je ne dis pas forcément que c'est mieux ainsi, il est difficile de voir l'ensemble de manière clair. Mais lorsqu'on combat ces mutations, il est important d'en comprendre les conséquences. Et m'est avis qu'aujourd'hui c'est pas Disney qui morflerait, mais tous les petits artisans d'un cinéma plus confidentiel.

Bref, je te rejoins totalement sur le fait que tout cela est très complexe, nuancé. Mais tous ces problèmes -et d'autres- ne font pas partie de la réflexion autour des mutations qui s'opèrent. Pour l'heure, chacun défend sa propre position au sein d'un fonctionnement anachronique aujourd'hui; alors que de mon point de vue ce sont les fondations de ce fonctionnement qui devraient être transformées avec pour objectif le bien du marché dans sa globalité. Je pense qu'on peut tout à fait défendre les mêmes idéaux, protéger notre cinéma français et les salles, d'une toute autre manière, plus en adéquation avec son temps.

ce pavé O_0 je lirai ça après le taf.

After Yang Trailer de Kogonada. Production A24. Avec Colin Farrell, Jodie Turner-smith, Justin H. Min, Haley Lu Richardson, Clifton Collins.
pitch: Dans un futur proche, où la mode est marquée par des androïdes domestiques sous forme humaine qui sont considérés comme des nounous, Jake (Colin Farrell) et sa fille tentent de sauver Yang (Justin H. Min), leur robot devenu inerte. C'est l’occasion pour Jake de resserrer les liens l’unissant à sa femme et sa fille qu’il n’avait pas vus se distendre.

Vu BlacKkKlansman sur Netflix de Spike Lee, très très bon, son cinéma me parle, j'aime beaucoup ce qu'il fait (mention spéciale à La 25ème heure).

J'ai vu Matrix Resurrections. 

Et euh. Va me falloir un second visionnage, parce qu'il y a beaucoup à digérer je trouve. Par contre le gros point faible du film, c'est ses scènes d'actions, aucune n'arrive à la cheville de la trilogie (dont je suis un grand fan, même des controversés Reloaded et Revolutions). Mais j'ai pas détesté, j'ai juste du mal encore à me positionner vis à vis du film.

Yep, toujours un auteur intéressant à suivre, même s'il signe pas toujours des chef d’œuvres. Il faut que je vois son Da 5 Bloods d'ailleurs.

@Bigquick> Il est déstabilisant ce Matrix. Même maintenant je ne sais toujours pas si c'est bon ou raté.

Comme l'année dernière, Netflix balance un Trailer avant-gout des films 2022. Dans le tas, on trouve entre autres
- The Mother de Niki Caro (Zookeeper Wife, North Country, Mulan) et le scénariste de The Town/The Batman/. Thriller d’espionnage avec Jennifer Lopez, Gael García Bernal, Joseph Fiennes, Omari Hardwick.
- The Adam Project de Shawn Levy (Free Guy). Aventure teinté d'humour avec voyage dans le temps; avec Ryan Reynolds, Zoe Saldana, Mark Ruffalo, Catherine Keener, Jennifer Garner. sortie calé au 11 mars.
- The Gray Man des frères Russo (Avengers Infinity War/Endgame, Cherry). Aventure/action calé pour cet été. Avec Ryan Gosling, Chris Evans, Ana de Armas, Billy Bob-Thornton, Jessica Henwick.
- Spiderhead de J. Kosinski (Tron Legacy, Oblivion, Top Gun Maverick). Drame policier/action avec Chris Hemsworth, Miles Teller.
- Pinocchio de G. Del Toro. Version dark du conte en stop-mo. Avec les voix de Cate Blanchett, Ron Perlman, Ewan Mcgregor, Tilda Swinton, Christoph Waltz, John Turturro, Tim Blake Nelson. Pour décembre 2022.
- They Cloned Tyrone de Juel Taylor. Comédie SF avec Jamie Foxx, John Boyega, Teyonah Parris.
- Carter de Byeong-gil Jeong (Confession of Murder, The Villainess). Film d'action sud-coréen entièrement en plan séquence.
- Enola Holmes d'Harry Bradbeer (Enola Holmes, Fleabag, Killing Eve). Toujours avec Milly Bobby Brown, Henry Cavill, Helena Bonham-carter, David Thewlis.
- Hustle de Jeremiah Zagar (We The Animals). Comédie dramatique autour du basket, avec Adam Sandler, Robert Duvall, Ben Foster.
- We Have A Ghost de Christopher Landon (Happy Deathday 1 et 2, Freaky). Film d'épouvante-horreur light avec David Harbour, Anthony Mackie, Niles Fitch, Tom Bower, Tig Notaro.
- The Good Nurse de Tobias Lindholm (scénariste de Hijacking, La Chasse, Drunk, réal/scénar de A War). Thriller avec Jessica Chastain, Eddie Redmayne, Kim Dickens, Noah Emmerich.
- Wendell & Wild d'Henry Selick (L'Etrange Noel de Mr jack, Coraline). Film en stop-mo avec les voix de Jordan Peele (également co-scénariste), Keegan-Michael Key.
- Luckiest Girl Alive de Mike Barker (The Handmaid's Tale, Fargo, Broadchurch). Drame/Thriller/Mystère avec Mila Kunis, Connie Britton, Finn Wittrock, Scoot McNairy.
- Loin du Periph de Louis Leterrier. Film d'action comédie avec Omar Sy, Laurent Lafitte.
- The Sea Beast de nouveau film d'animation de Chris Williams (Moana, Big Hero 6).
- The Mothership de Matt Charman (scénariste de Suite Française, Bridge of Spies). Film d'aventure drame SF avec Halle Berry, Molly Parker, Omari Hardwick, Paul Guilfoyle.
- Knives Out 2 / A Couteaux Tirés 2 de Rian Johnson. Nouvelle partie de Whodunit pour Benoit Blanc avec Daniel Craig, Edward Norton, Ethan Hawke, Kathryn Hahn, Dave Bautista, Kate Hudson, Jessica Henwick, Madelyn Cline.

Étonné de ne pas y voir des morceaux de "Blonde" le film d'Andrew Dominik, prêt depuis un moment. Évidemment beaucoup d'autres absents déjà annoncés. Même s'il y a encore de tout et de rien, le programme 2022 contient un bon paquet de belles promesses.

J'étais passé à côté de sa sortie fin 2018. Bad Times at the El Royal (Sale Temps à l'Hotel El Royal ev vf) mérite pourtant bien d'y jeter un œil (et sans trop en savoir). 1969, plusieurs voyageurs arrivent au El Royale, un hôtel oublié jadis très prisé, sur les rives du lac Tahoe, coupé par la frontière entre la Californie et le Nevada. Il y a le Père Daniel Flynn (Jeff Bridges), la chanteuse afro-américaine Darlene Sweet (Cynthia Erivo), le vendeur Laramie Seymour Sullivan (Jon Hamm) ainsi que la mystérieuse Emily Summerspring (Dakota Johnson) aux allures de hippie. Ils sont tous accueillis par le seul employé restant dans cet immense établissement, Miles Miller (Lewis Pullman). Tous les résidents intègrent alors leurs chambres respectives. Au cours d'une nuit fatidique, ils auront tous une dernière chance de se racheter...
Thriller assez noir rondement mené qui pose les pièces de son puzzle les unes après les autres. Drew Goddard n'a pas la maîtrise d'un Tarantino (notamment sur les dialogues), néanmoins son film est beau, bien interprété et d'une efficacité certaine. Laissez-vous tenter. C'est dispo sur Disney+.

A24 régale à nouveau avec Men Teaser le nouveau Alex Gardland. Avec Jessie Buckley, Rory Kinnear, Paapa Essiedu.