Elidjah @GTB: J'attends la version Xbox dans les mois qui viennent (il y a 1 Jour)
GTB @Elidjah: Curieux de voir s'il me fera encore plus d'effet que FF7 Rebirth, qui est bien parti pour rejoindre mon top 5 all time. (il y a 1 Jour)
Elidjah @face2papalocust: Objectivement, depuis Clair Obscur, j'ai suis bcp plus critique avec les jeux. Quand on voit la classe de Clair Obscur, j'ai du mal avec les propositions moyennasses actuelles. (il y a 1 Jour)
reneyvane @Flash_Runner: Tu as raison, c'est un événement avec une belle énergie, des jolies choses et beaucoup d'espoirs, autant regarder ça aussi avec ses yeux d'enfants et pas tout critiquer. (il y a 2 Jours)
face2papalocust Ah punaise la gifle Clair Obscur même quand t'es prévenu tu t'en prend une.<3 (il y a 2 Jours)
Flash_Runner @reneyvane: je me dis surtout que plein de jeux ne s'adressent pas à tous. Et il y avait du choix. On regrette tous l'E3, alors un peu de bonne énergie quand il y a ce genre de conf c'est bien aussi. (il y a 2 Jours)
Driftwood Il est de nouveau possible de télécharger les vidéos sur le site. Désolé pour le mois et demi de panne. (il y a > 3 Mois)
Driftwood Retrouvez notre review de Rift Apart dès 16h00 aujourd'hui, mais en attendant Guilty Gear -Strive- est en vedette en home ! (il y a > 3 Mois)
Driftwood Nouveau live sur Returnal à 14h30 aujourd'hui. (il y a > 3 Mois)
Driftwood Rendez-vous à 17h00 pour un direct de 40 minutes sur Returnal (il y a > 3 Mois)
-"Avez vous une dernière déclaration à faire ?"
-"Abracadabra..."
(Le Prestige)
celle la est sympa aussi:
Boom nouveau trailer ça devient intenable l'attente...
How many days of your life have you been sick?
Gamertag: Djairaimy
-"Avez vous une dernière déclaration à faire ?"
-"Abracadabra..."
(Le Prestige)
toutes les consoles se valent, maintenant parlons des jeux...
mistwalker forever !
Be true
Alerte Spoilers!
Ceux qui souhaiteraient découvrir le nouveau film de George A. Romero vierges de toute information concernant l'intrigue sont invités à ne pas lire ce qui suit. Pour cette analyse je n'ai, hélas, pas pu faire l'économie de certaines révélations. Par conséquent, le texte contient de gros spoilers qui sont autant d'éléments sur lesquels je dois m'appuyer pour construire ma réflexion sur le film. Toutefois, j'ai mis les plus importants entre des « balises spoilers » afin de préserver les rebondissements les plus « sensibles » du long métrage. Vous voilà prévenus.
Pour l'habitué du cinéma de Romero le premier contact avec Diary of the Dead s'avère assez déstabilisant de par le dispositif de mise en scène choisi par le maître. Durant les 10/15 premières minutes du film on se demande même « Où est Romero? », où son point de vue se situe-t-il? Ce flottement assez perturbant implique que l'entrée du spectateur dans le film peut être problématique. Le dispositif, exposé dès le début du film est le suivant: on suit l'itinaire d'une bande d'étudiants en cinéma partis pour tourner un film de fin d'étude (un film d'horreur). Ils sont accompagnés par un de leur professeur. Durant le tournage d'une scène dans les bois ils apprennent par la radio qu'un nombre croissant d'incidents font état de morts se rélevant pour agresser les vivants. Jason Creed, jeune réalisateur qui a l'étoffe d'un documentariste, décide d'interrompre le tournage de son film pour couvrir les évènements en compagnie de ses camarades.
Le spectateur est donc en face d'un film, sorte de documentaire de l'apocalypse, tourné avec une caméra numérique tenue par Jason à laquelle viendra bientôt s'adjoindre une deuxième caméra portée alternativement par les autres membres de l'équipe. Un documentaire dont le montage final (effectué sur « final cut ») est l'oeuvre de Debra, membre de l'équipe et petite amie de Jason.
Comme on peut le voir, et malgré ce qu'on a pu lire dans certaines critiques, ce dispositif distingue d'emblée le film de Romero des récents Cloverfield et Rec. qui faisaient reposer leur concept sur une captation brute (comprendre « non montée », voire même amateur dans le cas du film de Reeves) de la « réalité ». Là, on a affaire à un documentaire filmé avec deux caméras (trois si l'on inclus les quelques plans tournés avec le téléphone portable d'un des personnages) et ayant subi un découpage réfléchi à l'aide d'un équipement professionnel. C'est dans cette idée du montage qu'il faut chercher le point de vue de Romero, qui recouvre assez fréquemment (mais pas systématiquement, le réalisateur adoptant à plusieurs reprises un mouvement de distanciation quasi bretchienne) celui de Debra dont la « voix off » accompagne l'ensemble du métrage. A l'inverse des films de Matt Reeves et du tandem Balaguero/Plaza qui, tout réussis qu'ils soient, emploient la technique du documentaire (ou du film amateur) dans le but unique de renforcer l'immersion du spectateur sans vraiment questionner cette forme, dans Diary of the Dead Romero prend ce procédé comme axe central d'une réflexion acerbe et pessimiste sur le pouvoir des images à l'heure de la massification des médias via la mutiplication des chaines de télévision, le développement du web 2.0. et de l'information en continu.
Le génie de Pittsburgh, en cinéaste roublard maître de ses effets, crédibilise d'ailleurs son dispositif en utilisant l'arsenal stylistique du documentaire: recadrages violents, mises au point faites à l'arrache... qu'il renforce au montage en glissant des scories volontaires comme des sautes de son ou des petites erreurs de montage, simulant un découpage fait dans l'urgence.
La critique que Romero nous adresse, dépeignant des sociétés humaines prisonnières des images, obnubilées par elles, risque de ne pas plaire à tout le monde. A l'instar de Mamoru Oshii qui, d'une façon plus poétique et métaphysique, mettait en évidence, dans Ghost in the Shell: Innocence, la vanité narcissique de l'image qui nous renvoie à un simulacre séduisant mais dépourvu de vie, Romero stigmatise la multiplication des images et donc des points de vue comme autant de fausses pistes possibles dans la recherche de la vraie nature d'un évènement.
Dans Diary of the Dead, les images font écran à la vérité. Leur prolifération alimente la confusion des personnages qui, pour être des pros de l'image, ne s'en trouvent pas moins démunis lorsqu'il s'agit de découvrir les causes de la contagion. C'est d'ailleurs l'un des aspects les plus tristement ironiques du film car en fin de compte, malgré le visionnage de dizaines d'heures d'images de toutes origines (télévision, web...) sans parler de ce qu'ils filment au cours de leur périple, les personnages restent dans l'ignorance totale des causes du désastre. Faisant preuve d'une lucidité cruelle, Romero fait de cette confusion face aux images et de l'absence de recul qu'elle induit, la cause du premier décès dans l'équipe. On retrouve ainsi cette idée déjà présente dans la trilogie « Night/Dawn/Day » que les morts-vivants ne sont pas le plus gros danger auxquels peuvent être confrontés les protagonistes de ses films.
Véritable pivot de la réflexion de Romero, le couple Jason/Debra permet au réalisateur de montrer deux attitudes diamétralement opposées face à la contagion zombiesque. Le personnage de Jason Creed peu présent à l'écran (et pour cause), est sans doute le plus immédiatement énigmatique et irritant. Son obsession de l'image le rend distant, apathique face aux drames qui l'entoure (il ne réagit pratiquement pas à la mort de ses compagnons, refusant même de lâcher sa caméra pour venir en aide à ses amis et se montrant particulièrement gauche et/ou froid lorsqu'il s'agit de consoler Debra). Le personnage s'avère donc antipathique à l'inverse de Debra, dont Romero et le spectateur adoptent plus naturellement le point de vue. Elle s'affirme comme un personnage féminin positif et fort, typiquement Romerien, dans la lignée de celui interprété par Lori Cardille (Sarah) dans Day of the Dead, le troisième volet de la série. Une jeune femme qui choisit de privilégier l'instinct de survie et qui refuse de se laisser entrainer dans l'obession morbide de son copain.
Ainsi les deux principaux protagonistes sont, croit-on, fermement campés. C'est compter sans la malice de Romero qui finit par faire craquer le masque de Jason (sic! ^^) afin de révéler, tardivement, sa véritable motivation par le biais d'une confession troublante où l'on apprend, non sans effroi, que l'acharnement du personnage à enregistrer le désastre est la manifestation d'un profond désespoir: Jason pense que l'humanité ne pourra pas être sauvée et lui-même ne souhaite pas être sauvé, car il n'entend pas vivre dans le monde tel que la contagion zombiesque le dessine. La pulsion filmique du personnage est donc une pulsion de mort, ce que la scène où Creed meurt enterine de façon d'autant plus glaçante que son désespoir finit par contaminer Debra. Mordu par un de ses amis devenu mort-vivant, Jason fait ses adieux à Debra en lui tendant sa caméra et en lui disant « Shoot me. » (Cf le double sens du mot anglais que l'on perd dans la version française, ce qui est d'autant plus dommageable que ce double sens est au coeur de la réflexion de Romero). Debra braque alors la caméra sur Jason et le filme tandis qu'elle lui loge une balle dans la tête. Filmer c'est tuer. La captation du réel n'est pas le réel, juste un processus de réification qui fige la réalité et la prive de sa vitalité, de son essence.
La profusion des images conduit paradoxalement à une déshumanisation du regard: tandis que les morts-vivants prennent l'ascendant sur les vivants, les derniers survivants n'ont d'autre choix que le repli quasi foetal dans une chambre de survie tapissée d'écrans. Cruelle ironie: physiquement prisonniers des images, les personnages du film sont condamnés à assister à la prise de contrôle de leur monde par les morts via le regard objectif et inhumain d'une multitude de caméras de surveillance. Dans une dernière séquence qui fait écho, là encore, aux autres volets de la série, Debra, prenant le relais du point de vue désepéré de Jason, pose la question: « Méritons-nous d'être sauvés? »... Romero laisse cette dernière interrogation en suspens.
On pourra peut-être reprocher à Romero d'appuyer parfois lourdement sa critique (la voix off de Debra, très présente, témoigne certes de la progression de la réflexion du personnage mais elle donne aussi parfois une impression de ressassement qui peut finir par agacer) mais s'il a une tentation néfaste à laquelle le cinéaste ne cède pas (et n'a jamais cédé au cours de sa carrière) c'est celle de livrer un pensum lourdingue. Romero n'oublie pas de faire un vrai film de genre qui carbure à l'énergie rageuse, au gore qui tache et à l'humour méchant. Le fan venu voir un film d'horreur intelligent et fun en a pour son argent. Romero en profite même pour remettre les pendules à l'heure et tordre malicieusement le cou à certaines tendances récentes du film de zombie (voir comment, au détour d'une scène assez hilarante, le maître lance une pique contre Zack Snyder et ses zombies marathoniens).
Il rend également, par le biais de quelques clins d'oeil, un hommage sympathique au premier Resident Evil (le jeu pas le film, hein! ^^) notamment dans la dernière partie du métrage: en exploitant les angles des caméras de surveillance (plongées expressionnistes avec du Chopin en fond sonore) dont est truffé le manoir où les survivants trouvent refuge, il ressucite certains plans-signature du jeu de Capcom. On déniche aussi des références à Dead Rising et à son arsenal de survie hétéroclyte (cf l'usage de la faux).
Niveau personnage atypique on est également gâté, avec Samuel le vieil amich dont la présentation, à la fois drôle et explosive, se permet en plus de titiller l'espace de quelques secondes les nerfs du spectateur: en effet, le personnage rentre brusquement dans le champ de la caméra d'un pas mal assuré et émettant des sons inarticulés (il est sourd et quasiment muet) caractéristiques d'un zombie.
En ce qui concerne l'imagerie zombiesque et le gore, si Diary... peut sembler sage comparé aux débordements sanglants de Dawn of Dead et surtout de Day of the Dead il n'en demeure pas moins qu'il propose son lot de mises à mort bien gratinées et de plans furtifs mais mémorables iconisant l'armée des morts.
Un conseil pour finir: dans la mesure du possible voyez le film en vostf. J'ai eu la confirmation par Tkazu qui l'a vu en version française que cette dernière était particulièrement catastrophique, ce qui a pour triste conséquence de plomber littéralement le film. Quitte à voir un bon film autant le voir dans de bonnes conditions. Voilà. ;)
You'll go to hell for what your dirty mind is thinking
On n'établit pas une dictature pour sauvegarder une révolution. On fait une révolution pour établir une dictature.
Et oui la VF est catastrophique, il y a même le Sam Fisher français au casting des voix! \o/
Nous les chevaliers de l'onde; Garderons le cœur turquoise.
"Rien n'est plus affligeant que la mort du cœur, la mort de l'homme est secondaire."
@augur: en plus d'après ce que tu m'as dit, il double le professeur qui est anglais et qui parle (en vo) avec une voix douce et un fort accent. J'imagine le carnage en français. :/
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Plus c'est petit et concis, mieux c'est ;p
En plus je n'ai pas encore vu la fin du film, le début m'avait lourdé :D
J'ai pas les même gouts que vous ? Et Alors ?
Dévérouilleur officiel de succès
Les jeux vidéos ? Mais c'est énoooorme :whistle
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J'ai pas les même gouts que vous ? Et Alors ?
Dévérouilleur officiel de succès
Les jeux vidéos ? Mais c'est énoooorme :whistle
Bon après ça fait deux semaines, mais depuis j'ai voulu voir d'autres films. Je finirai par le terminer, mais l'envie n'est pas énorme.
J'ai pas les même gouts que vous ? Et Alors ?
Dévérouilleur officiel de succès
Les jeux vidéos ? Mais c'est énoooorme :whistle
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Dans la VF, il lache un "Il faut que je m'achète le même modèle !", avec une intonation carrément ridicule
Si seulement je pouvais toujours regarder en VO...Mais ça tient pas que de moi :P
Pour ceux qui ont le DVD, regardez ce passage en VF à l'occasion, c'est tellement minable que ça mérite d'être vu
-"Avez vous une dernière déclaration à faire ?"
-"Abracadabra..."
(Le Prestige)
Bon j'ai lu pas mal de critiques de the Dark Knight et malheureusement un seul mot revient : MASTERPIECE ca fait un peu chier que ce soit le film de l'année et le meilleur film de super heros tout court et en plus il risque fort d'etre nommé aux Oscars
Nouveau "trailer" pour The dark Knight
How many days of your life have you been sick?
Gamertag: Djairaimy
Moi j'aime pas quand il sort ça en anglais.
Etrangement je prefere ce passage en VF "qui que je sois au fond de moi... je ne suis jugé que par mes actes..."
enfin c'est peut etre aussi parce qu'apres il saute du toit et la piste VF en dolby digital true surround dts HD chépakoi m'explose les oreilles...
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Gamertag: Djairaimy
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Bon j'ai lu pas mal de critiques de the Dark Knight et malheureusement un seul mot revient : MASTERPIECE ca fait un peu chier que ce soit le film de l'année et le meilleur film de super heros tout court et en plus il risque fort d'etre nommé aux Oscars
Nouveau "trailer" pour The dark Knight
-"Avez vous une dernière déclaration à faire ?"
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Mais bon je le lirai quand même..............une fois que j'aurai vu la fin !
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