Koch Media nous a également ouvert les portes d’Homefront: The Revolution, qui propose un FPS très ouvert et plein de nouveautés alléchantes. Bien loin du premier opus développé par Kaos Studios et de son level design des plus linéaires et scriptés, seule l’ambiance du jeu reste inchangée et respecte de près l’œuvre originale. L'apport de Crytek et de son Cryengine vient également donner un sérieux coup de neuf à la licence, pour le plaisir de nos rétines.
Nous sommes quatre ans après l’invasion de la baie de San Francisco par les Coréens, le régime dictatorial de Kim Jong Hun a gangrené les États-Unis. Tout le pays est désormais sous le joug tyrannique de l’empire asiatique. La résistance compte une poignée de partisans qui ont toutes les peines du monde à gagner du terrain sur l’impitoyable ennemi. Le jeu prend place à Philadelphie, haut lieu symbolique de la naissance du pays puisque, on le rappelle, c'est là même que fut signée la déclaration d'indépendance de 1776. La démo débutait dans l'une des planques des résistants, voués à se terrer dans les bas-fonds de la ville pour survivre. Côté occupant, l’avancement technologue apporte un avantage indéniable sur le terrain, avec des drones policiers qui tirent à vue au moindre faux pas, ou les combinaisons ultra modernes qui équipent les soldats. L'heure n'est donc pas à la franche rigolade, mais rira bien qui rira le dernier.
Face à cette supériorité écrasante, les alliés n’ont en effet d’autre choix que de ruser par tous les moyens possibles. Les différents styles de mission semblent donc s'orchestrer autour d’embuscades, d’assassinats et de tentatives de libération de prisonniers, cette dernière activité étant au cœur de ce qui nous a été présenté sur le salon. L'objectif de notre héros consistait à rejoindre un avant-poste afin d’y préparer une embuscade et de libérer un détenu vital à l’effort de guerre. Bonne nouvelle par rapport à la structure cloisonnée du premier volet, les chemins semblaient assez nombreux pour rejoindre l’objectif, et l'on pouvait choisir de passer par les bâtiments en ruine ou les ruelles adjacentes. La carte sur laquelle se déroule l'aventure est désormais totalement ouverte et elle paraît suffisamment vaste pour permettre à la fois de varier les approches et les situations de jeu. Un peu à la manière de MGS V, les jumelles vous permettront de marquer vos ennemis et de repérer les passages intéressants indiqués par les membres de la résistance.
Approchant de notre objectif, il convenait d'adopter un profil bas pour être le plus discret possible et ne pas alerter l’ennemi, qui aurait eu vite fait d’écraser les quelques soldats alliés qui composaient le commando. Après avoir égorgé discrètement un adversaire, nous étions à portée de vue de l’entrée du camp où le gros de l’action allait se dérouler. C’est alors que notre démonstrateur a sorti de son sac une voiture télécommandée, sur laquelle il a pris soin d’accrocher un explosif. Une fois tout le monde en place, l'objectif à abattre désigné dans le viseur, la caméra est alors passée au ras du sol, nous étions prêt à investir les lieux. Aux commandes du véhicule pour enfant, le développeur en charge de la présentation a profité du passage d’un camion ennemi pour se faufiler en dessous tout en suivant son déplacement pour pénétrer dans la base. À l’intérieur, il a pris soin d'éviter d’être détecté par les soldats et est finalement parvenu à atteindre le bâtiment qui semblait être sa cible. Au même moment, un adversaire sortait de l’endroit visé, mais il était déjà trop tard. L’explosion déclenchée, le coup d’envoi de l’assaut était donné.
Sur la base, le chaos était palpable. Les balles fusaient de tous les côtés, mais l’effet de surprise portant ses fruits, les Coréens ont rapidement été dépassés par les événements. Durant le combat, le joueur en a profité pour nous montrer le système de customisation des armes, un peu plus poussé que dans le précédent volet. Un menu permet en effet de choisir le type d’équipement que l’on veut installer sur son calibre. Un système qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler celui de la série Crysis. Une fois quelques ajustements effectués, notre héros a pu continuer le combat et protéger ses compatriotes qui s’engouffraient dans le bâtiment en flamme pour en ressortir quelques minutes plus tard avec le prisonnier. Restait ensuite à protéger le groupe et fuir le plus rapidement possible en neutralisant toute menace qui aurait pu être à même d'abattre l’évadé. Une démonstration techniquement au point qui pouvait donc s'appuyer sur les forces du moteur développé par Crytek, qui donne décidément une autre allure à la série lancée par feu THQ.
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Heureusement que je possède une WiiU pour me remonter le moral !