Gamersyde Preview : Dirt 3

• BlimBlim
• Lundi 9 mai 2011 | 15:00
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GSY Preview PC Xbox 360 PS3

Codemasters ayant eu l’amabilité de nous faire parvenir une version preview de DiRT 3, je me devais de vous en proposer une preview digne de ce nom. En grand fan des jeux de course semi-simulation, ce troisième épisode m’intriguait depuis son annonce. Après un premier aperçu de son potentiel, voici donc mes premières impressions.

Mmmmmm, un donut !

Avant toute autre chose, il me paraît important de préciser que la version preview reçue ne propose que le mode carrière, et ce jusqu’à la fin de la première saison (sur un total de quatre). De quoi se faire une très bonne idée du jeu, assurément. Dirt 3 est un jeu qui va sans l’ombre d’un doute être défini à la fois par les nouveautés qu'il apporte par rapport au précédent, mais aussi et surtout, par ce qui a été retiré au profit du reste. Fini l’ambiance americano-américaine des X-Games et le focus sur les courses face à des adversaires directs de type Rallycross, Raid ou Landrush. Même si ces épreuves sont toujours présentes (sans les commentaires en direct des adversaires, et c’est tant mieux), elles ne sont plus majoritaires. Codemasters annonce que 60% du jeu est désormais consacré à du Rallye classique, et personne ne se plaindra de ce véritable retour aux sources.

Les nouveautés sont toutefois au rendez-vous pour justifier ce nouvel épisode. Celle qui fera probablement le plus grincer des dents est le Gymkhana, qui conclut semble t-il chaque saison. Pour passer cette épreuve brillamment, le joueur doit accumuler un certain nombre de points en réussissant à faire un certain nombre de figures sur un terrain de jeu semi-fermé. Au programme, on trouve des sauts, du drift ou encore des « donuts » autour d’obstacles plus ou moins larges. Évidemment, il faut parvenir à enchaîner le mieux possible ces différentes cascades pour faire augmenter le multiplicateur et obtenir le score le plus élevé. Passer l’épreuve avec le minimum de points requis n’est pas spécialement difficile, mais arriver à décrocher une médaille d’or nécessitera un contrôle quasi parfait du véhicule. Voilà un type d’épreuve qui ne m’inspirait pas vraiment sur le papier, mais qui, au final, reste assez plaisant. A noter aussi la présence d’un terrain de jeu où il est possible d’aller s’entrainer sans aucune limitation, avec en plus quelques épreuves libres à accomplir, du type passer en drift sous la remorque d’un camion, sauter d’un point à un autre en faisant un 180, etc etc.

Comme au bon vieux temps

Autre nouveauté, et cette fois particulièrement bienvenue : la météo. Aussi incroyable que cela puisse en effet sembler, il aura fallu attendre 6 ans pour retrouver toutes les conditions climatiques qu'on est en droit d'attendre d'un jeu de rallye. Le beau temps ne sera donc plus votre seul compagnon de route puisque pluie, glace et neige sont maintenant de la partie. Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, l'effet n'est pas seulement cosmétique et, comme on pouvait l’espérer, les intempéries changent complètement le comportement des véhicules. Ajoutez à cela le grand retour des courses de nuit, et je vous laisse imaginer le résultat ! Une épreuve de landrush sur glace en pleine nuit était jouable dans la version preview, et croyez moi, le chaos qui en résultait était assez incroyable.

Graphiquement Dirt 3 ne crée pas vraiment la surprise et se montre un digne successeur du déjà magnifique Dirt 2. Le moteur Ego de Codemasters se montre toujours aussi à l’aise (ce qui n’est pas le cas dans les Operation Flashpoint) dans cette preview sur Xbox 360. Tout juste a t-on pu constater quelques petits ralentissements pendant les temps de chargement entre menus. Menus qui sont d’ailleurs, et c’est maintenant une tradition chez Codemasters, toujours très originaux et réussis visuellement.

Dernier point, et sans l’ombre d’un doute le plus important aux yeux des amateurs : la jouabilité. Codemasters continue à faire évoluer petit à petit sa série, avec cette fois un focus particulier sur le poids des véhicules et les transferts de masse. Les voitures semblent en effet beaucoup plus lourdes que dans Dirt 2; on note en particulier qu'elles partent beaucoup plus facilement qu’auparavant en sur-virage, l’arrière de la voiture partant de lui-même vers l’extérieur du virage si la vitesse d’entrée est trop élevée. Conséquence logique, les sorties de route ou les pertes de vitesse sont légion si on ne prend pas garde. C’est assez déconcertant au départ quand on est habitué aux anciens volets, mais c’est au final beaucoup plus réaliste. Cela permet également de réaliser les figures du Gymkhana plus aisément.

Impressions générales