La branche britannique de l’éditeur asiatique Nexon nous a conviés au cœur de Londres pour une longue session hands-on du jeu free to play Dirty Bomb. Splash Damage, les créateurs du malheureux Brink, remettent le couvert avec ce shooter multiplayer très similaire à son aîné. Ce voyage nous a également permis de ramener avec nous des vidéos de gameplay direct feed mettant en exergue les performances de votre serviteur, le tout en 720p/30fps uniquement. Vous y entendrez même tous les commentaires de notre équipe de joueurs et du développeur qui nous encadrait durant nos parties.
Pour la toute petite (tendance minuscule) histoire, la ville de Londres a été ravagée par une bombe sale, semant le chaos et l’insécurité dans toute la capitale britannique. Diverses factions de mercenaires prennent alors le pouvoir et tentent de s’accaparer les richesses de la cité, provoquant ainsi d’innombrables escarmouches entre tous ces soldats d'infortune. Inutile donc d’imaginer un scénario bien ficelé ou un minimum élaboré, le background est là en simple prétexte, parce qu’il en fallait bien un pour justifier un peu l'univers imaginé par Splash Damage. Pour couronner le tout, les quelques dialogues que l’on peut entendre ici et là n’ont aucune âme et on en arrive même à se demander si cela valait bien la peine de se donner le mal d'inventer tout ce contexte…
14 mercenaires étaient accessibles dans cette démo du jeu, qui n’en compte que 7 dans la version bêta, qui sort aujourd'hui même. Le chinois Arty peut fournir des packs de munitions ou cibler des zones pour déclencher des frappes aériennes. L’américain Bushwhacker peut quant à lui déployer des mini-tourelles, tandis que l’Allemande Nader est équipée d’un puissant lance-grenades. Au démarrage d’une partie, vous devez choisir trois d’entre eux, que vous pourrez incarner et changer à chaque fois que vous serez abattu. En sélectionnant votre personnage, vous devez lui attribuer une carte, celle-ci correspondant aux armes dont il sera équipé. Free-to play oblige, tout le système de micropaiement se situe autour de ces cartes, qui font en fait office de loadout. Impossible donc de choisir l’armement de vos rêves si vous ne possédez pas la carte adéquate. Celles que vous aurez durement gagnées au cours de vos batailles pourront également être échangées afin de tenter d’en obtenir de meilleures, ainsi afin de vous éviter de trop mettre la main à la poche.
Le gameplay en lui-même est un savant mélange des cadors du genre tels que Team Fortress 2 ou le roi Counter Strike. Le mode Stopwatch que nous avons testé propose des missions avec des objectifs assez classiques. Détruire un élément spécifique, convoyer un véhicule d’un point A à B ou encore transporter un colis en lieu sûr. Les parties se déroulaient en 5 vs 5, avec d’un côté les attaquants, de l’autre les défenseurs. Certaines maps pourront également être jouées en 8 vs 8, mais nous n’avons pas eu l’occasion de voir à quoi cela ressemblera. Graphiquement, comme vous pouvez le constater sur les vidéos, cela n’a rien d’éblouissant, mais le jeu a au moins l’avantage d’être parfaitement fluide, aucun ralentissement n’étant venu altérer nos parties. Pour que le titre obtienne un minimum de succès et attire les curieux, il était de toute façon exclu de proposer un moteur trop gourmand.
Attardons-nous maintenant sur l’expérience de jeu à proprement parler, qui là non plus ne vient pas révolutionner le genre. Ceci étant dit, Dirty Bomb a tout de même quelques atouts à faire valoir. Une énorme barre de vie donne au joueur une résistance assez inhabituelle, permettant de sortir vivant d’un combat à distance assez facilement s’il existe une route d’extraction. Cela peut parfois être assez frustrant, quand on a l’avantage sur l’ennemi, mais aussi salvateur quand nous sommes en danger. Le recul de la plupart des armes est quasi inexistant, ce qui permet une précision dans les tirs assez irréaliste mais rend le jeu plus facile à prendre en main. Pour ceux qui rêvaient de faire mouche tel un agent de la CTU, voilà qui devrait les satisfaire, mais quand on sait que Dirty Bomb est destiné à une cible hardcore gamer, on se dit que cet élément risque de fortement déplaire aux spécialistes du genre. Le level design donne droit à de beaux décors bien inspirés des paysages londoniens, mais il n’est pas toujours évident de trouver son chemin sur les maps, notamment à cause de portes et de passages par forcément visible au premier coup d’œil.
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Sinon c'est dispo ou prévu sur Steam ?