Microsoft et Electronic Arts nous ont conviés à une longue session de jeu de la bêta TitanFall en avant première. Ce fut pour nous une nouvelle occasion de rejouer au titre de Respawn Entertainment, après la preview de Dark10x pendant la Gamescom. Je dois avouer avoir eu une appréhension à l’idée de me lancer dans un jeu multijoueur comme celui là, moi qui ne suis pas un amateur du genre. Force est de constater que le travail du studio californien est plutôt réussi. Mais passons sans plus attendre aux festivités.
MAJ : Ajout de deux trailers qui nous ont échappé, présentant d'autres modèles de Titans.
Après une rapide mise en bouche avec le didacticiel du jeu, nous sommes passés directement aux choses sérieuses, en nous lançant dans des parties team deathmatch. Beaucoup se plaignent de la souplesse des sticks du pad Xbox One, et si dans certains jeux, il est vrai que cela peut-être assez gênant, dans Titanfall c’est finalement plutôt appréciable. En effet, la sensibilité par défaut des contrôles empêche toute lourdeur dans la visée ou l'angle de vision. Ainsi, il est difficilement possible de pester sur le périphérique de Microsoft si vous faites une fausse note. Le plaisir est donc immédiat et la prise en main très rapide, les mouvements étant également très souples. On prend ses marques rapidement et il ne faut pas longtemps avant de pouvoir se mettre à cavaler sur les murs, faire des doubles sauts et s’accrocher aux parois.
Surprise, alors qu'à la base, j'adhère peu à tout ce qui touche au multijoueur, je ne me suis pas ennuyé une seconde. Dès les premières parties le plaisir de jeu a remplacé l’appréhension et, chose étonnante pour un débutant, j'ai même pu obtenir une place sur la première marche du podium. Je dois peut-être cela à la classe assassin qui, avec son arme de verrouillage de cible, est diablement efficace si l'on sait rester caché. Le temps de chargement du lock étant de 2 secondes environ, inutile de dire que si vous êtes repéré, la fuite est votre seule option. La classe assaut ne fait quant à elle pas dans le détail, le fusil d’assaut est redoutable et le bazooka anti-Titan peut même vous sortir vainqueur d’un duel contre un mecha endommagé. La dernière classe proposée, CQC, joue la carte du shotgun, et surtout d’une fonction free running améliorée. Une fois le niveau cinq atteint, vous pouvez customiser tout cela comme bon vous semble. Je vous laisse regarder de plus près les quelques screenshots des classes que j'ai pu capturer lors de mes parties.
La première map, Angel City, nous dévoile un enchevêtrement d’immeubles avec des chemins d'accès pour le moins variés. Balcons, fenêtres, escaliers, les voies sont nombreuses pour atteindre votre destination et l’étude des cartes est inévitable si vous voulez dominer cet endroit. Le titan aura plus de mal à se frayer un chemin dans cet environnement, mais les rues et les quais lui laissent tout de même de belles opportunités de faire des dégâts dans les rangs ennemis. La deuxième map, Fracture, est quant à elle idéal pour les monstres de métal. Ici, les étendues naturelles permettent de dasher librement et trouver de bonnes zones de couverture pour éliminer l’adversaire. Les méchas ont eu aussi leurs classes (également en images ci-dessous), mais les différences sont moins marquantes que celles des pilotes. Seul l’Assaut m’a paru à la hauteur de mes attentes, grâce notamment au tir précis de son chaingun. La classe ‘Artillery’ et son quadrocket demande une anticipation de mouvement irréprochable, sous peine de voir les obus finir dans le décor.
Pour ceux qui en douteraient encore, Titanfall est un titre particulièrement prenant et amusant. On prend plaisir à engranger le plus de points possible afin d’obtenir la livraison de son Titan plus rapidement que l'équipe adverse. Une fois la machine à vos côtés, vous pouvez prendre les commandes mais ce n'est pas tout. Rien ne vous empêche en effet de passer en pilotage automatique et d’être suivi de près par l’engin, qui vous offrira alors un soutien de premier choix. Ainsi, il est possible de s’appuyer sur la puissance de feu de votre géant mécanique, et profiter de la diversion pour sauter sur le mécha ennemi afin de le détruire en s’y accrochant telle une sangsue. Je n’ai malheureusement jamais eu l’occasion de réussir cette courageuse offensive, le pilote adverse ayant toujours été suffisamment malin pour sortir du cockpit et me déloger de mon perchoir. Les parties sont agrémentées de nombreux bots qui donnent une dimension plus massive aux affrontements. Malheureusement l’IA n’est pas vraiment à la hauteur et sert surtout de chair à canon permettant d’augmenter son score. Ainsi, même un joueur seul entouré de plusieurs bots n’est jamais un véritable danger. Il me semble n’avoir jamais été abattu par l’un d’entre eux en tout cas.
Tous les commentaires (12)
Je surveille effectivement la version 360, si elle vaut vraiment le coup, peut-être me laisserais-je tenter.
Ce fut vraiment un moment sympa pour moi en tout cas.