S'il y avait encore parmi vous quelques indécis concernant Choplifter HD, nous nous sommes dit qu'une petite review agrémentée de quelques vidéos pourrait peut-être vous éclairer. Parmi les nombreux remakes qu’on aimerait voir naître, Choplifter était probablement en haut de la liste pour un bon panel de vieux joueurs – pas très loin d'un certain Road Rash. Brian Fargo est celui par qui le rêve est devenu réalité, peut-être pour se racheter après un Hunted des plus moyens. Voici en tout cas quelques impressions à chaud après avoir tout juste fini le titre de Konami !
Vous avez certainement déjà pu vous essayer à la démo du jeu sur le live, mais dites vous bien que ce n’est rien à côté de ce qu’il vous attend. En effet, ce remake a gardé toute l’identité de son modèle, ce qui inclut également une difficulté à faire peur. Si dans les premiers niveaux on garde le sourire en s’amusant des dialogues humoristiques dont nous font profiter les deux pilotes, les sourcils se froncent et l’on se mord les lèvres une fois les dix premiers niveaux passés. Entre tirs de DCA, embuscades préparées par l’ennemi, tanks et rafales de missiles d’avion de chasse, difficile de ne pas pester et de garder son sang froid, tout comme à la belle époque des années 80 et 90.
Heureusement, pour ceux que la difficulté rebute, l’humour s'invite toujours dans les moments les plus tendus pour détendre l’atmosphère. Voilà donc qui devrait vous permettre de faire travailler vos zygomatiques, voire même vos abdominaux dans certains cas. Si vous parvenez à lire les crédits au lancement du jeu, vous remarquerez par exemple la présence d'un invité surprise, en la personne d'un certain Duke Nukem. Sans pour autant vous gâcher la surprise, disons juste que la voix officielle du maître viendra vous faire un clin d’œil amusant.
Pale rider
Si vous avez été frustré de ne pas pouvoir continuer la mission des zombies présente dans la version d'essai, la vidéo ci-dessus devrait étancher votre soif de curiosité. Même si les 30 missions disponibles parviennent à se renouveler, il est possible qu’un léger sentiment de répétitivité se fasse sentir, mais sans pour autant que l’ennui prenne le pas sur le plaisir de jeu. Dans l’ensemble, les objectifs à accomplir sont plutôt intéressants : en plus des sauvetages de rescapés et de l’annihilation de zombies, on trouve de la destruction de zone, de l’évasion de territoire ou encore des missions qui vous demandent de déposer un agent spécial dans des bases sensibles.
Chaque hélicoptère a bien sûr sa spécificité : l’un est rapide mais fragile, un autre est solide mais plus lent, le dernier se la joue Apocalypse now. L’hélicoptère bulle, qui a connu son heure de gloire grâce à Magnum et Terry, doit être manipulé avec précaution. En effet, un atterrissage ou un choc un peu trop brutal peut vous faire perdre l’un de vos précieux rescapés, une sensation des plus amères, surtout quand on est sur le point de finir la mission…
L’adversaire rivalisant d’ingéniosité pour vous clouer au sol, certains passages nécessiteront de connaître les lieux pour passer sans encombre. Un tir de barrage de DCA additionnés à des RPG qui ouvrent subitement le feu dans votre dos, voilà un exemple des pièges qui vous attendent. Vos réflexes sont donc bel et bien mis à rude épreuve, vous obligeant à passer comme l’éclair d’un angle de tir à l’autre pour ne pas prendre trop de dégâts. Petit bémol cependant, les ennemis ont parfois tendance à vous atteindre alors qu’ils ne sont même pas encore visibles à l’écran, ce qui occasionne assez logiquement une frustration assez désagréable. Le cinéma n’est jamais très loin, ainsi, on peut retrouver un peu du premier film Mission Impossible dans la vidéo ci-dessous.
Verdict
Tous les commentaires (5)
Bientôt le DLC avec les zombies et tout le tralala.