Gamersyde Review : MGS HD Vita

• Driftwood
• Mercredi 20 juin 2012 | 21:30
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GSY Review Xbox 360 PS3 Vita

Alors que le catalogue de la Vita peine à s'étoffer depuis son lancement, l'acheteur de la première heure peut heureusement compter sur certains éditeurs pour adapter leurs rééditions HD de titres cultes en format de poche. C'est le cas de Konami qui propose donc de redécouvrir la Metal Gear Solid HD Collection en version portable, une compilation qui voit mystérieusement disparaître l'excellent Peace Walker, mais qui inclut cependant deux jeux majeurs de l'histoire de la PS2. L'avis de Gamersyde sur la qualité des deux portages, le tout illustré de nos vidéos maison, juste après le clic.

Portable Ops

Nous n'avions pas manqué de le préciser dans notre review de la version Xbox 360 de la MGS HD Collection, le volet dont le gameplay porte le plus les stygmates du temps reste sans aucun doute Sons of Liberty, deuxième opus de la série sorti sur PS2 en mars 2002. Les contraintes liées à la caméra fixe ramènent donc le joueur à la vieille école des jeux d'infiltration, un retour vers le passé qui demande bien évidemment un petit temps d'adaptation. Pour autant, le format de poche fait qu'on s'en accommode finalement assez rapidement, d'autant plus que le radar, absent de Metal Gear Solid 3, apporte un soutien indéniable dans ce deuxième épisode. Snake Eater et sa caméra libre s'adaptent aux exigences actuelles sans sourciller, en offrant un confort de jeu quasi optimal. Reste malgré tout la rigidité de la vue à la première personne, qui n'autorise aucun déplacement, mais une fois de plus, rien de réellement rédhibitoire – et ce, en dépit du manque qui se fait sentir face aux boss.

Les ajouts propres à la PS Vita sont, sans surprise, assez discrets dans l'ensemble, une discrétion qui va sans doute de paire avec le genre même du jeu - l'infiltration - diront les langues de vipère. L'absence des touches R2/L2 a toutefois obligé l'équipe de développement à opter pour une gestion de l'inventaire entièrement tactile. Là où, auparavant, il fallait maintenir R2 ou L2 pour naviguer dans les menus d'équipement, il suffit désormais de faire glisser son doigt dans la liste des gadgets/armes disponibles. Dans le même esprit, toucher l'icône correspondante permet d'équiper ou de déséquiper le dernier objet utilisé. Il est également possible d'utiliser la fonction tactile de l'écran pour zoomer sur certaines parties de l'image pendant les (nombreuses) cinématiques, ou encore pour déplacer Snake de droite à gauche lorsque celui-ci se retrouve collé à un mur. Enfin, notons l'assignation du couteau de survie de Metal Gear Solid 3 au pavé tactile arrière.

Dans l'ensemble, on retrouve donc des sensations similaires à celles ressenties sur consoles de salon il y a quelques mois. L'illusion serait même parfaite s'il ne fallait pas "subir" des temps de chargement un peu plus marqués. En effet, les changements de zone, symbolisés à l'écran par l'apparition de leur nom, se sont quelque peu rallongés par rapport aux précédentes versions. Il en va de même pour les transitions entre les cinématiques, ou même, à moindre degré, pour l'affichage du menu de Metal Gear Solid 3, légèrement moins prompt à apparaître que sur 360 ou PS3. Rien de particulièrement exagéré non plus, soyez-en sûr, mais l'habitué ne manquera pas de le remarquer dès la première partie. Plus gênant peut-être, l'écran de la Vita, aussi grand soit-il, peut parfois nuire à la lisibilité de l'action. On pense notamment aux passages dans la jungle de Snake Eater, où les gardes finissent par se confondre avec le décor, ces derniers étant il est vrai habillés en conséquence. Plus que jamais donc, il est obligatoire de progresser prudemment.

Réalisation solide

Si, sur consoles HD, le rendu global de Metal Gear Solid 2 et 3 se montrait déjà on ne peut plus flatteur, vous imaginez bien que le passage au très bel écran 5 pouces de la Vita leur est encore plus favorable. Dotés d'un affichage particulièrement propre et net, les deux titres de Konami se parent même d'un framerate étonnamment fluide en quasi toute circonstance. On note bien quelques petits ralentissements de temps à autre, mais dans l'ensemble, le taux de rafraîchissement à 60 images par secondes des versions 360 et PS3 ne semble pas avoir été sacrifié. Pour tout vous dire, l'excellent Golden Abyss paraît bien saccadé en comparaison de MGS 2 et 3, même s'il est évident que graphiquement, Uncharted l'emporte par K.O. Les allergiques à l'aliasing seront sans doute heureux d'apprendre que celui-ci a décidé de faire profil bas, mais, car il fallait bien un mais, le travail sur les ombres portées est indéniablement moins fin que sur consoles de salon.

Une fois le casque audio vissé sur la tête, le plaisir des oreilles est à son comble, avec une bande son toujours aussi prenante. Le thème principal composé par Harry Gregson Williams n'a en rien perdu de sa superbe, et les doublages ne sont évidemment pas en reste. On fermera les yeux (enfin, les oreilles) sur la piètre performance de Christopher Randolph (Otacon) dans ce qui restera la scène larmoyante la plus ratée de l'histoire du jeu vidéo, pour ne retenir que l'impact émotionnel des interventions désabusées de The Boss, mentor du Snake originel, génitrice de celui que l'on nommera plus tard Big Boss. Il pourrait cependant sembler un peu incongru à certains de voir une série aussi bavarde que Metal Gear Solid sur une console portable, support d'habitude moyennement enclin aux sessions longues. Mais pour peu que l'on évite de s'y plonger dans les transports en commun, l'expérience demeure, aujourd'hui encore, immersive et incontournable.

Verdict

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MGS2 : Gameplay#1

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MGS2 : Gameplay#2

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MGS2 : Gameplay#3

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MGS2 : Gameplay#4

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MGS3 : Générique d'ouverture

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MGS3 : Introduction

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MGS3 : Gameplay #1

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MGS3 : Gameplay #2