En ce jour d'arrivée - totalement fortuite on l'imagine - de la démo de FIFA 17, l'embargo touchant PES 2017 prend fin et nous sommes donc autorisés à vous dévoiler la version finale du titre de Konami au travers de plusieurs vidéos. Que les indécis se rassurent, nous n'avons pas oublié de vous détailler nos impressions sur cet opus, que vous retrouverez juste après le clic.
MAJ : Les effectifs des équipes ont bien été mis à jour dès jeudi, à l'occasion de l'ouverture des serveurs. On profite aussi de la mise à jour de l'article pour préciser que la démo est disponible sur Steam, et que le site PES World propose déjà des fichiers d'option qui remplace noms d'équipes, maillots, etc. (voir màj à l'intérieur pour le lien).
Le duel footballistique annuel est sur le point d'avoir lieu, avec la sortie en fin de mois du roi FIFA, désormais leader dans le cœur des joueurs, mais c'est dès cette semaine que PES 2017 va entrer sur les terrains virtuels. Depuis plusieurs saisons déjà, le jeu de Konami prend en effet un peu d'avance sur la sortie de son concurrent, une façon comme une autre d'attirer les curieux et les plus impatients. D'un épisode à l'autre, le jeu qui fut jadis la simulation phare des amateurs de ballon rond rattrape petit à petit son retard, en se concentrant sur le fond plutôt que la forme. Une décision plutôt logique quand on se mesure aux détenteurs des droits de la FIFA, mais cela peut-il encore suffire de nos jours ? L'outsider peut-il encore réveiller le footballer qui sommeille en nous malgré ses manques ?
Cette année encore, il faudra malheureusement se faire une raison, et accepter de nouveau l'absence de nombreuses licences parmi les grands clubs européens. Si tout est bien sûr modifiable à la main, et même s'il sera possible de télécharger le travail de personnalisation des autres joueurs pour s'éviter un fastidieux travail, c'est bien cet aspect qui chagrinera la plupart des potentiels acheteurs. Peu d'équipes officielles dans les championnats anglais, italiens et espagnols, absence de la ligue allemande, la pilule est toujours aussi difficile à avaler, quand bien même il ne s'agit pas d'une surprise. Dans les vidéos suivantes, nous nous sommes d'ailleurs concentrés sur les équipes licenciées, essentiellement parce que les maillots de substitution font assez peine à voir. On se consolera avec les championnats sud américains, sur lesquels Konami insiste de plus en plus tous les ans, et les équipes partenaires comme le Barça.
Autre point faible de la franchise made in Konami, ses effectifs pas toujours actualisés à la sortie. Pourtant promise à grands cris pendant la communication du jeu, la mise à jour des différentes équipes n'était pas encore appliquée ces derniers jours. La connexion avec le service en ligne du jeu étant impossible, on espère sincèrement que tous les joueurs seront bien à leur place quand le jeu sera officiellement disponible, sans quoi il vous faudra supporter la présence de Zlatan Ibrahimović au PSG pendant quelque temps encore. Comme il ne s'agit pas du seul transfert non pris en compte dans cette édition 2017, cela fait un peu désordre à l'heure actuelle, mais on nous a promis que tout rentrerait dans l'ordre d'ici la fin de la semaine. Nous mettrons l'article à jour pour le préciser si c'est bien le cas.
Au delà de ses manques, PES profite d'une licence forte que l'on ne peut trouver nulle part ailleurs. Grâce à l'acquisition des droits de la Ligue des Champions (l'AFC, Asian Champions League, étant également incluse) depuis quelques années, le jeu peut profiter de tout l'habillage officiel de la compétition, jusqu'à sa célèbre musique d'introduction. L'Europa League est également de la partie pour compléter le tableau, de quoi faire plaisir aux amateurs. Bien sûr, le manque d'équipes licenciées évoqué plus haut pourra nuire à l'immersion, surtout pour le connaisseur désireux de revivre les rencontres officielles. Autre mauvais point pour la série, les commentaires français sont toujours aussi peu inspirés, Grégoire Margotton et Darren Tulett donnant plus que jamais l'impression de lire leur texte (même si le premier s'en sort un peu mieux que son camarade britannique). Le duo de commentateurs anglais ne nous a pas semblé meilleur, aussi vous conseille-t-on tout simplement de vous contenter des chants des supporters.
Heureusement pour l'immersion, les efforts que le studio continue de porter sur la modélisation des joueurs fait que l'on peut les reconnaître au premier coup d’œil (même si certains visages connus sont encore assez ratés - comme Hugo Lloris pour ne pas le citer). Le Fox Engine est désormais parfaitement maîtrisé (sur PS4 du moins, nous n'avons pas vu tourner la version finale sur Xbox One), avec des stades bien mis en valeur et une meilleure gestion de l'éclairage lors des rencontres en plein jour. Les animations sont généralement un plaisir pour les yeux, avec des transitions plus réussies entre les différents mouvements, ce qui peut donner de jolis gestes défensifs ou offensifs. Certaines courses sont encore un peu étranges, mais la nette amélioration des contacts physiques entre les joueurs rend les duels et les fautes plus réalistes et plus logiques - malgré quelques bizarreries qui subsistent de temps en temps. On regrette juste que les joueurs s'arrêtent quasi systématiquement à chaque fois qu'ils perdent possession de la balle, les empêchant souvent de reprendre l'avantage sur leur adversaire.
L'arbitrage, grand reproche du précédent volet, se veut désormais moins laxiste, même s'il arrive encore à l'homme en noir de se tromper, ou de laisser l'action se poursuivre quand une faute aurait dû être sifflée. Les contacts moins agressifs peuvent toutefois enfin être sanctionnés, ce qui vous obligera à bien soigner votre timing pour appuyer sur la touche X (PS4) ou A (Xbox One et PC). Sans être aussi complexe (et parfois frustrante) que dans FIFA, la défense demande donc un peu plus de finesse pour récupérer la balle. On peut bien sûr toujours lancer un joueur contrôlé par l'IA en pressing en maintenant le bouton carré appuyé, mais cela ne garantit pas toujours la récupération de la balle. D'une manière générale, PES 2017 poursuit la direction empruntée par l'épisode précédent, à savoir un accent mis sur la circulation de balle et sur le jeu collectif. Les actions individuelles restent possibles, mais sont tout de même nettement plus ardues tant la défense adverse a tendance à se resserrer devant le porteur du ballon.
On prend donc vite l'habitude de lancer ses ailiers sur les côtés, à l'aide d'une balle en profondeur bien placée (ces dernières sont peut-être un peu trop efficaces, même dans le niveau de difficulté le plus élevé). Les bienfaits de l'Adaptative IA ne nous ont pas forcément sauté aux yeux, mais nous avons tout de même constaté que la répétition des mêmes phases de jeu n'est pas obligatoirement payante pour marquer un but. Des buts qui semblent être plus faciles à mettre au fond des filets lorsque l'on abuse du jeu aérien, les têtes bien frappées laissant souvent peu de chances au gardien de but, dont l'adresse a cependant été nettement revue à la hausse. Les frappes (enroulées ou plus tendues) fusent dès que l'attaquant a un peu d'espace, et les actions d'éclat provoquent toujours autant de plaisir, surtout quand on affronte un adversaire de chair et d'os.
Un petit mot sur le niveau de difficulté, qui nous a paru assez inégal, dans le sens où certains matchs en mode normal pourront vous donner un peu de fil à retordre, tandis que d'autres dans le niveau de difficulté maximum ne vous donneront pas forcément trop de mal en défense. Certains diront qu'il s'agit là du côté imprévisible du football, ce qui n'est pas forcément faux d'ailleurs, mais nous pensons tout de même que le système de moral (désactivable) influence peut-être encore trop facilement les performances des joueurs, ce dès le premier but encaissé. Notez enfin qu'il est possible de diminuer ou d'augmenter la vitesse de jeu si elle n'est pas à votre goût, ce qui peut avoir un impact sur la difficulté dans une certaine mesure. Face à des amis de même niveau, les parties seront souvent très disputées, et plus que jamais, c'est vraiment dans son aspect multijoueur (local, nous n'avons pu tester le mode en ligne) que PES prendra tout son sens.
Tous les commentaires (12)
D'ailleurs j'organise un jeu concours pour gagner un exemplaire du jeu sur mon site mais je sais pas trop si je peux mettre le lien ici ?
Bon je nuancerai la physique de balle qui si elle est bonne, surtout en passe, celle de Fifa n'est jamais pris à défaut quelque soit le domaine.
Le bloc de Pes est à 90 mn identique, un match c'est pas comme ça., les centres reprises un peu trop efficaces, tout comme la passe derrière la défense, mais globalement c'est vraiment mieux qu'avant.
Je note aussi un avantage énorme à l'interception (ce fameux croix carré, maintenu) qui finalement, joue moyennement sur l'implication défensive, plaisant au début, qui cumulé a une inertie assez grande de celui qui a perdu la balle, créer des brèches.
Bref j'ai vraiment pris du bon temps dessus, mais que cela soit en gameplay (oui faut pas sur vendre non plus), mode de jeu, et contenu, j'y trouve plus mon compte sur Fifa 17 que je vais finalement acheté, chose qui n'était pas prévu.
Mais si un de mes potes me propose un match je lui dirais oui avec plaisir
Pas mal de choses ont été améliorées cette année, c'est vraiment plaisant ! Les animations sont top (presqu'à chaque match je vais une à 2 fois dans le mode ralenti pour revoir certaines actions tellement c'est jouissif); le jeu de tête (et ses animations justement) est très réussi; les défenses sont bien en place ce qui forcent à construire et les buts se font plus rares (après bien sûr, les équipes adaptent leur jeu en fonction de la situation, donc on ne passe pas son temps prostré devant la défense adverse).
C'est également une bonne chose que les patchs soient si simples à installer avec les fichiers .bin, un vrai gain de temps.
Et ces gardiens... même si parfois ils se trouent (il m'est arrivé de voir le ballon passer à travers la main du goal sur des frappes lointaines puissantes), ils sont vraiment très très bons ! Tout comme l'arbitre, bien retravaillé cette année.
Enfin tout ça pour dire que ce PES 2017 est vraiment un très bon cru !
Et donc cela n'enlève rien aux légères critiques que j'émets sur celle de Pes 17, notamment sur des situations de tirs, ou c'est limite impossible là où cela est répété plusieurs x ou autres transversale douteuses.
Mais attention j'ai vraiment aimé cette demo.
J'aurais pu rajouter l'arbitrage plus qu anglais, mais vraiment plus.
Enfin moi je suis Madden :D
Bref moi, j'ai pas le sentiment de ballon plage, point après, j'ai par moment le sentiment de ballon de plomb sur Pes, donc ceci explique cela (tir ou centre tête).
Sur les topic Gs ? J'ai rien vu... Après chaque année les pro te dirons tjrs la même choses balle, collision, alors que sur ce Pes par ex une interception le mec reste figé, bref.
J'aime ce Pes, je lui préfère Fifa, ça va pas plus loin.
Je suis un ancien fan de Fifa au passage qui a lâché l'affaire, mais ce Fifa 17 me séduit énormément, donc j'hésite.
Mais l'un ou l'autre je suis nfl ^^
C'est comme le placement des 22 acteurs sur le champs et le placement qui en découle me semble plus naturel et mieux maîtriser chez EA, pourtant le mode semi pro, donc facile par défaut n'aide pas..
Le fait est que l'adage faut revenir derrière dans Pes est en partie faux, car sur tes vidéos ainsi que les matchs, tu trouve souvent du jeux sur les côtés pour malheureusement des centres trop efficaces, et bien souvent le passages de revenir est quasi dû, à l'absence prononcé du manques d'appels des protagonistes, là où Fifa par contre excelle. IA plus footbalistique chez EA.
Sur Fifa je change pas la vitesse juste les aides et la cam.
Je critique pas ta review, globalement je suis d'accord, je nuance juste certains points.