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Les vacances, c'est souvent l’occasion de rattraper son retard sur son backlog, mais aussi de tenter l’aventure sur des jeux qui nous étaient passés sous le nez quelques semaines plus tôt. C’est ainsi que nous nous sommes lancés dans Cat Quest III, bientôt trois mois après sa sortie estivale. Une incartade ensoleillée pas désagréable pour un sou dont on vous parle, juste après le clic de souris.
Verdict
Cela peut paraître surprenant compte tenu du fait qu'il s’agit déjà du troisième volet de la série, mais en découvrant Cat Quest III, nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre. On était bien tombés sur quelques images de la franchise au fil des ans, on savait que cette dernière jouissait d’une bonne réputation, mais on ne s’y était jamais essayés, par manque de temps sans doute. Faute avouée étant à moitié pardonnée, nous sommes heureux de pouvoir vous annoncer que nous avons passé un agréable moment sur ce troisième épisode. Certains clins d'œil aux intrigues précédentes nous ont forcément échappé, mais comme il s’agit ici d’une toute nouvelle histoire prenant place dans un nouveau lieu (les Charaïbes), cela n'a en rien entaché notre plaisir de jeu sur le Steam Deck (notre partenaire de prédilection dès que les vacances pointent le bout de leur nez et nous éloignent de notre matériel de capture). Cat Quest III s’apparente à un light RPG-action où l’on parcourt un mini monde ouvert en bateau à la recherche de l’Étoile du Nord. Il est possible d'accoster sur chaque petit bout de terre qui parsème la carte, auquel cas on prend alors le contrôle d’un chat pirate accompagné du petit fantôme qui l'a élevé après l'avoir sauvé d'un naufrage. En parcourant ces nombreux îlots, ainsi que tous les donjons qui s’y trouvent, on va régulièrement devoir battre le fer et pourfendre les ennemis qui se dressent devant nous. Pour ce faire, plusieurs armes sont à notre disposition, des épées aux baguettes magiques, en passant par les haches, les griffes ou même les boucliers. Que les amateurs de combat à distance se rassurent, on peut évidemment s’équiper d'un pistolet de pirate en complément (et il en existe de différentes sortes). Comme pour les tenues et accessoires que l’on pourra revêtir, il est possible d’améliorer son arsenal auprès du forgeron afin de gonfler leurs statistiques et de mettre toutes les chances de son côté. Armures et armes disposent de plus d’un bonus alloué à une caractéristique (vie, force, magie, résistance à tel ou tel élément, etc.), ce qui fait que l’on peut créer ses builds de prédilection et changer d'équipement en fonction des donjons traversés. Des attaques magiques, dont on peut également renforcer les effets auprès d’une sorte de sorcière, élargissent le champ des possibles, sachant que l’on peut en équiper jusqu’à quatre en même temps. Les combats se déroulent en temps réel et, à moins de s'équiper d'un bouclier (qui occasionne aussi des dégâts quand on l’utilise), la seule façon de se défendre est d’esquiver les coups grâce à la roulade. Les affrontements sont efficaces, y compris contre les boss, même si certains d’entre eux ne sont pas forcément toujours très intéressants. En plus de la progression statistique des armes et de l’équipement, le félin héroïque que l’on incarne gagne régulièrement en niveau, renforçant sa constitution. Certains adversaires doués de pouvoirs magiques étant assez redoutables, il vaudra mieux éviter les contrées où ils se terrent le temps d'être de taille à leur tenir tête. Grâce aux nombreuses pièces d’or ramassées à droite et à gauche, la montée en puissance est cependant assez rapide pour le chat d'assaut que l'on dirige. En bateau, les combats reposent sur un canon principal et une arme secondaire, plus dévastatrice, mais qui demande logiquement plus de temps à se recharger. En dénichant des coffres au trésor, on peut tomber sur des plans qui permettent d'améliorer notre navire (plus de vie, de dégâts, etc.), mais un nombre limité d’améliorations peut être équipé à la fois, les slots de débloquant au fur et à mesure de la montée en niveau du héros. Nous avons trouvé que cet aspect du jeu était peut-être un peu moins bien équilibré, dans le sens où les plus gros navires ennemis s'avèrent impitoyables et que la montée en puissance dépend uniquement des plans trouvés, sans possibilité de les améliorer ensuite. Reste que cela apporte un peu de variété à la formule, et que cela incite le joueur à explorer le moindre recoin du monde pour tout dégoter. S’il a beau être de taille assez modeste par rapport à ce que l’on trouve dans la sphère du triple-A moderne, il offre bien assez de contenu pour s'occuper pendant sept à dix heures, selon que l'on se concentre sur la quête principale ou que l'on décide de voir tout le contenu annexe. Un excellent jeu de vacances donc, à picorer en plusieurs sessions courtes, ou à faire d’une traite en fonction du temps dont on dispose.
- Les plus
- Joli et mignon
- 90 fps sur le Steam Deck OLED
- Univers sympathique
- Gameplay efficace
- Offre quand même un peu de challenge
- Jouable à deux en coop
- Ni trop long, ni trop court
- Les moins
- Il faut adhérer aux jeux de mots à base de “chat”
- Combats navals parfois plus délicats