Après un succès à peine remarqué sur Wii et PC du premier volet, THQ a profité de l’arrivée prochaine de De Blob 2 pour nous convier à une présentation dans leurs bureaux parisiens. Cette fois-ci, l’éditeur américain voit les choses en grand, puisque ce projet va voir le jour sur la plupart des supports du marché. Pour surfer sur la vague des nouvelles technologies le jeu sera compatible move, mais surtout, les heureux possesseurs d’écran compatible 3D auront la joie de faire sautiller leur Blob en relief. C’est bien beau la technologie, mais que donne le jeu lui-même me direz-vous ? Petit compte rendu haut en couleurs à l’intérieur.
Les développeurs de Blue Tongue ont profité des consoles HD pour nous pondre un moteur graphique simple, mais bloblement efficace. On est du coup tout de suite séduit par le rendu des niveaux, qui au passage ne laissent pas s’échapper une seule trace d’alliasing ou tout autre défaut ennemi de la pupille. C’est fluide, esthétique et évidemment très coloré (sauf si on peint toute la vile en marron, ce qui reste possible !). Il faut bien l’avouer, j’ai passé la plus grande partie du temps imparti à la prise en main du jeu les lunettes 3D Sony vissées sur la tête. En effet, la 3D profite de cette simplicité graphique et devient plus agréable à l’œil que certains jeux conçus avec des moteurs plus évolués (mais généralement avec plus de défauts techniques). Autre point fort, l’ambiance musicale, toujours évolutive en fonction de l’état des couleurs du secteur. En découle un silence de mort quand vous commencez les niveaux, silence qui s'habille progressivement de quelques instruments jazzy, pour finir dans un rythme funky survolté.
Vous l’aurez compris, De blob 2 a éveillé nos sens de l’ouïe et de la vue, même si dans l’ensemble, le gameplay reste similaire à son prédécesseur. Petite piqûre de rappel pour ceux qui serraient passé à côté du premier jeu sur Wii ou PC. Dans ce jeu de plate-forme, vous incarnez un super héros ayant pour but de repeindre les villes blanchâtres et combattre l’idéologie qui va avec. Un moyen simple et amusant de caricaturer certains travers de notre société. Dans la pratique, cela donne une petite boule sautillante qui puise de la peinture de différentes couleurs à droite et à gauche et repeint les villes et les gens en les touchant. Un savant mélange de Katamari et Mario Galaxy, qu’on retrouve amélioré dans ce nouveau volet. Maintenant que les pendules ont bien été remises à l’heure pour les retardataires, voici les quelques nouveautés que nous avons pu découvrir durant cette présentation.
Nous avons désormais le droit à de l’amélioration de niveau, permettant de dépenser ses points durement gagnés pour parfaire les aptitudes de notre héros. Au programme des bonifications on trouve notamment la capacité de réduire ses coûts en attaque de peinture, ou encore augmenter la quantité de peinture que peut transporter votre Blob. Pour les affamés de succès/trophées, on trouve un ensemble d’items disséminés un peu partout dans le jeu. Ces ajouts amplifient le côté addictif déjà présent dans le premier, puisque l'on cherche encore une fois à ne pas oublier la moindre parcelle d’un niveau pour lui rendre ses couleurs. Autre nouveauté, des power-up permettent de vous donner un avantage non négligeable pendant un court laps de temps, comme par exemple une réserve de peinture multicolore inépuisable. Les niveaux sont parsemés de nombreux défis que vous proposeront les habitants des lieux, permettant au passage de scénariser un peu l'univers dans lequel vous évoluez. Ces défis vous donneront généralement accès à des zones souterraines, le tout dans une bonne vieille vue 2D. Bien sûr, cela modifie légèrement les mécaniques du jeu, certains interrupteurs ne pouvant être déclenchés qu’avec une couleur bien spécifique, ou certaines zones n'étant accessibles qu’avec un stock réduit de peinture. Point de vue environnements, nous avons essentiellement parcouru des niveaux situés en ville, ainsi que dans un port industriel. Nous avons pu entrapercevoir quelques images des fameux niveaux dans l’espace, mais ces niveaux restent encore malheureusement un secret jalousement gardé par THQ.
Tous les commentaires (8)
On pointe plus facilement les échecs que les succès! C'est bien parce que le 1 c'est bien vendu sur Wii que l'éditeur est devenu plus gourmand sur le deux!
Skiwi : bhouuuuuuuuu! So groovy!
Perso, je suis ravi de voir cette licence débarquer sur 360 car elle m'attirait beaucoup.
Le jeu est très long et les niveaux gagnent vraiment en intérêt au fil de l'aventure, et la musique est un petit bonus super sympa! :) J'espère que le public HD saura faire un bon accueil à ce genre de soft devenu bien trop rares sur les consoles d'aujourd'hui!