Si la nouvelle génération commence à être de l'avis général un peu trop riche en portages bêtes et méchants sans la moindre once de nouveautés, réjouissez-vous, car Devil May Cry 4 Special Edition sera un portage incluant trois nouveaux personnages jouables inédits sur la génération précédente ! Face à votre impatience bien compréhensible, Gamersyde s'est rendu dans les locaux de Capcom afin d'avoir un premier aperçu des trois nouveaux concentrés de classe présents dans cette nouvelle mouture, sans oublier de vous ramener une grosse vidéo de gameplay direct feed en 60 images par seconde. Let's rock !
Note : Compte tenu de la taille de la vidéo, elle n'est disponible qu'en stream et en torrent.
A tout seigneur tout honneur, c'est donc avec Vergil que nous commencerons ce petit tour d'horizon du casting élargi de ce DMC 4 Special Edition. Dire que les amateurs du troisième opus ne seront guère dépaysés par ce Vergil en haute définition serait un euphémisme ; costume, forme démoniaque et même doubleur sont en effet ici repris de l'épisode Playstation 2, et le gameplay s'avère à l'avenant. Iaidō aux coups chargés meurtriers grâce à sa fidèle lame Yamato, attaques au corps à corps avec Beowulf, et doubles épées une fois armé de Force Edge, le frère de Dante rempile avec un arsenal totalement identique à celui de DMC 3 ; une légère déception atténuée par la possibilité de pouvoir, à l'instar de son jumeau, jongler entre les différents styles en plein combat. Pas de quoi bouder son plaisir tant le demi-démon au manteau bleu respire toujours autant la classe, mais une ou deux armes inédites n'auraient franchement pas été de refus pour atténuer ce côté réchauffé.
On notera également que seul Vergil aura apparemment droit à quelques cinématiques exclusives lors de ses missions, et qu'il lui sera possible, contrairement aux deux autres nouveaux personnages, de jouer l'intégralité du jeu, parties de Dante et Nero confondues. Reste que trouver une explication scénaristique valable à la miraculeuse résurrection du jumeau maléfique s'annonce comme un défi de taille pour Capcom, mais faisons-leur confiance pour dénicher une explication plus tirée par les cheveux que la coiffure du Vergil en question.
Passons à la première de ces demoiselles avec la charmante Lady, qui aura tout de même perdu un certain nombre de ses admirateurs (enfin, surtout un) dans ce quatrième épisode. Il faut dire que la perte de son irrésistible minois revêche y est pour beaucoup. Radicalement opposé au style habituel des protagonistes de la série, la femme au lance-roquettes se jouera quasi-uniquement à distance, son imposante arme n'étant à première vue capable que de quelques malheureux moulinets d'une lenteur affligeante au corps à corps. Il faudra donc jongler (toujours en temps réel) entre le style des doubles pistolets, très similaire au Gunslinger Dantesque, le style du fusil à pompe, similaire mais évidemment plus efficace à mi-distance, et le style de Kalina Ann, petit nom de l'imposant lance-roquettes de la gente dame.
Outre son tir de base lent mais meurtrier, l'outil de mort lourd pourra également littéralement arroser ses adversaires de roquettes volant en tout sens, ou envoyer des missiles à tête chercheuse bien sentis. Enfin, la baïonnette propulsable fixée au bout de l'instrument permettra un juggle fort amusant, puisque l'infortuné ennemi frappé pourra être ainsi soulevé de terre puis projeté sur le sol avec fracas et perte de sa santé. Avec sa possibilité de charger ses tirs de pistolets et de fusil et son Devil Trigger consistant en une pluie de grenades, Lady s'annonce incontestablement comme un personnage redoutable à longue portée, et un temps d'adpatation sera sûrement nécessaire pour profiter pleinement de son arsenal aussi meurtrier que porté sur la balistique. On regrette d'autant plus que la petite fille au gros engin ne soit jouable que sur les missions de Nero.
Enfin, last but not least, la redoutable Trish effectue son grand retour en tant que personnage jouable, après un passage sympathique dans l'hélas fort peu convaincant deuxième épisode. Surprise, point de différents styles ici, mais un gameplay technique et complexe, faisant paradoxalement de Trish le personnage le plus difficile à maîtriser du lot. Armée de la gigantesque épée Sparda et quasi-exclusivement dotée de compétences au corps à corps, la démone électrique pourra, outre ses enchaînements à la lame lourde, terrasser ses adversaires d'un déluge de coups de poings et de pieds. Il faudra toutefois au préalable projeter Sparda sur les infortunés ennemis pour pouvoir ensuite accéder aux attaques à mains nues tandis que l'épée effectuera ses tourbillons mortels, dans un principe rappelant beaucoup la compétence similaire dans le premier opus de la série.
Outre ses séries d'attaques étroitement connectées, la blonde pourra user de Pandora grâce à ses rares compétences à longue distance, efficaces mais aux temps de reprise fort dangereux. Enfin, le Devil Trigger de Trish lui permettra d'utiliser ses célèbres éclairs jaunâtres, et, à l'instar des deux frères démons, augmentera singulièrement sa force de frappe. Une sorte d'opposé à Lady donc, au potentiel meurtrier pour qui saura la maîtriser, et à la jouabilité déstabilisante mais ô combien gratifiante quand les créatures adverses volent en pièces dans un électrique ballet de mort foudroyante.
Finissons cette preview avec un petit mot sur la technique affichée par l'avant-goût de ce portage ; si les textures et modélisations accusaient leurs lointaines origines pré-générationnelles malgré un 1080p de bon aloi, la fluidité était en revanche exemplaire et faisait un bien fou au rythme des affrontements. En effet, les 60 images par seconde présentes quelle que soit la situation donnaient aux combats un peps qui leur manquaient singulièrement sur la génération précédente. De quoi redonner l'envie de se frotter deux fois d'affilée aux ennemis de cet épisode, certes imparfait, mais toujours sympathique malgré le poids des années.
Tous les commentaires (3)
Bon, sinon, je suis pas sur que les 3 nouveaux persos justifient à eux seuls le passage en caisse sur un jeu que j'ai déjà retourné dans tout les sens sur 360 à l'époque. Mais merci pour la preview.
Et oui, ça, c'est la vraie Lady ! :D