Alors que la démo du jeu devrait faire son apparition dans quelques jours, nous avons pu essayer PES 2016 durant presque trois heures dans des matchs versus et contre l’IA. Même si Electronic Arts domine assez largement avec son FIFA depuis quelques années, PES propose depuis deux ans une alternative crédible et plaisante grâce à de nombreuses améliorations. Qu’en est-il de cette mouture 2016 ?
Gros joueur de PES devant l’éternel, votre serviteur aura, comme bon nombre d’entre vous, commencé à opérer un virage du roi historique de la discipline vers FIFA à l’aube de l'opus 2008. Le manque d’ambition de Konami et la stagnation du gameplay auront eu raison de notre envie de supporter le jeu et malheureusement, en dépit de nombreuses promesses de Seabass et sa team, l’écart a continué de se creuser d’années en années. Cependant, l’arrivée de cette version 2016 avec Kei Masuda aux commandes pourrait clairement opérer un changement tout aussi radical, ou tout du moins, susciter le doute dans l’esprit des joueurs acquis à la cause EA. Pourquoi ? Tout simplement car cette année, PES 2016 est réellement impressionnant. Le revirement ressenti depuis la version 2014 et accentué par la version 2015 atteint ici son apogée : nous voilà face à un futur hit, tout simplement. Techniquement tout d’abord, on ne peut pas reprocher grand-chose au Fox Engine tant les avatars virtuels semblent fidèles à leurs pendants réels. Même si la modélisation des visages est parfois un peu moins fidèle sur des joueurs de seconde zone, il est toutefois assez impressionnant d’admirer les ralentis d’un Pogba, d’un Neymar ou d’un Robben en gros plan.
Même chose pour les animations qui profitent d’un bond qualitatif assez impressionnant. Les contacts sont (enfin) très bien gérés et les dribbles chaloupés d’un Neymar (encore lui) semblent tellement naturels que cela devient un véritable plaisir d’user et d’abuser des différentes feintes proposées. Là encore, les transitions se font sans heurts, et on remarque au premier coup d’œil que les joueurs font le maximum pour éviter le contact d’un tibia ou d’un genou par exemple. Le jeu aérien est également en très nette progression au niveau des contacts et du placement des joueurs, le moteur de collision fournissant un rendu très convaincant à ce niveau avec des luttes pour la possession du ballon qui deviennent un combat de tous les instants. Le tout donne un ensemble particulièrement détaillé et riche, sans compter que le rythme de jeu est également devenu quasi parfait dans cette nouvelle édition. La circulation de balle est simple et efficace grâce à un bon placement de nos partenaires, qui n’hésitent d’ailleurs pas à venir couvrir une brèche ou à se projeter en avant en cas de surnombre. Plus besoin de forcément appuyer sur le bouton déclenchant l’appel de votre coéquipier, même si cela est bien entendu toujours possible.
Bien entendu, quelques petits éléments semblent encore à revoir, comme l’arbitrage assez étrange, ce que toutes les personnes présentes pour essayer le jeu s'accordaient à dire. Parfois très sévère avec des cartons semblant abusifs, parfois totalement aveugle et ne réagissant pas à de véritables agressions - et c'est sans compter les avantages laissés après la faute qui sont assez souvent mal gérés. Il y a donc de quoi redire sur ce point, un défaut malheureusement assez récurrent dans les jeux de football. La gestion des gardiens est un autre point noir qui semble cependant progresser au fil du temps. Avec un nombre d’animations en hausse et une réactivité globale accrue, on sent que les développeurs tentent de prendre le taureau par les cornes afin d’améliorer leurs performances. Si le résultat est extrêmement convaincant sur certaines séquences, avec des gardiens qui n’hésitent pas à se projeter même en déséquilibre, il est parfois frustrant de les voir manquer de peps lors d'un saut en extension et rater un ballon de quelques centimètres, comme si leurs crampons étaient rivés dans le gazon. Rien d’éliminatoire cependant, puisque dans l’ensemble, marquer un but vous donnera du fil à retordre à n’en pas douter.
Tous les commentaires (20)
:)
:)
Ayant aussi fifa 15 je dirais que la ou fifa fait fort c'est sur la Premier League. Ils ont mis le paquet niveau modélisation pour environ 85% du championnat.
PES lui a très largement le dessus au niveau des équipes nationales. Tu peux faire des Chili Belgique, des Colombie Paraguay, des Uruguay Cote d'ivoire... ce sera quasiment du 100% niveau modélisation pour les 22 joueurs de chaque équipe. Avec des gabarits très réaliste la où Fifa a souvent du mal.
Pour les championnat italien espagnol français PES a un léger avantage en nombre avec pas mal de visage vraiment bluffant. Les 3 seules equipes allemandes dans PES c'etait du quasi du 100%.
Disons qu'il y a trois types de visages dans PES :
Les faces PES foirées, les faces réelles mais ancien moteur, et les faces fox engine vraiment bluffante.
Pes semble très bon aussi, donc tous seront satisfait.
Donc j'attends d'avoir manette en mains les démos, pour le moment Fifa me semble plus authentique, le gameplay me semble de très bonnes facture.
aujourd'hui j'oscille entre 55% - 45 % en faveur de Fifa, mais laisse les démos parler.