L'équipe Gamersyde étant enfin au complet après des semaines de gestion en quasi solo par davton, nous vous proposons de débuter cette semaine en compagnie de Psychonauts 2. Pour commencer, il y a tout d'abord cet article bien sûr, mais la rentrée étant proche, on relance la machine à lives en fin de journée dès 18h00, sur notre chaîne Twitch ou bien via ce lien maison s'il fonctionne encore.
MAJ : Le GSY Offline est enfin disponible en 1080p, donc ajouté à l'article. Pour la 4K, il faudra par contre sûrement encore attendre quelques jours.
MAJ 2 : Non seulement notre GSY Offline est enfin disponible en 4K, mais vous pouvez également vous installer confortablement pour l'heure suivante de jeu avec la VOD de notre live d'hier en fin d'article.
Avant cela toutefois, quoi de plus approprié qu'une rapide lecture en notre compagnie. On a beau être bien désolés de ne pas pouvoir vous livrer notre verdict final, n'allez pas croire que nous avons pris la sortie de Psychonauts 2 à la légère. Déjà, l'inestimable davton avait joué et terminé le premier épisode à sa sortie, comme feu Eloniss et bien d'autres membres disparus de l'équipe et du site d'ailleurs. De mon côté, je dois vous l'avouer, même si notre irremplaçable helvétique m'avait envoyé la version Xbox pour que je m'y essaie sur 360 via la rétrocompatibilité, j'avais fini par le lui rendre sans avoir osé m'y aventurer. Et pourtant, ce n'était pas faute d'en avoir entendu beaucoup de bien ! Bien des années plus tard, pour je ne sais plus quelle raison, le titre de Double Fine était gracieusement offert sur Steam, l'occasion pour moi de le récupérer pour corriger une monumentale erreur. Mais non finalement, le manque de temps ou de motivation (voire les deux) m'ont une fois de plus privé du plaisir de sa découverte. Alors, quand le jeu a fini par atterrir dans le Game Pass il y a quelques semaines, alors même que sa suite n'allait pas tarder à arriver, je n'avais plus le choix. Pour préparer la review de Psychonauts 2, j'ai donc parcouru la globalité du premier volet sur PC, avec son excellente VF portée, entre autres, par Donald Reignoux et Claude Donda. Pas de chance, je ne vais pas être en mesure de comparer cet aspect puisque la suite n'a pas eu le droit à un doublage francophone, mais pour le reste, je vais au moins savoir de quoi je parle. Et au contraire de davton au moins, mes souvenirs sont bien frais ! De plus, comme certains aspects du jeu d'origine avaient eu don de m'irriter (tout ne vieillit pas toujours bien dans les vieux jeux, même quand le tampon culte leur a été décerné par une partie des joueurs), j'étais impatient de voir ce que l'équipe de Tim Schafer nous réservait avec ce deuxième volet.
Pour commencer, Psychonauts 2 affiche une plastique autrement plus aguicheuse que le jeu de 2005. J'enfonce un peu les portes ouvertes, mais en dépit d'une direction artistique encore très réussie, le premier épisode faisait un peu grise mine de ce côté. Dans cette suite directe, on ne profite pas seulement d'une meilleure modélisation globale ou d'un rendu de la lumière bien plus précis. Non, il faut aussi compter sur des textures très détaillées pour la plupart (les différentes matières, les inscriptions sur les murs, etc.), une palette de couleurs largement plus étendue et des environnements nettement mieux habillés. Sans atteindre les cimes d'un Ratchet & Clank: Rift Apart, Psychonauts 2 donne lui aussi l'impression d'arpenter les allées d'un dessin animé très stylisé. Il y a bien ces coupures abruptes des dialogues des PNJ parce qu'une cinématique se lance pour nous ramener sur terre, mais en dehors de cela, c'est vraiment du très bon boulot. En revanche, de mon côté, la version PC semble moins nette en 4K que sa comparse, et surtout, les performances sont plutôt décevantes avec une RTX 2080 Ti. Concernant le gameplay et la structure du jeu lui-même, les habitués seront en terrain conquis de ce que nous avons pu en voir davton et moi. Dès le début de l'aventure, Raz dispose en effet d'une palette de mouvements et d'attaques similaire à celle du premier opus : on retrouve donc la télékinésie, la pyrokinésie, la clairvoyance, etc. De base, quatre pouvoirs sont disponibles, leur puissance pouvant être améliorée en passant aux rangs supérieurs, mais quatre autres viendront s'y greffer avant la fin de l'aventure. Comme par le passé, il conviendra évidemment d'équiper ceux qui sont le plus utiles en fonction des situations, ce qui passe une fois de plus par un menu radial. Ces capacités psychiques sont assignées aux quatre gâchettes (hautes et basses) et vont donc pouvoir évoluer au cours de la partie. Le camp qui servait de hub dans le premier volet laisse la place au QG des Psychonauts, où l'on peut trouver nombre de PNJ plus ou moins importants. C'est également là que l'on pourra investir ses Psytanium durement acquis pour acheter des bonbons ou des sucettes (bien utiles pour récupérer son énergie ou sa santé), mais également divers badges (octroyant des bonus ou donnant accès à des modifications purement cosmétiques) et des ceintures ou autre poches permettant de transporter plus de soins ou d'argent.
Puisque nous sommes dans un jeu de plateforme de la vieille école, vous pourrez toujours passer un certain temps à récupérer de nombreux collectibles, parfois même pour accomplir une mission secondaire. Comme dans le premier opus, les niveaux tourmentés se déroulant dans le psyché de vos cibles vous permettront de récupérer des bribes (ces sortes de stickers colorés en 2D), des bagages émotionnels (à condition de dégoter la bonne étiquette au préalable), des coffres-forts de souvenirs, j'en passe et des meilleurs. Vous l'aurez compris, non content d'être la suite directe des événements du premier Psychonauts, ce second épisode en reprend aussi bien le style rigolo et déjanté (encore heureux, c'était l'une des forces de l'original), mais aussi la structure. Les quelques problèmes de maniabilité sur lesquels j'avais pu pester dans le jeu précédent semblent avoir été corrigés, même si la caméra pourra encore faire un peu des siennes de temps en temps dans les espaces les plus confinés. Si j'ose espérer que les horribles félins nocturnes qui hantaient le camp - et m'avaient horripilé au plus haut point - ne feront pas leur retour dans cette suite, les combats contre les forces mentales hostiles sont fluides et agréables, avec une utilisation des pouvoirs et de l'esquive qui ne l'est pas moins. Et quel plaisir de retrouver les censeurs et leur impitoyable tampon frappeur ! Bref, en un mot comme en cent, ces premiers pas dans le monde de foldingues de Psychonauts 2 m'auront clairement enchanté et donné envie de pousser plus loin mon exploration dans les tréfonds de l'âme torturée de ses habitants. Le signe d'une suite qui remplit bel et bien son office, mais on en n'attendait pas moins de Tim Schafer et Double Fine.
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En rentrant j'aurais RE 8 à faire ET ce psychonauts 2 qui fait très envie (excellent souvenir du premier pour ma part. Et oui ça fiche un sacrer coup de vieux...)