Trackmania Turbo débarque dans moins d’un mois, et si certains d’entre vous se sont déjà essayés à la Beta, nous avons pu mettre nos paluches 3 heures durant sur une version quasi complète. Tout ce qu’il faut savoir sur le contenu du jeu de course arcade d’Ubisoft et développé par Nadeo vous attend dans les lignes qui suivent.
TMT (à ne pas confondre avec le TrackMania Turbo sorti sur DS en 2010) reprend le principe de ses aînés, à savoir, un jeu de course résolument arcade au gameplay simple et exigeant sur des circuits délirants mettant vos réflexes à l’épreuve. Qui n’a pas joué étant gosse, à parcourir des circuits imaginaires remplis d’obstacles, de tremplins et autres loopings vertigineux avec ses petites voitures fétiches ? C’est un peu ce que l’on ressent en se lançant la première fois sur un jeu de la série. Tout ce dont vous avez besoin c’est d’une touche pour accélérer, une autre pour freiner et les directions pour tourner (plus une touche de réapparition rapide au dernier checkpoint et une autre pour relancer du début). Cela peut sembler particulièrement facile au début, mais très vite les niveaux se complexifient, et un peu à l’instar d’un Trials, il devient de plus en plus rare de réussir un circuit du premier coup. Ajoutez à cela les différentes médailles à débloquer en fonction de votre temps, dont la Trackmaster qui nécessite de battre le meilleur temps du créateur du circuit, et donc de conserver la meilleure trajectoire tout du long. Tout ceci ne signifie pas pour autant que le jeu s’adresse uniquement aux plus acharnés, car comme vous allez le voir, avec ses nombreux modes de jeu et sa difficulté progressive, TMT s’adresse mine de rien à tout type de joueurs.
Commençons par la campagne solo, qui regroupe pas moins de 200 tracés divisés en 4 environnements spécifiques (Canyon/Lagoon/Valley/Stadium) et 5 difficultés, dans l’ordre, White, Green, Blue, Red et Black Series. Chaque environnement impose son unique type de véhicule qui possède un comportement et un pilotage bien distincts - certains requièrent de drifter au moindre virage quand d’autres demandent plus de doigté au niveau des directions. Mais ce n’est pas tout, pour pimenter un peu l’ensemble, il faut en plus prendre en compte les divers revêtements au sol, votre bolide ne réagissant pas de la même manière selon qu’il roule sur du bitume, du sable, de la boue, du métal ou du bois. Et ça ne s’arrête pas là, puisqu’au fil des niveaux de difficulté - en plus des circuits qui gagnent en longueur et en verticalité - viennent se greffer de nouvelles règles. En effet, si lors des White Series on se contente globalement de flèches au sol activant un turbo, d’autres spécificités s’ajoutent par la suite, comme les cases coupant le moteur pour un certain laps de temps et qui obligent à anticiper sa trajectoire. Avons-le, nous n’avons pu tester des circuits que jusqu’en Blue Series, mais certains nous on déjà donné pas mal de fil à retordre, avec notamment des passages à base de sauts complètement à la verticale prenant en compte la vitesse, l’angle et la gravité. À ce stade, on n'ose à peine imaginer ce que peuvent réserver les deux dernières séries, aussi bien en termes de tracés que de difficulté. Ce qui est certain, c'est que ceux qui aiment mettre leur dextérité à l’épreuve seront, à n’en pas douter, comblés.
TMT propose également de nombreux modes de jeu en multijoueur local, avec un esprit nettement plus orienté Party Game. En sus du classique mode arcade, on y trouve le Hotseat - qui consiste à essayer de battre le meilleur temps de son adversaire en jouant chacun à son tour avec une jauge d’essence limitée -, le jeu en écran splitté jusqu’à quatre avec les collisions actives, mais aussi quelques modes cachés déblocables à l’ancienne via un code. On trouve également le mode en mono-écran, qui reprend les règles des jeux Micro Machines où il faut tenter de rester à l’écran pour conserver ses vies, ou le Stunt qui donne la possibilité de faire pivoter son bolide dans tous les sens pour faire des figures et marquer des points pour débloquer du turbo. Il y a aussi le mode Smash nécessitant le martelage rapide de touche façon Track & Field, ou encore la course avec items à la manière d’un Mario Kart. Bref pour résumer, de quoi largement égayer vos soirées entre amis. Surtout que certains de ces modes (dont la campagne solo) peuvent être joués en "Double Driver", où chacun des 2 joueurs contrôle 50% du véhicule. Un exercice qui demande une excellente coordination. Cela peut paraître étrange sur le papier, mais le fou rire est garanti. Enfin, il y a bien entendu un multijoueur online que nous n’avons pas eu l’occasion d’essayer, mais qui contiendra 4 modes, dont le très populaire Time Attack, ainsi que des courses permettant d’accueillir jusqu’à 100 joueurs en simultané, entre autres.
Parmi les autres features que propose TMT, mentionnons le garage, qui permet de personnaliser ses voitures et casques via une flopée de motifs (environ 250) déblocables en jeu. Côté sonore, les musiques se permettent une petite originalité avec plusieurs options activables en cours de partie, dont une qui adapte la bande son en fonction de son parcours et où, par exemple, chaque nouveau checkpoint ajoute une nouvelle boucle au morceau. Terminons avec le Trackbuilder qui, comme son nom l’indique, permet de créer ses propres circuits et de les partager avec la communauté. Il dispose de plusieurs catégories, allant du mode aléatoire entièrement généré par la machine au mode avancé comprenant un maximum d’outils pour créer les circuits les plus complexes, en passant par les modes débutant et normal pour ceux qui veulent construire leur piste sans trop se prendre la tête. Comme si le contenu n’était pas déjà suffisant, ce partage de pistes créées par les joueurs promet une durée de vie quasi infinie grâce à sa communauté. Un dernier point sur la partie technique, dans sa mouture PS4, le jeu affiche un visuel plutôt fin, détaillé et coloré avec un éclairage et une ambiance assez convaincants, l’ensemble tournant en 60 fps malgré quelques rares chutes et problèmes de tearing lors des changement de caméra les plus violents - du moins dans cette version preview. À noter que le titre devrait être compatible avec les casques Oculus et PlayStationVR, et vu l’architecture de certains circuits, croyez bien qu’il faudra avoir le cœur bien accroché.
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