Après un premier épisode sympathique mêlant l’univers de Dragon Quest et des mécaniques de construction « à la Minecraft », Dragon Quest Builders 2 est de sortie sur PS4 et Switch, et c’est sur la console de Nintendo que nous avons pu découvrir le jeu. On vous rappelle qu’une démo est disponible si vous voulez vous faire votre propre avis.
Après avoir brièvement créé votre bâtisseur – cela se limite aux choix du sexe puis de la couleur des cheveux et des yeux – vous vous retrouvez embarqué dans un bateau en compagnie de personnages très peu fréquentable. En guise de tutoriel, le capitaine vous fera exécuter quelques taches basiques, comme ramasser des morceaux de bois au sol, ranger des tonneaux ou crafter quelques torches pour éclairer le navire. Après quelques péripéties, le navire va traverser une tempête et subir de gros dégâts, provoquant son naufrage. Vous vous réveillerez seul sur une plage et ferez rapidement la connaissance de Malroth, un drôle de garçon qui pense d’abord avec ses muscles, puis de Lulu, une autre rescapée du naufrage. Ici encore, cette dernière vous fera accomplir quelques petites quêtes, qui prendront comme sur le navire la forme de tutoriels simple. Au programme, la construction d’une pièce, d’un feu de camp et de lits pour se reposer.
Au fur et à mesure de votre progression dans le jeu, vous pourrez ainsi découvrir tout un tas de nouvelles mécaniques de jeu et de nouvelles recettes de crafting qui vont vous permettre de créer de nouveaux objets. Par exemple, récupérer des herbes sèches pour construire des paillasses pour vous reposer, ou encore utiliser du bois et de l’huile pour créer un feu de camp, ce dernier vous permettant de cuire des aliments et ainsi vous nourrir. La liste des possibilités étant assez longue, il est appréciable de pouvoir les apprendre tranquillement et de ne pas être submergé d’informations dès le départ de l’aventure. En plus de votre capacité personnelle de bâtisseur, vous devrez également affronter de nombreux monstres, du légendaire gluant en passant par des ennemis bien plus coriaces. Bien évidemment, ces monstres possèdent des éléments parfois indispensables à la création de vos recettes, il faudra donc ne pas hésiter à les affronter.
Si vous avez joué au premier épisode, vous serez en terrain connu et l’apprentissage n’en sera que plus rapide et si vous êtes un nouveau venu dans la série Builders, vous pouvez sans problème débuter avec ce deuxième opus. La connaissance de l’univers de Dragon Quest n’est également pas nécessaire et ne sera pas un frein à votre découverte du jeu. En plus de l’île principale, vous serez également amené à visiter des îles supplémentaires, chacune ayant sa propre atmosphère ainsi que de nouveaux objets et recettes à récupérer. Plus loin dans l’histoire, vous ferez la connaissance de Barbebrune - toute ressemblance avec le Barbe Brune présent dans One Piece étant purement fortuite - qui va vous permettre de vous balader librement entre les différentes îles. On remarquera d’ailleurs rapidement que les habitants de ces différentes îles réagissent rapidement à vos actions de reconstruction, apportant un sentiment de satisfaction très agréable.
Doté d’une énorme durée de vie, Dragon Quest Builders 2 se veut également moins linéaire que son prédécesseur, vous pourrez découvrir certaines zones dans un l’ordre qui vous convient sans bloquer votre progression, ce qui est plutôt appréciable. Le titre n’est cependant pas exempt de tout reproche sur sa partie technique. En effet, la Switch a parfois bien du mal a tenir un framerate stable lorsque les décors et les ennemis se multiplient à l’écran. Nous sommes loin d’un jeu injouable bien heureusement, mais cela peut parfois être assez gênant surtout en mode portable. L’interface très claire ainsi que les menus offrent au joueur de nombreuses possibilités tout en restant très accessibles et bien pensés, la jouabilité est donc excellente, et on notera également la possibilité de passer en vue à la première personne. Enfin, la partie sonore est de très bonne qualité avec les musiques de Kōichi Sugiyama.
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