Comme il est étrange de voix apparaître les écrans annonçant Turn 10, Playground Games et Xbox Game Studios en lançant un jeu sur une console PlayStation. On avait beau avoir eu droit à Sea of Thieves, Grounded, Hi-Fi Rush ou The Pentiment, on a vraiment l'impression de passer un cap quand on parle de Forza Horizon 5, dernier volet en date d'une franchise historiquement attaché à l'histoire de Xbox et Microsoft. Bien sûr, ce portage PS5 arrive tout de même quatre ans après la sortie du jeu original sur les différentes consoles Xbox et le PC, mais on vous mentirait en vous disant que cela ne nous a pas fait un petit quelque chose. Puisque vous connaissez sans doute déjà toute les qualités de ce volet, notre review du jour ne sera sans doute pas indispensable, mais on vous invite tout de même à y jeter un rapide coup d’œil, ainsi qu'à notre vidéo de gameplay haute qualité.
Avec déjà cinq épisodes à son compteur, la série Forza Horizon est bien installée dans l'esprit des joueurs, tant et si bien qu'il est finalement assez difficile d'aborder l'écriture de cette review sans tomber dans la redite. La nouveauté, qui n’est cependant pas anodine, c’est que c’est la première fois que la série arrive sur une console concurrente, et qu’un nouveau public s’offre désormais à elle. Si on compare cet épisode aux précédents, rien n'a véritablement changé en termes d’ambiance, de game design et de conduite. Vous êtes convié à un nouveau festival et après les USA, le combi sud de la France-Italie, l'Australie et enfin le Royaume-Uni, c'est au Mexique que vous allez poser vos pneus. Un espace de jeu assez varié qui va d'ailleurs reprendre certains aspects des anciennes destinations, comme le désert, les canyons ou les ruines historiques. L'introduction donne le ton sans réellement surprendre, d'une part parce qu'aujourd’hui, la plupart des joueurs la connaisse, et d'autre part parce que la formule Playground Games ne varie pas d’un iota dans ce nouvel opus. Le studio est en effet passé maître dans l'art de mettre en scène des courses scriptées spectaculaires qui s'appuient généralement sur des cascades vertigineuses et une vitesse de défilement de l'image à décoiffer un Olmèque dans les Mystérieuses Cités d'Or. Mais on a beau connaître la recette du studio britannique sur le bout des doigts, impossible de résister à l'appel du bitume et des chemins de terre. Oui, l'ambiance m'as-tu-vu branchée ne sera toujours pas du goût de tous, mais on reste dans un ton nettement plus supportable que dans un Riders Republic par exemple. Comme dans les précédents opus, l'argent et les voitures coulent à flot dès le début du jeu, les joueurs PlayStation ayant investi dans l’édition Premium ayant en plus droit à quelques bolides supplémentaires d’entrée de jeu. La progression se déroule donc de manière fluide, sans pénaliser le joueur pour ses défaites, avec un niveau de difficulté totalement paramétrable (ce qui influe toujours sur le total des gains obtenus à l'issue d'une course). À ce titre, l'IA souffre toujours un peu d'un comportement adaptatif qui peut s'avérer un brin agaçant. Ainsi, une fois dépassée en mode moyen (ou juste au-dessus), elle reste souvent collée à nos basques sans oser le dépassement, mais dans les difficultés supérieure, il n'est pas rare de voir le premier prendre le large même s'il ne dispose pas d'un véhicule plus rapide que le nôtre. En conduisant bien, il reste possible de le rattraper évidemment, mais quelques erreurs cumulées peuvent vous empêcher de le rattraper. Heureusement, l'utilisation du rewind permet de corriger les mauvaises trajectoires pour éviter de devoir recommencer l'épreuve en cours quand on vise absolument la première place partout. Une option que l'on peut tout aussi bien désactiver pour gagner encore plus d'argent et éviter la tentation.
Si la structure du jeu reste très proche de ce que l'on connaît déjà, elle varie légèrement des précédents tout en s'en inspirant un peu. En effet, à votre arrivée au Mexique, vous allez devoir engranger de l'expérience pour débloquer petit à petit les différentes zones du festival, chacune étant dédiée à une discipline spécifique : Baja, course sur terre, sur asphalte, course de rue (de nuit), défis routiers (zone de drift ou de vitesse, sauts uniques, radar, etc.). À ces différentes antennes, il faut évidemment ajouter la toute première, qui correspond au centre névralgique de tout le festival. Quand on a récolté suffisamment de distinctions (en réalisant tout un tas de choses allant de l'exploration aux victoires en course en passant par des achats - par exemple), on nous demande de choisir une expédition parmi ces six antennes. Les expéditions s'apparentent plus ou moins à ce que Forza Horizon 2 appelait les road trips, à la différence près qu'ici, tout est scénarisé. On accompagne donc généralement un personnage jusqu'au lieu du festival consacré à la discipline choisie et on est parfois amené à accomplir diverses tâches, avec à l'occasion des activités à remplir dans une zone donnée (activer un appareil, prendre une photo, atteindre le sommet d'une pyramide, etc.). Quand une nouvelle antenne du festival est débloquée, vous avez encore la possibilité d'accéder à d'autres types d'événements (toujours en faisant progresser votre barre de distinctions) comme les histoires par exemple. Dans le but de proposer un maximum de variété, Playground Games a en effet intégré des petits morceaux narratifs qui se divisent en plusieurs segments de gameplay autour d’une même thématique. N’allez pas vous imaginer que le fond de ces récits vole particulièrement haut, il y est par exemple question du passé de pilote d’un certain Papa Fernando qui va vous lancer sur les traces de son véhicule de prédilection, une vieille Coccinelle qui passera par différentes formes en fonction des chapitres joués. Ces histoires vous donneront aussi l’occasion de rendosser votre costume de cascadeur pour un film (une activité déjà croisée dans l’épisode précédent), de suivre une photographe pour lui ramener des clichés de statues historiques, ou encore de faire vos preuves au volant pour un catcheur mexicain. Parmi les activités liées à chacun des festivals, vous trouverez bien sûr les showcases, ces courses scriptées qui opposent le joueur à des véhicules improbables (Monster Truck, train, avion, jet-ski) et qu’il est généralement assez difficile de perdre à moins de s'y prendre très mal. Ce sont sans doute ces séquences qui sont les moins réussies du lot tant elles ne surprennent plus vraiment après cinq volets. Les fans continueront d’y trouver leur compte à n’en point douter, mais de notre côté, c’est sans réelle passion que nous les avons découvertes cette année.
Pour le reste du contenu solo, eh bien vous savez déjà plus ou moins à quoi vous attendre si vous connaissez la série et que vous avez suivi la couverture des deux excellents DLC sortis sur Xbox et PC (Hot Wheels et Rally Adventure), intégrés d’office à la version Premium PS5. Les épreuves s’accumulent au fur et à mesure de la montée en niveau, habillant la carte au point de la rendre moyennement lisible d’ailleurs, mais comme un système de filtre existe pour y voir un peu plus clair, ce n’est jamais gênant. Comme d’habitude, le jeu propose un habile mélange entre des courses sur circuit fermé et des spéciales (off-road ou non) où il faut obligatoirement passer par des checkpoints et batailler dur pour obtenir la première place (du moins dans les niveaux de difficulté supérieurs). Il est toujours possible d’acquérir une ou plusieurs maisons de différentes tailles et qui viennent parfois avec quelques bonus (comme une ou plusieurs roues de gain à faire tourner). C’est chez vous (ou dans chacune des antennes du festival) que vous pourrez admirer vos voitures dans le mode Forza Vista, les personnaliser, les mettre en vente ou acheter de nouveaux modèles, mais encore une fois, on nage en terrain parfaitement connu ici. C’est également le cas en ce qui concerne les sensations de conduite, toujours aussi excellentes avec une approche à mi-chemin entre l’arcade et un comportement réaliste, avec en bonus une gestion satisfaisante de la DualSense sur PS5. Opter pour une direction simulation ajoute un peu plus de subtilité dans la gestion des braquages et contre-braquages, désactiver l’ABS oblige à faire preuve de doigté au freinage sous peine de bloquer les roues et de partir tout droit, mais Forza Horizon reste avant tout un titre accessible où même les bolides les plus taillés pour la course sur route peuvent être maîtrisés en off-road. On y perd évidemment un peu en adhérence par rapport à un véhicule dédié, cela peut rendre certaines courses plus délicates de ce fait, mais à moins d’activer les dégâts mécaniques (qui ne touchent hélas que le joueur et non les IA), rien n’empêche de foncer tête baissée dans les champs au volant d’une Bugatti Veyron. À tout le contenu solo (que l’on peut évidemment pratiquer en coopération), il faut ajouter toute la partie multijoueur. Manque de temps oblige, nous n’avons pas vraiment eu le loisir de nous essayer à tout, mais nous allons tout de même évoquer une partie de ce qui est proposé dans ce cinquième volet. Pour commencer, des zones sobrement nommées Forza Arcade apparaissent régulièrement sur la map, invitant les joueurs présents à s’y rendre pour accomplir une série de défis coopératifs dans un temps donné. Le Forzathon est toujours d’actualité vous vous en doutez, avec un système de saisons et d’objectifs à remplir pour obtenir des récompenses (la Delorean en fait partie par exemple). Ces derniers sont assez variés, vous demandant de réaliser certaines tâches (avec un véhicule dédié ou non) en solo ou en multi. On peut bien sûr toujours créer ses propres courses et les partager, mais également préparer des défis “scénarisés” que l’on soumettra ensuite à la communauté (sauter sur une distance donnée, atteindre un certain score dans une épreuve de drift, etc., le tout avec une voiture fournie pour l’occasion). En un mot comme en cent, il y a largement de quoi faire avec l’aspect communautaire, sans compter que les clubs sont toujours au menu.
Bon, maintenant qu’il est établi que Forza Horizon 5 est tout aussi bon que les précédents opus et que cela n’étonnera personne, il est temps d’aborder la partie technique de ce premier épisode, qui avait ébloui plus d'un joueur à sa sortie sur Xbox Series S et X en 2021. Une jolie performance sachant que ce Forza Horizon 5 était également sorti sur la bonne vieille Xbox One (la Fat de fin 2013 et la S) et sur la plus solide Xbox One X, faisant de ce volet un épisode cross-gen au même titre qu’un autre Horizon (Forbidden West). Au risque de donner l’impression d’être un vieux 45 tours rayé, pas de surprises non plus de ce côté là, Playground Games avait accompli un travail d’adaptation assez phénoménal. Même sur la grosse brique noire de 2013 avec son disque dur d’origine, le rendu global forçait le respect pour une machine de cet âge. Assez logiquement, l’affichage maximal ne dépassait pas le 1080p, avec un système de résolution dynamique qui avait déjà fait ses preuves par le passé. Le filtrage des textures était certes limité, avec des détails nettement moins foisonnants dans les paysages lointains, les changements de LOD étaient aussi plus agressifs, mais tous ces compromis permettaient au jeu de conserver un framerate à 30 images par seconde fluide et agréable pendant les phases de gameplay. Sur Xbox One X, l’aliasing était nettement plus discret grâce à la 4K (elle aussi dynamique) et le jeu affichait un rendu très proche de celui de la Series X, en dehors des textures de sol bien plus floues. L’animation restait parfaitement fluide quelle que soit la situation et si ce n’est l’absence d’un mode performance à 60 fps, il n’y avait rien à regretter de cette version, qui prouvait une fois de plus combien le moteur de Playground Games était paramétrable et évolutif. Même si les différences visuelles existaient bel et bien entre les consoles d’ancienne et de nouvelle génération, ce qui choquait le plus tenait finalement plus aux écrans de chargement, beaucoup plus longs sur Xbox One et sur One X. Par exemple, sur One X, il fallait environ une minute trente pour aller de la page d’accueil du jeu à votre maison là où la version Series X n’imposait qu'une petite vingtaine de secondes. Il en allait de même pour le chargement des différentes épreuves (une quarantaine de secondes sur old gen contre dix environ sur Series X) ou le voyage rapide (quasiment instantané sur les consoles actuelles). On perdait donc très clairement en confort de jeu quand on pratiquait Forza Horizon 5 sur Xbox One, tout particulièrement pendant l’introduction du jeu où chaque changement de voiture imposait un temps de chargement plus ou moins long (nous n’avons pas pu vérifier si c’était aussi le cas sur One X). Dans les courses classiques en revanche, on profitait heureusement d’une expérience fluide et sans coupures intempestives. Pas de considérations de cet ordre pour les joueurs PlayStation puisque le jeu n'est disponible que sur la dernière console de Sony et non sur la génération précédente.
Sur la PS5 de base et sur la Pro, deux choix s’offrent à vous comme on en a désormais l’habitude. Dans les deux cas, vous profiterez cependant de la netteté de la 4K, mais libre à vous de lui adjoindre des graphismes plus poussés en 30 fps ou une fluidité accrue à 60 fps grâce au mode performance. Sachant que nous avions passé l’essentiel de notre temps de jeu sur le mode qualité à l’époque du test du jeu sur Series X, il va sans dire que l’expérience est parfaitement agréable, aussi bien visuellement que du point de vue du gameplay. Le 30 fps de la série est de toute façon légendaire pour son excellent rendu, mais compte tenu qu’ici, la version console profite enfin du meilleur motion blur possible, avec une vitesse d’obturateur allongée, le ressenti est encore plus impressionnant. Le pop-in, bien que présent parfois (sur l’herbe ou certains éléments du décor en arrière-plan), était beaucoup moins perceptible que dans le mode 60 fps sur Xbox, où le changement du niveau de détail des arbres se remarquait plus facilement lorsque la route défilait à plus de deux-cent kilomètres à l’heure. Le résultat est totalement identique sur la PS5 de base, à l’exception peut-être du fait que la résolution dynamique varie un peu plus fréquemment que sur Series X. Qu’à cela ne tienne, il suffit de se rabattre sur le mode qualité, qui atteint non seulement parfaitement son objectif de fournir une résolution en 4K, mais s’avère aussi moins abrupte dans les modifications du niveau de détail. Et si vous craignez que le fait de jouer à 30 fps ait une incidence négative sur la latence dans les contrôles, soyez rassuré, ce n’est pas le cas. Le studio britannique a toujours fait un excellent travail à ce niveau et ce cinquième épisode ne déroge pas à la règle. Reste que les bienfaits du 60 fps n’ont rien d’une légende urbaine, même si nous pensons qu’il est plus difficile de trancher entre les deux modes dans le cas de Forza Horizon 5 sur PS5. Très clairement, les mouvements de la caméra en mode drone sont moins “perturbés” par le motion blur dans le mode performance, ce qui donne à l’image un rendu plus net (mais aussi moins cinématographique) de ce fait. Mais les différences avec le mode qualité, bien que plus subtiles, ne s’arrêtent pas tout à fait là. En effet, il faut compter sur des effets spéciaux un peu moins précis et poussés quand on fait le choix d’un taux de rafraîchissement plus élevé. Les débris environnementaux sont par exemple moins nombreux au sol quand on s’y attarde un peu, mais rien d’aussi notable que la différence de gestion du LOD que nous évoquions plus haut. Le mode qualité est également le seul à proposer du ray tracing, mais cela se limite au mode Forza Vista et l’apport visuel est très anecdotique (car à priori limité aux reflets de la voiture sur elle-même). Au final, le choix est donc bien plus cornélien qu’il n’y paraît sur le papier à la base, mais comme il n’y a pas de réels impacts négatifs sur le gameplay dans les deux modes proposés, il s’agira surtout d’une question de goût ou d’humeur en fonction du moment.
Arrive cependant dans l’équation une nouvelle variable en la “personne” de la PlayStation 5 Pro, car si en effet cette dernière propose les deux mêmes modes graphiques, la puissance accrue de la machine lui permet de décrocher le titre de la meilleure version console du jeu à ce jour. En mode Qualité, on reste certes bloqué avec un rafraîchissement d’image à trente images par seconde, mais le ray tracing est désormais intégré aux phases de gameplay. Attention en revanche, n’allez pas croire que le studio en charge du portage a pu ajouter une prise en charge intégrale de la technologie. En effet, pour commencer, le ray tracing ne concerne que les reflets, et ensuite, seule la voiture du joueur est concernée, à savoir donc que certains éléments du véhicule que l’on pilote peuvent se refléter sur sa propre carrosserie, mais il faudra se contenter de cela car les voitures des concurrents n'apparaissent pas sur la nôtre (d'autres techniques comme les cubemaps ou le SSR restent d'ailleurs utilisées). Pour le reste du rendu visuel, il est difficile (impossible ?) de constater la moindre différence avec la version PS5 et la Xbox Series X dans ce même mode. Le mode Performance se trouve donc être le plus intéressant des deux si vous jouez sur PlayStation 5 Pro, et la raison à cela est toute simple : il correspond quasiment au niveau de détail (densité de végétation, particules, etc.) du mode Qualité à l'exception des textures, mais l’on profite malgré tout du meilleur rendu visuel possible sur console sans pour autant devoir sacrifier le 60 fps.Comme le framerate ne faillit jamais, inutile de vous dire que notre choix s’est cette fois rapidement porté sur ce mode graphique. Pour revenir à la réalisation de manière plus globale, on regrette toujours que les tempêtes de sable soient finalement si discrètes en dehors des séquences scriptées qui les mettent en scène. De même, ce que l’on pouvait déjà reprocher aux précédents épisodes est encore vrai dans Forza Horizon 5, dont le monde souffre une fois de plus d’un cruel manque de vie. Tout d’abord, en dehors des différents sites du festival, on ne croise quasiment aucun habitant sur la carte. On aperçoit bien certains d’entre eux penchés à leur balcon en ville (très bien fichue au passage, avec ses nombreux dénivelés, ses ruelles étroites et ses passages souterrains), mais à côté de cela, leur absence se fait cruellement sentir. Le trafic n’est pas toujours très dense non plus, surtout quand on joue en ligne, où les quelques joueurs croisés ne font pas illusion bien longtemps. Quand on passe hors ligne, on croise déjà plus de Drivatars, ce qui donne l’impression d’une circulation plus dense, mais cela implique de jouer seul sans interaction possible avec la communauté. Même la faune se fait assez discrète, puisqu’en dehors de quelques chiens et autres flamants roses, on croise très peu d’animaux dans le Mexique virtuel de Forza Horizon 5. Rien de bien dramatique vous en conviendrez, mais on aurait pu espérer un petit sursaut de ce côté avec l’avènement des consoles de nouvelle génération. Ce qui fait plaisir par contre, c'est la taille de la carte qui offre un terrain de jeu moins étriqué que dans les précédents volets. Les quelques courses qui demandent de faire le tour de la map ne s'étalent certes pas pendant des heures, mais elles ont le méritent de proposer un vrai dépaysement et de donner l'impression de voir du pays !
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