Les licences exclusives de Microsoft tentent de reprendre leur souffle en cette fin de cycle de la Xbox 360. Ainsi, après l’arrivée réussie de 343 Industries aux commandes de Halo 4 et la parenthèse Horizon de Forza Motorsport, c’est au tour de People Can Fly de rendre sa copie avec Gears of War: Judgment. Le développeur de Bulletstorm a choisi le prélude pour aborder le renouveau de la franchise d’Epic Games. Peu de risques sur le papier, mais quelques bonnes idées à l’arrivée. On vous explique tout dans notre review parsemée de vidéos en qualité Gamersyde.
Note : Toutes nos vidéos ont été capturées en mode normal à l'exception de la vidéo "Normal vs. Classified", capturée en mode difficile.
Premier plaisir dès l'ouverture de la boîte, pas de notice mais un code permettant de télécharger le premier Gears of War gratuitement. D'ailleurs en regardant la jaquette de Gears of War: Judgment de plus près, on s'aperçoit rapidement que Marcus Fenix est blond. Le doute nous assaille et on comprend vite que c'est Damon Baird qui sera au centre de cette nouvelle aventure, laissant les fans orphelins de leur grosse brute au bandana. C'est donc avec une certaine curiosité que nous nous sommes lancés à l'assaut de ce Gears of War: Judgment.
Kafka in, Marcus out
L’histoire principale débutée, nous nous retrouvons à Halvo Bay, quatorze années avant les événements du premier Gears of War. Damon Baird et son escouade sont accusés de crime de guerre et sont conduits dans un Palais de Justice pour comparaitre devant une cour martiale un peu particulière et expéditive. L’introduction cinématique très courte nous mène jusqu’au témoignage de Baird, dès lors, les choses sérieuses commencent. Encore lieutenant à cette époque, le blond à la voix rocailleuse défend sa version des faits en voix-off alors que nous commençons à arpenter la vieille ville en compagnie de la Team Kilo, composée d’Augustus Cole, Garron Paduk et Sofia Hendrik. Marcus Fenix n’est donc plus de la partie, remplacé par un Damon Baird des plus impétueux qui n’est plus cantonné à la place de mécanicien génial mais méfiant. Les différents protagonistes se succèdent à la barre et délivrent leur témoignage les uns après les autres. Cette alternance nous permet de jouer avec les différents membres de l’escouade Kilo, chacun apportant un tempérament différent. Si nous connaissons déjà bien l’histoire de Cole et Baird, l'inclusion de Sofia Hendrik et Paduk amène des points de vue assez originaux et bienvenus. Sofia, très académique, se révèle très obéissante envers la hiérarchie, alors que Paduk n’a rejoint que récemment le camp de la CGU puisqu’il était même dans le camp adverse (URI) lors des guerres humaines pour le contrôle de l’émulsion.
Les décors enflammés et les corps des civils qui jonchent le sol nous rappellent que, si la guerre dure depuis des décennies, son visage n’a changé que récemment avec l’émergence des locustes qui attaquent soldats et civils à chaque coin de rue. Néanmoins, quatorze années de guerre en moins se ressentent sur les décors. Concrètement, la direction artistique retranscrit cette idée en montrant une architecture moins abimée, plus neuve que dans les précédents épisodes, sans pour autant nous impressionner par la grandiosité des bâtiments. On traverse une ville, du musée à la base militaire, en passant par un quartier résidentiel et d’autres environnements sans jamais vraiment prendre de claque visuelle comme cela a pu être le cas sur le troisième épisode. Ce Gears of War: Judgment est artistiquement timide, trop timide. Les immeubles ont du mal à nous surprendre et on ne s’attarde que rarement sur certains paysages pour profiter de leur beauté entre deux abattages de larves. Pire, la narration souffre plus qu’elle ne profite de l’idée du procès. C’est tout de même dommage car sur le papier nous trouvions cela excellent. Les témoignages en fond sonore ne sont pas très bien écrits et remplacent en grande partie les cinématiques qui se font rares et courtes en cours de mission/témoignage, tout comme les échanges entre les soldats sur le terrain. Difficile dans ces conditions de se prendre à l’histoire, malgré les quelques rebondissements. D’autant plus que les scènes spectaculaires et les boss se font extrêmement rares.
Avant les armes, les larves
Néanmoins, (les fans nous contredirons) la série Gears of War n’a jamais été très réputée pour son scénario, alors nous allons tout de suite nous intéresser aux nouveautés de gameplay de ce Gears of War: Judgment. Nous faisons face, dès le départ, à la première innovation. En effet, une jauge et trois étoiles apparaissent dans le coin supérieur gauche de l’écran afin de mettre en place un système de scoring très cher à People Can Fly. Les missions déclassifiées permettent de faire monter cette jauge plus rapidement, mais c’est en variant vos exécutions que vous parviendrez à toujours obtenir un maximum d’étoiles. Les étoiles permettent de débloquer des bonus parfois conséquents, comme la campagne Aftermath qui revient sur les événements finaux de Gears of War 3 du point de vue de Baird. Les étoiles permettent aussi et surtout, pour les joueurs acharnés, de se mesurer aux autres joueurs via un classement en ligne. De quoi se faire mousser auprès de ses compagnons d'armes sans même avoir à passer par le mode multijoueur.
Les missions déclassifiées se matérialisent, après chaque checkpoint, sous la forme de logos Gears of War sur les murs. Une fois activées, elles changent les témoignages initiaux, et donc les événements des missions. Par exemple, au premier niveau, les rebuts classiques sont remplacés par des rebuts sombres. Si la mission se termine avec succès, on empoche des étoiles supplémentaires. Les changements apportés par ces missions varient : ennemis divers, restrictions d’arme, modifications de l’environnement et contre-la-montre... Tout y passe pour pimenter un peu notre expérience de jeu et offrir une bonne dose de rejouabilité. Concernant cette dernière, il faut aussi savoir que People Can Fly a mis en place un système de spawn intelligent (Smart Spawn System) permettant au jeu de s’adapter en fonction de votre niveau. Si vous êtes trop bon, des ennemis plus coriaces vous attendront au prochain affrontement et vice-versa. Le système influe également sur la tactique de combat des locustes après chacune de vos morts, faisant en sorte de ne jamais les voir agir de la même manière deux fois de suite lors du même affrontement. Difficile alors d’adopter une tactique fixe en vue d’un combat précis si les ennemis changent.
L’immersion souffre d’une narration hésitante, mais le rythme du jeu est lui beaucoup plus dynamique et on se retrouve très rapidement face à des hordes de locustes bien organisées. Une fois sorties de leurs puits d’émergence, elles mettent en place des couvertures de snipers, one-shoters ou mitrailleurs. Les Kantus soigneurs, hurlants, ou autres, viennent également en soutien des locustes de combat plus ou moins impressionnants. Les Rager, des locustes encore inconnus puisqu’ils disparaissent avant les événements du premier Gears of War à cause de leur insouciance, entrent en furie et vous chargent après avoir été touchés pas vos balles. Les tireurs à longue distance s’avèrent moins efficaces, mais également plus difficiles à atteindre car ils se mettent à couvert rapidement quand on oriente notre viseur dans leur direction. Les déplacements se font donc plus prudents dès lors que les tireurs d’élite larvesques sont de la partie. Pourtant, les combats, bien que plus longs, nous ont semblé moins compliqués, et nous nous sommes même surpris à ne pas user et abuser de la position de couverture. Faute peut-être à des ennemis moins coriaces qui ne nous achèvent quasiment jamais lorsqu’on se retrouve au sol (sauf dans la difficulté la plus élevée à débloquer), mais surtout grâce à une I.A. alliée plus efficace dans l’attaque et dans les soins.
Les changements dans le gameplay ne sont pas frappants mais rendent le jeu plus nerveux. Le changement d’arme est maintenant assigné à la touche Y, l’utilisation des grenades change aussi légèrement en devenant plus rapide, puisqu’en appuyant brièvement sur LB, la visée n’est plus obligatoire. En contrepartie, l’imprécision du système pousse souvent à tenir la pression plus longtemps pour voir apparaître notre si cher tracé prévisionnel en vue de placer la grenade exactement où on le souhaite. Toujours chez les grenades, de nouvelles font leur apparition et permettent un regain de santé. On découvre aussi rapidement un nouveau fusil à lunette, le Markza, doté d’une cadence de tir plus élevée que le fusil sniper classique, mais à la force de frappe bien moindre. Un autre fusil, le Breechshot, (qui est en fait une version modifiée du Markza auquel les locustes ont retiré la lunette de visée) fait son apparition. Tout comme d’autres armes lourdes qu’on vous laisse découvrir. Ces nouvelles armes, en provenance directe de l’arsenal de l’URI pour la plupart, apportent une bonne dose de précision et une certaine variété.
Syndrome de la tourelle
Des tourelles automatiques et des pièges à placer façon tower-defense, viendront vous épauler lors de certains affrontements par vague, qui ressemblent en tous points au mode horde des précédents Gears of War. Ces phases sont nerveuses à souhait puisque nous devons, en plus de nous battre, maintenir en état de marche nos défenses. Un compteur de temps qu'il est possible de passer via la touche select permet de reprendre un peu ses esprits entre chaque vague, et de réorganiser ses défenses. Ces séquences reviennent à un rythme (trop ?) régulier au cours de l'aventure, tentant d'y ajouter un peu de piment, mais ne s’avèrent finalement pas toujours des plus passionnantes. On se demande d'ailleurs si le problème ne vient pas justement de leur implémentation très scolaire dans les niveaux. Des niveaux très réguliers dans leur mise en scène, et évidemment terriblement linéaires. Les approches au combat s’en retrouvent donc assez réduites, surtout en mode normal où il est tout à fait possible de foncer dans le tas sans prendre de grandes précautions. Heureusement, le Smart Spawn System et les missions déclassifiées compensent un peu ce léger manque de variété des situations de jeu. Gears of War reste donc plus que jamais un shooter.
Sur le plan technique, il est toujours difficile de trouver des défauts visuels à la série Gears of War et Judgment n’échappe pas à la règle, se permettant même d’aller encore plus loin sur les effets de lumière. C’est donc sur la partie sonore que nous sommes allés trouver des défauts. En effet, le mixage sonore n’est pas des plus réussis sur la version française (la version originale n’est pas disponible dans les options), la voix-off des témoignages s’avère mal intégrée et recouvre souvent les bruitages et musiques qui, eux, sont très réussis et portent l’action tout du long. Le doublage n’est pas non plus un franc succès car rarement dans le ton et encore une fois mal mixé avec l’ambiance sonore. Peut-être allez vous préférer, comme nous, passer votre console en anglais pour bénéficier de la version anglaise dont vous pouvez avoir un aperçu avec nos vidéos. Les voix anglaises de Baird et de ses coéquipiers se retrouvent immédiatement plus adaptées au ton des dialogues et à la personnalité des personnages. Malheureusement, impossible de bénéficier des voix anglaises et des sous-titres français en même temps...
Autre point qui fâche, les animations n’ont pas évolué et dépareillent sévèrement face à la concurrence indirecte des autres jeux à la troisième personne. La lourdeur des déplacements, marque de la série, en devient même gênante lors des combats rapprochés et on aimerait voir les Gears effectuer facilement des éliminations discrètes dans le dos des ennemis. Même l'attaque à la tronçonneuse pourra agacer ceux qui, comme nous, la trouve parfois un peu longue à sortir, laissant le personnage immobile et en position potentiellement délicate. Sans aller jusqu'à devenir aussi souple qu'un Batman Arkham City, le corps à corps mériterait donc une petite refonte histoire de gagner un peu en souplesse. Le système de couverture est quant à lui toujours aussi parfait et la précision des nouvelles armes rend les affrontements un peu moins brouillons. À signaler également un unique bug de script au cours de nos parties, bug bloquant qui nous a empêché de continuer une mission, nous obligeant donc à retourner au dernier checkpoint. Pas de quoi crier au scandale cela étant, puisqu'aucune autre mauvaise surprise de ce genre n'est venue s'inviter à notre review.
I believe larve can fly
L’histoire principale terminée en solo, nous avons décidé de nous frotter à Aftermath directement en coopération. Malheureusement, nous nous sommes vite rendus compte que cette campagne bonus ne bénéficiait pas des missions déclassifiées, et il faut bien avouer qu’après avoir achevé la campagne principale, leur manque se fait vite sentir. Dans la liste des absents, on peut signaler aussi le retrait du scoring et on se retrouve finalement face à une interface en tous points semblable à celle de Gears of War 3. Cela tombe bien puisque cette campagne additionnelle se place en parallèle à la fin de la trilogie. Marcus Fenix demande à Baird de trouver un bateau et c'est là que le joueur prend les choses en main. Accompagné de Cole et Carmine, on retrouve rapidement nos marques dans ces décors apocalyptiques toujours aussi impressionnants. Pour faire le compte, c’est le surprenant Paduk qui rejoint l’escouade et c'est là qu'on se rend compte à quel point son personnage est totalement sous-exploité dans la campagne principale de Jugment. En effet, le soldat à l’accent russe a connu un parcours assez chaotique que l'on vous laisse le soin de découvrir en parcourant le titre de People Can Fly.
Cette sous-exploitation du personnage se ressent très vite, car contrairement à Judgment, la narration de Aftermath se tient parfaitement, dans la droite lignée de ce que le troisième épisode a pu proposer, et les dialogues sur le terrain se font bien plus présents. C’est de nouveau à Halvo Bay que se retrouve l’escouade, mais la ville est en ruine depuis le raz-de-marée provoqué par la chute de Jacinto. Des laissés pour compte tentent d’y vivre par leurs propres moyens mais l’émulsion dégagée par l’usine de forage a transformé certains humains, de la même manière que les locustes. L’atmosphère est donc très pesante et dénote totalement avec Judgment. Bien plus réussie, elle se tient dans la droite lignée de Gears of War 3, au point de se demander si cet Aftermath n’était pas à la base un DLC prévu pour le jeu d'Epic. Néanmoins, quelques nouveautés agréables subsistent, comme l’arrivée des Rager, qui provoquent d’ailleurs une réaction assez cocasse, ou l’utilisation rapide des grenades et du changement d’armes. Enfin, les humains lambents modifient considérablement le déroulement des combats de par leur agilité. Les situations sont assez variées et les scènes spectaculaires sont de la partie. Bien que très courte cette mission bonus est à notre avis bien mieux construite que la campagne de Judgment.
La coopération, que ce soit dans Judgment ou Aftermath, ne modifie en rien l’expérience solo. Le remplacement de l’I.A par des humais est le seul changement notable. Comme dans les précédents épisodes, jouer avec des amis peut néanmoins rendre la tâche plus ardue en cas de mort, l'IA ne se faisant jamais achever pour de bon par les locusts, elle. Après quelques missions à plusieurs, nous sommes donc rapidement passés au multijoueur pur qui promettait quelques nouveautés de taille, et nous n’avons pas été déçus. La Horde disparait au profit d’un mode Survie, qui consiste toujours à défendre à cinq, des points stratégiques face à des vagues de Locustes contrôlées par l’I.A. La différence se fait avec l’arrivée des classes, au nombre de quatre. Vous allez pouvoir jouer en tant qu’Ingénieur, Soldat, Éclaireur et Médecin sur les quatre cartes dédiées au mode de jeu. Chacune des classes s’avère indispensable et apporte une nouvelle dimension tactique. Mais c’est surtout le mode Invasion (OverRun) qui a attiré notre attention.
Mélange entre le mode Bestial et le mode Survie, il permet à deux équipes de 5 de s’affronter sur les grandes cartes du mode Survie. La confrontation entre les classes CGU et les Locustes est très surprenante car l’équipe qui contrôle les Locustes a la possibilité de jouer avec la quasi-totalité du bestiaire. Grenadier, Kantus, Ticker, Rebut puis, au fil des points débloqués par les frags et destructions, Mauler, Corpser, Serapede et même Rager. Les affrontements deviennent alors plus tactiques que jamais, puisque chaque classe ou espèce est vitale au bon déroulement des opérations. Les Ticker sont par exemple extrêmement efficaces pour saper les défenses de la CGU avant de pouvoir lâcher les bêtes plus féroces pour détruire l’objectif. C’est clairement le mode de jeu qui insuffle un vent d’air frais sur le multijoueur de Gears of War: Judgment. Les autres modes restent très classiques et ne bénéficient pas du système de classes, mais les quelques cartes (assez peu nombreuses) sont de toute beauté.
Verdict
Tous les commentaires (31)
Pour le reste je verrai une fois le jeu fini. ;)
M'enfin vu votre enthousiasme mitigé sur la campagne principale et sa narration, je vais attendre une baisse de prix, qui ne sera surement pas très longue à venir vu 2013. Le scénar n'est pas décoiffant d'originalité mais la série a une narration, un monde et des persos suffisamment bien foutu que je suive les événements. C'est pas le fort de PCF. Et effectivement les vidéos montrent un univers et une DA toujours sympathique mais pas du niveau de Gears 3 qui été quand même un putain d'épisode et un bon finish.
Marrant que vous ayez kiffé le mode OverRun, sur mes premières parties j'ai pas vibré. La map est pas terrible faut dire. Je vais maté votre vidéo -et les autres de toutes façons :p-
ps: Et je confirme qu'on pouvait déjà faire des lancers rapides pour les grenades ;). Pour la trajectoire fallait maintenir LT -la visée-.
Par contre déçu de cette campage qui préfère se la jouer scoring, j'aime bien les passages calmes où on nous laisse le temps d'admirer et de poser l'ambiance.
Comme le voisin du dessus aftermath me fait vraiment envie, pff je suis pas plus décidé que hier du coup, c'est malin...
Sinon il se passe quoi à 1:20 - 1:30 sur la vidéo de gameplay 2? Et le passage dans la poussière épaisse est bien sympa, c'est la version Declassified d'une mission normale si j'ai bien compris?
ps: Il n'y a pas de lens texture dans Aftermath on dirait, alors que c'est présent partout ailleurs. Fort probable que cette campagne ait suivi un dev à part -ou antécédent-.
De 1:20 à 1:30 il y'a des gaz toxiques qui altèrent notre vision, c'est aussi un effet des missions déclassifiées il me semble.
Sinon sur la vidéo Normal vs Declassified tu vois bien la différence avant/après.
Pour Aftermath je suis persuadé que c'était un DLC prévu pour l'épisode 3.
Je suis tout à fait curieux de la campagne d'Aftermath, qui semble selon vos dires, meilleur que la campagne de base :)
En tout cas, avec le peu de com' qu'il y a autour du jeu, on s'en doutait bien qu'il n'allait pas chambouler la série. Mais bon, tant que ça reste dans la moyenne de ce qui se fait.
Et évidemment, je n'adhère pas DU TOUT au system de scoring, que est à bannir surtout pour du solo... Ca ne doit pas être si pénalisant au final, si l'ont veut jouer à la campagne bonus, mais quand même, c'est définitivement pas mon truc :/
Aftermath est une mission très intéressante, mais elle est aussi plutôt courte. (1h30 je pense) donc meilleure que la campagne de Judgment, peut-être pas, mais plus intéressante oui. :p
Orfeo> Du scoring optionnel -et bien foutu évidemment- devrait être obligatoire dans tous les solos tu veux dire :p. Comme ça, deux façons d'apprécier le jeu avec l'un qui peut prendre la relève si l'autre craint. C'est le scoring qui a donné tout sa saveur à Bulletstorm.
Alors en plus quand je vois le prix et le contenu du jeu ça me donne encore moins envie.
Pour le solo quand le jeu sera à 20€ ou si il y a grosse surprise et que mes collégues du live craquent dessus mais c'est mal parti.
Et puis dans les autres modes de jeu il n'y a pas de système de classe.
Vivement la nouvelle gen parce que y a plus grand chose à manger là.
Par contre, lui comme Puyo n'ont pas du tout été sensibles à Aftermath.
je m'étais refait le 2 et le 3 à la suite pour attendre ce 4 , mais bon, visiblement, il est pas du même niveau.
tant pis me dis je ! il y a le multi (le seul multi auquel je joue d'ailleurs) et...
5 maps pour les modes classiques ? oO
c'est une blague ?