Après une preview encourageante, Ghostrunner 2 revient sur Gamersyde et vous allez enfin avoir le droit à un verdict final. Pour l'occasion, on vous invite à suivre notre GSY Offline d'un peu moins d'une heure et de lire notre avis condensé en quelques lignes si ce format vous convient mieux. En bonus, une vidéo de gameplay montrant divers passages du jeu dans sa version PlayStation 5 et dans le mode Performance. Si vous avez eu l'occasion d'essayer la démo du jeu, on attend également vos retours dans les commentaires.
La plus grosse nouveauté tient bien sûr à la présence de la moto, qui ne se contente d'ailleurs pas de petites séquences ponctuelles comme la démo pouvait le laisser penser. Une fois récupéré, l'engin va en effet permettre au héros de quitter la ville et d'explorer ses environs. Le jeu a beau rester tout aussi linéaire à partir de ce moment-là, on se retrouve régulièrement obligé de descendre de moto pour explorer une zone, à la recherche d'un moyen de débloquer le passage pour continuer sa route sur le deux-roues. Il arrive même que l'on soit libre de choisir l'ordre dans lequel s'acquitter des objectifs donnés, et donc de décider de l'endroit vers lequel on va se diriger ensuite. La conduite est d'une précision redoutable malgré la vitesse (on dispose aussi d'un turbo), on enchaîne les moments de bravoure et les cascades, tout cela le plus naturellement du monde. Le gameplay à pied est évidemment tout aussi nerveux, bien que nous trouvions toujours la course du héros un peu trop lente. À la manette, la précision est obligatoirement moindre par rapport au combo clavier-souris, pour lequel le jeu semble avoir été pensé à la base. On s'en sort malgré tout, mais pas sans mal parfois. Impossible d'en vouloir aux développeurs pour cela néanmoins, les contrôles ayant été parfaitement adaptés à la manette, avec un feedback satisfaisant au niveau des vibrations qui plus est. De plus, même au pad, on ressent parfaitement l'énorme marge de progression. La qualité d'image très moyenne en mode Performance est en revanche plus critiquable, d'autant que les autres modes graphiques ne font pas vraiment beaucoup mieux à ce niveau. Sans surprise, celui privilégiant la qualité manque trop de fluidité pour être conseillé, du moins sans VRR. On finit par s'en accommoder, mais la DA et l'univers sont tellement réussis qu'il est dommage de ne pas pouvoir profiter d'un rendu à la hauteur. On s'étonne donc que le review guide indique que les modes Qualité et Performance proposent pourtant une image en 4K upscalée. Clairement, l'outil de reconstruction ne fait pas beaucoup illusion et on imagine que c'est à cause d'une résolution native trop basse au départ.
Pas de quoi bouder son plaisir pour autant, Ghostrunner 2 est une suite digne du premier volet qui devrait ravir les fans de la première heure, qui pourront de plus faire durer le plaisir en s'attaquant au mode roguerunner.exe. Ce dernier demande d'enchaîner plusieurs épreuves (combat ou plateforme), chacune permettant d'obtenir un bonus passif au choix utilisable dans la suivante. Le but y est d'atteindre la fin de la série débutée afin de remporter des récompenses (des skins pour les gants ou le sabre). Vous l'aurez compris, il y a largement de quoi faire dans ce second volet, qui parvient donc à faire mieux que son prédécesseur avec un certain panache.
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