Après des débuts un brin mitigés liés à certains choix éditoriaux, la série Hitman est parvenue à regagner ses lettres de noblesse en seulement 2 épisodes. La sortie de la conclusion de la trilogie était donc pour le moins attendue chez les fans de la première heure, et c'est non sans une certaine impatience que nous avons lancé Hitman 3 il y a maintenant quasi une semaine. Le mois de janvier étant celui des bonnes résolutions, on vous offre sur un plateau une nouvelle review accompagnée d'une version vidéo en 4K pour celles et ceux que les voix posées et mesurées ne rebutent pas. Pour les autres, on les dirige vers notre article complet, qui devrait largement satisfaire leurs besoins en lecture numérique.
Avec une approche narrative assez anecdotique à la base, la faute à la structure épisodique du volet sorti en 2016, on avait été un peu surpris par les quelques fulgurances de sa suite à ce niveau. On restait certes loin des velléités narratives de la majorité des jeux solo disponibles, ce que la présence de cinématiques en images fixes ne faisait que souligner davantage. Pourtant, les quelques petits développements plus personnels qui s'y déroulaient nous avaient agréablement surpris : l'identité du Client de l'Ombre, le lien entre Diana Burnwood et l'Agent 47, autant de petits fils dont on avait envie de découvrir les tenants et les aboutissants dans ce troisième opus. Bon, on ne va pas non plus vous survendre le scénario de cette suite, puisqu'il se contente de suivre les traces de ses prédécesseurs, mais on peut au moins vous affirmer qu'il a bel et bien droit à sa conclusion, et que les révélations faites sur le passé du héros dans Hitman 2 ne restent pas sans conséquences. Vous apprendrez aussi ce qu'il va advenir de Providence, de l'ICA, de la Constante et des Partenaires, le tout au travers de séquences cinématiques réalisées en images de synthèse - à priori. Si l'on est heureux de dire au revoir à la narration construite à base d'images fixes, on ne peut pas dire que l'on se réjouit de la qualité technique des cutscenes de ce Hitman 3. Vocalement, il n'y a rien à dire, le doublage, en anglais, a été rondement mené (David Bateson est bien sûr de retour), mais quelle malheureuse idée d'avoir opté pour un format vidéo à l'affreuse compression d'image. Sur un écran moderne, difficile de ne pas faire cas des nombreux artefacts qui salissent le rendu au point de nous faire dire que les passages in-game sont autrement plus beaux (et nets). On a beau dire que l'histoire des Hitman n'est pas au centre des préoccupations des joueurs, on regrette tout de même qu'IO Interactive n'ait pas cru bon les proposer en en meilleure qualité, ce qui n'aurait probablement pas alourdi le poids du jeu de manière déraisonnable - par rapport à la concurrence du moins. Cela n'empêche évidemment pas le joueur de profiter du contenu narratif de ces passages, mais au regard du reste de la réalisation (sur laquelle nous reviendrons en fin d'article), on était en droit d'en attendre un peu plus en ce début 2021.
Comme dans les deux jeux précédents, l'Agent 47 va se voir offrir un passeport pour 6 destinations différentes, qui vont l'amener à mettre à profit ses talents d'assassin de l'ombre. Émirats Arabes Unis (Dubaï), Royaume-Uni (le manoir Thornbridge de Dartmoor), Allemagne (Berlin), Chine (Chongqing), Argentine (Mendoza) et la Roumanie (avec les montagnes des Carpates). Ce troisième volet reprend assez logiquement la formule des précédents, avec des niveaux vastes qui incitent à l'exploration, aussi bien pour en découvrir leurs moindres secrets que pour le plaisir des yeux. Marque de fabrique de la série, la foule est généralement très dense, avec moult invités/badauds qui offriront un large éventails de possibilités en termes d'identités à emprunter pour le tueur né que l'on incarne. Tel un jardinier qui évolue au sein de son domaine, 47 fera donc allègrement son marché pour récupérer les déguisements lui permettant d'atteindre ses cibles et les outils nécessaires pour les faire passer de vie à trépas. Seule véritable nouveauté de cet épisode, la présence d'un smartphone qui fait enfin entrer l'assassin à la pilosité contrariée dans l'ère 3.0. Grâce à cet appareil bien pratique, il va en effet être en mesure de pirater certains mécanismes pour passer outre certaines interdictions : utiliser une nacelle pour le lavage de vitre à Dubaï, ouvrir des conduits d'aération ou des portes électroniques dans le laboratoire de Chongqing, repérer des indices importants dans le manoir Thornbridge, etc. Le téléphone permet aussi accessoirement de prendre quelques clichés (pour le plaisir ou pour s'acquitter de certains défis), même si nous aurions aussi aimé pouvoir profiter d'un vrai mode photo pour immortaliser certains moments ou pour capturer la beauté des paysages traversés. L'Agent 47 n'est évidemment pas là pour jouer les touristes, mais l'exploration des lieux reste plus que jamais au centre de l'expérience, leur superficie n'étant pas loin de donner le tournis.
La grande taille des différentes cartes (du moins pour 4/5 d'entre elles sur les 6 disponibles dans ce troisième opus) n'est certes pas une surprise, le studio nous ayant habitué à cette formule depuis 2016, pour justifier le nombre plus limité de niveaux que par le passé tout d'abord, mais surtout pour permettre à la dimension bac à sable de prendre une nouvelle ampleur. Qui dit zones alambiquées riches en recoins dit approches multiples des situations rencontrées, qu'il s'agisse des objectifs de la campagne principale ou de ceux du mode Contrats (qui fait bien sûr son retour dans cette suite). La découverte d'une carte commence donc par son exploration, ce qui va main dans la main avec l'importance d'observer son environnement pour mieux se l'approprier, mais aussi avec l'intérêt tactique de découvrir les habitudes de celles et ceux dont on doit se débarrasser. Rien de bien nouveau pour les habitués nous direz-vous, et vous aurez raison, à l'exception peut-être du fait que ce nouvel opus propose tout de même plus d'environnements de bonne envergure que dans Hitman 2. Dernière mission mise à part, Dubaï est sans doute la carte la plus limitée en termes d'espace, car construite toute en verticalité, gratte-ciel démesuré oblige. C'est d'ailleurs sans doute pour cette raison qu'elle ouvre l'aventure, de manière à faire commencer le joueur en douceur, même si l'habituelle zone de tutoriel des deux précédents jeux est toujours disponible pour les nouveaux venus. En revanche, il n'est pas dit que tout le monde goûtera au parti-pris du sixième et dernier chapitre, excessivement linéaire dans son approche (il n'aurait pu en être autrement compte tenu du lieu choisi). Court, bien moins riche en possibilités d'approche, il demeure efficace dans sa dimension narrative, et a l'avantage d'offrir une situation inédite à l'Agent trouble, mais mécaniquement, il se rapproche nettement plus de l'esprit Absolution que de celui du Hitman actuel pur et dur. Fermons la parenthèse "semi-déception" pour évoquer la 5e map qui, bien que suffisamment étendue pour donner satisfaction aux plus fouineurs, offre des chances d'éliminer les 2 cibles un peu trop rapidement à notre goût. S'il est clairement une mission sur laquelle on pourra ne pas passer trop de temps (même sans guidage), c'est celle-là. De l'intérêt d'y revenir plus tard pour en explorer toutes les autres possibilités...
En dehors de ces petits écarts de (mauvaise) conduite, l'évolution dans les autres cartes est un véritable délice. Comme dans les deux titres précédents, il est possible de suivre un certain nombre d'opportunités scriptées (librement ou non - le menu d'option permet toujours d'opter pour le type de guidage que l'on souhaite pour ces dernières, de complet à désactivé en passant par un choix intermédiaire), l'occasion parfois de suivre des trames narratives annexes aussi sympathiques que surprenantes. Par exemple, lors de notre passage à Dartmoore, la maîtresse des lieux (qui est aussi accessoirement l'un de nos objectifs de mission) a besoin d'un détective privé pour s'assurer que le suicide de son frère n'est pas un meurtre déguisé. D'assassin clinique et impitoyable, on peut dès lors passer dans la veste en tweed d'une sorte de Benoît Blanc local (du film Knives Out, À Couteaux Tirés, personnage joué par Daniel "007" Craig). Une enquête qui demande un peu d'investissement, le temps de fouiller les différentes chambres (celle de la victime et celles des suspects) et d'interroger tous les membres de la famille. Dans le niveau situé en Chine, on pourra participer à la visite guidée d'un complexe de recherche et en apprendre plus sur ce qui s'y passe et sur la technologie qui y est développée. Que l'on découvre ces opportunités seul (en laissant traîner une oreille indiscrète) ou avec l'aide du jeu (la fameuse icône verte qui apparaît au dessus des personnages concernés), les mener à bien procure toujours une énorme satisfaction. Notez cependant qu'après un retour apprécié dans Hitman 2, la célèbre valise de 47 se fait la malle dans ce troisième volet, même s'il est bien évidemment encore possible de sélectionner son équipement de prédilection (ou son costume) parmi une sélection (chiche au départ, puis de plus en plus importante à mesure que l'on débloque du contenu en réalisant les nombreux défis d'assassinats). De même, si le point de départ d'une mission est imposé la première fois, on obtient des zones d'accès supplémentaires (voire de nouveaux déguisements) à condition de trouver de nouvelles possibilités pour arriver à ses fins.
Avant d'évoquer l'aspect purement visuel du jeu, commençons déjà par revenir sur le reste de la partie technique. Certains avaient mentionné avoir rencontré quelques bugs bloquants dans la version preview essayée en décembre dernier, mais de notre côté, nous n'avons heureusement pas trop rencontré de problèmes de ce genre. Nous avons bien croisé quelques bugs, mais ils se sont généralement contentés de faire dans le visuel. On pense par exemple à ces PNJ capables de passer à travers une porte coulissante automatique quand elle s'ouvrait trop tard, ou à un moment précis où l'un d'eux était censé porter un verre à ses lèvres avant de le reposer, alors que ledit verre n'avait en fait pas bougé de la table. Nous avons aussi eu l'occasion de traverser une laverie où il ne restait que les tambours des machines à l’œuvre pour s'occuper des lessives des clients présents. Rien de bien méchant quand on considère le nombre de personnages affichés à l'écran en règle générale. Mentionnons tout de même un script qui ne s'est pas lancé quand nous enregistrions des extraits pour la review vidéo, nous empêchant de poursuivre l'opportunité en cours. Si nous avions critiqué la durée abusive des écrans de chargement dans Hitman 2, sachez qu'ils sont dorénavant bien plus véloces, ce qui permet de relancer une sauvegarde en quelques secondes seulement. Côté IA, pas de réels changements notables à l'horizon, on retrouve donc des PNJ que l'on peut duper aisément, mais qui sont également capables de contrarier les plans de 47. On a pourtant bien cru trouver une faille quand, après avoir pénétré dans un laboratoire secret par nous-mêmes et y avoir fait un grand ménage, nous en sommes ressortis pour suivre une opportunité histoire de prendre le jeu en défaut. Lors de la visite guidée de la zone par un personnage clef, nous avons tout d'abord pensé que le script ne s'adaptait pas à nos actions passées, ledit personnage nous montrant une employée qui devait se trouver derrière une vitre, dans une salle adjacente, alors qu'elle se trouvait en fait dans un placard un peu plus loin... Sauf que quelques minutes plus tard, alors que notre guide nous faisait pénétrer dans son bureau, cette dernière a fini par constater que quelque chose ne tournait pas rond en ne voyant pas certains de ses collaborateurs sur ses écrans de contrôle. Alors que nous pensions pouvoir continuer à nous jouer d'elle, voilà qu'elle mettait fin à notre entrevue et demandait à un garde de nous escorter jusqu'à la sortie. Comme dans Hitman 2, les vigiles ou employés ne donnent pas (toujours - cela arrive parfois et c'est quelque peu surprenant) l'alerte lorsqu'ils repèrent 47 dans une zone interdite d'accès, préférant le raccompagner en dehors du périmètre plutôt que de lui tirer une balle dans la tête.
L'épisode précédent proposait au joueur de choisir entre résolution et framerate, ce n'est désormais plus le cas. Alors que l'on devait forcément se contenter du 30 fps en augmentant la qualité de l'affichage, le mode donnant la priorité au nombre d'images par seconde ne s'était pas avéré très convaincant à l'époque, sur PS4 Pro du moins, avec des fluctuations régulières et un rafraîchissement qui oscillait autour des 45 fps là où la Xbox One X s'en sortait nettement mieux - malgré quelques baisses. Dans Hitman 3, nous n'avons pas décelé de ralentissements visibles, même sans utiliser notre Xbox Series X avec le VRR - pourtant compatible avec notre écran LG CX. Vous pourrez donc compter sur une expérience totalement homogène cette fois. Cette fluidité irréprochable ne signifie toutefois pas qu'IO Interactive ait dû faire des sacrifices sur la résolution puisque la version Xbox Series X tourne bien en 4K nativ ! Rappelons tout de même que sur Xbox One X, Hitman 2 proposait une expérience à 30 fps moins fluide en 4K que sur PS4 Pro, qui se contentait, elle, du 1440p. N'ayant pas vu tourner les autres versions du jeu, nous ne pourrons pas nous prononcer sur elles en revanche. L'animation du héros (et des personnages en général) faisait aussi partie des doléances que nous avions eu à l'égard du second volet, et si l'on est encore loin de ce dont certains studios sont capables à ce niveau, on note tout de même une légère amélioration de ce côté. L'Agent 47 ne reste même plus totalement immobile quand on ne touche pas la manette pendant quelques instants. Tout n'est pas parfait toutefois, certains mouvements restant encore assez étranges. On citera surtout les articulations des coudes du héros lorsqu'il est suspendu à une corniche et qu'il se déplace à la seule force de ses bras.
Grande réussite visuelle de Hitman 2, les reflets font leur retour, prouvant au passage que la technique du studio danois, aussi gourmande soit-elle, le reste moins que le Ray Tracing, tout en se montrant extrêmement convaincante. Qu'il s'agisse des immenses parois vitrées de l'immeuble de Dubaï, des nombreux miroirs disséminés dans les intérieurs ou des flaques d'eau dans les rues bardées de néons de Chongqing, il y a de quoi se rincer l’œil régulièrement. Nous nous sommes même parfois laissés surprendre par notre reflet, pensant qu'il s'agissait d'un témoin gênant, ce que seuls des jeux comme Control ou Spider-Man: Miles Morales (biberonnés au Ray Tracing) nous avaient fait ressentir avant. Et comme les performances du jeu ne semblent pas affectées le moins du monde par la technique utilisée par IO Interactive, que la foule soit dense ou non, leur choix s'avère très pertinent. Tout n'est pas parfait bien sûr, on remarque encore l'apparition tardive des ombres ou un LOD un peu trop visible, les visages des PNJ anonymes sont encore dupliqués de manière un peu trop évidente, mais les différents tableaux n'en pâtissent pas trop tant ils dégagent une belle impression de vie. Les zones où la foule grouille sont toujours aussi saisissantes par exemple, même si cela n'a rien de nouveau en soi, et surtout le travail sur le rendu de la lumière, sur les matières et les textures est excellent. Cela permet à chaque niveau de proposer une ambiance qui lui est propre, avec en bonus une intégration réussie du HDR. Le fossé entre le second épisode et le troisième n'est sans doute pas aussi majeur qu'entre l'opus de 2016 et sa suite (on rappelle par exemple que les animations des personnages éloignés étaient très limitées dans le reboot, problème qui avait été corrigé par la suite), mais Hitman 3 promet néanmoins de bien jolis panoramas à découvrir.
Tous les commentaires (35)
Mais merci aussi de l'avoir lu, d'autant que ce sont 2 textes distincts !
Ca n'a aucun intérêt à part le payer à prix fort. C'est globalement le même jeu que le 1 et le second.
Les 2 premiers sont tous les 2 à 20€ chacun en ce moment sur le psstore en version gold..
Ca laissera le temps au 3 de baisser de prix et t'auras l'histoire/l'expérience dans sa globalité.
Ils disent même que c'est presque la meilleure façon d'entrer dans la série apparemment. :x
Dois-je plutôt acheter HITMAN 2 ?". Non, c'est un peu plus compliqué que ça. Il perd un petit point en raison d'un contenu un peu plus léger en matière d'intrigues, et parce que les ajouts opérés avec ce nouvel épisode sont légèrement moins marquants qu'ils ne l'étaient lors du passage à HITMAN 2. Mais étant donné son modèle économique si confus... euh, particulier, et le fait que chaque nouvel épisode applique rétroactivement les nouveautés à tous les précédents niveaux de la trilogie, il représente aujourd'hui la porte d'entrée rêvée pour tous les joueurs désireux de se mettre dans la peau de l'Agent 47.
Ils y découvriront un bac à sable d'infiltration extrêmement dense, un titre incroyablement modulable et exigeant qui s'adaptera à tous leurs désirs en matière de challenge et de difficulté, et qui est aujourd'hui passé maître dans l'art de créer des ambiances mémorables. Formidable créateur d'anecdotes, ennemi juré des complétionnistes qui cherchent à tout prix le 100% et véritable "plateforme live-service" capable de revouveler l'intérêt des joueurs pendant plusieurs années, HITMAN 3 met un terme à l'une des meilleures trilogies de cette génération et se paye même le luxe d'en améliorer l'optimisation et la technique pour la rendre plus accueillante. Le résultat manette en main est un jeu tout simplement brillant, et vous auriez tort de vous en priver. Allez, va donc prendre ta retraite, 47, tu l'as bien méritée
Mais c'est dommage effectivement si IOI a fait ça.
Moi c'est pareil, j'avais acheté le premier sur xbox et là je continue sur ps5. Du coup je n'ai pas accès à Hitman 1. C'est assez dommage. On ne peut plus acheter également les niveaux 1 par 1. J'avais raté l'extension Hokkaido dans le premier qui est apparemment très cool. J'aurais bien aimé le faire sans avoir à racheter tout le jeu (même s'il ne coûte "que" 20€).
En tout cas Mad, je te conseille bien de commencer la trilogie par le début car elle n'a pas vraiment vieilli par rapport au 3. T'auras des niveaux bien sympas et colorés pour commencer.
Je suis définitivement chaud pour me faire cet Hitman, j'avais adoré le premier mais je n'ai jamais trouvé le temps de faire le 2 jusqu'ici donc à voir comment je procède pour aborder la suite.
Ce qui est sûr c'est que celui qui accrochera au trip Hitman "reboot" et qui a les 3 à faire en aura pour un nombre d'heures considérable.
Merci pour ce test.
Merci pour le test en tout cas !
J'ai 2 questions : y'a des modes de difficultés ? Es ce que le temps est limité pour faire les missions ?
Pas de temps limité pour les missions non, même si le temps que tu as mis est donné en fin de niveau. Cela dit, cela n'influe pas forcément sur la note puisque j'ai pu passer parfois deux heures sur une mission et obtenir 5 étoiles. De toute façon, la note ne sert pas à grand chose, si ce n'est qu'elle est liée à ce que tu as fait, et que ce que tu fais donne des points d'XP qui débloque du contenu (nouvelles armes, objets, zones de départ, etc.) quand on refait des missions. Il y a un classement en ligne (amis et global) si ce genre de choses te motive.
C’est spécial à comprendre leur système