Comme chaque année, 2K et Visual Concepts proposent une nouvelle version de NBA 2K pleine de nouveaux éléments et d’améliorations en tout genre. NBA 2K20 est donc la nouvelle itération dans la série, et nous avons désormais passé assez de temps sur le jeu pour vous donner notre avis. Pour rappel, le jeu sera disponible sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, Google Stadia et PC.
Considéré par de nombreux joueurs comme la simulation de Basketball ultime, NBA 2K existe depuis maintenant 20 ans, avec une première version sortie sur Dreamcast. Déjà à cette époque, le jeu avait laissé une impression incroyable avec ses graphismes superbes, sa jouabilité qui offrait à tout le monde de quoi s’amuser et sa durée de vie énorme. Au fil des ans, la série a évolué pour proposer de plus en plus de choses, aussi bien techniquement qu’au niveau du contenu avec des nouveaux modes de jeu. L’arrivée sur les consoles de la génération actuelle fut également une petite révolution, NBA 2K14 étant un des plus beaux jeux de lancement à l’époque de la Xbox One et de la PS4. Cette version 20 ne déroge pas à la règle, et en sus des classiques mises à jour de rosters, on remarque une nouvelle fois le soin apporté par les développeurs pour améliorer leur jeu sans cesse. Visual Concepts a depuis quelques années accordé beaucoup d'importance à la parole des joueurs en opérant des mises à jour constantes suite aux retours de la communauté, même si les choix finaux ne conviennent pas à tout le monde.
On le voit encore cette année avec des ajustements au niveau du jeu, avec un gameplay toujours aussi profond mais aussi un peu moins difficile à cerner pour un néophyte. Les possibilités sont bien entendu toujours aussi nombreuses, mais comme nous vous l’avions remonté dans notre preview du jeu, on s’amuse peut-être un peu plus rapidement lors des premiers matchs. On remarquera par exemple en attaque que nos coéquipiers auront plus tendance à bouger et tenter de se démarquer, même lorsque vous n’annoncez pas de systèmes de jeu ou que vous ne lancez pas un pick and roll. C’était un défaut récurrent de la série jusqu’ici, avec des joueurs souvent immobiles qui attendaient la balle autour de la ligne à 3 points ou de la raquette. Tout n’est pas encore parfait évidemment et le mouvement n’est pas constant, mais on se rapproche plus de ce que peuvent nous proposer les Warriors avec un jeu de mouvements et d’extra-pass plutôt que le modèle Rockets avec 4 plots qui attendent la pénétration d’un joueur pour recevoir la balle à 8 mètres du panier.
Pour le reste, on remarquera toujours la différence de niveau global entre une superstar et un role-player, certains joueurs étant d’ailleurs assez impressionnants comme le dernier MVP des NBA Finals Kawhi Leonard, très difficile à stopper en attaque et limite infranchissable en défense. Son duo avec Paul George fera des Clippers une des équipes favorites des joueurs cette année. Sur le plan des nouveautés, l’arrivée de la WNBA est un ajout très intéressant cette année, et on remarque le soin particulier apporté aux équipes féminines. Les joueuses ne sont pas simplement basées sur le même modèle que les hommes, et Visual Concepts ne s'est pas bêtement contenté d'inclure un mode de jeu un peu ralenti et moins « vertical » dû à la masse musculaire un peu moins importante chez les femmes. C’est vraiment un style de jeu différent et plus posé qui correspond vraiment à ce que nous pouvons voir dans la réalité. Candace Parker des Los Angeles Sparks et Breanna Stewart des Seattle Storm ont également beaucoup apporté pour la motion capture, ce qui rend les déplacements très naturels.
Autre gros morceau cette année, le mode carrière qui est encore plus cinématographique que jamais. Avec la collaboration de Springhill Entertainment, société de production fondée par un certain LeBron James et son ami Maverick Carter, tout a été fait pour donner plus d’ampleur à cette histoire. On croisera d’ailleurs par mal de monde du basket et de nombreuses stars viendront discuter avec nous, mais également des personnalités comme Idris Elba ou Rosario Dawson. Au final, on se rapproche réellement d’un film et rien n’est laissé au hasard. Le déroulement niveau gameplay reste lui assez classique, votre personnage évoluant au fil des matchs et s’améliorant dans les domaines que vous choisissez. On remarquera qu’il est d’ailleurs assez difficile et très long d’arriver à une note très élevée sans dépenser d’argent réel dans les Virtual Currency ou VC, nous y reviendrons un peu plus tard.
Le mode MonJoueur est un autre gros morceau dans NBA 2K, et cette année, la création diffère légèrement. Vous n’aurez pas besoin d’attribuer un « style » de jeu spécifique à votre joueur (meneur gestionnaire, scoreur etc…), mais vous devrez cependant privilégier différents domaines comme le tir ou la défense. Cela apporte ainsi plus de flexibilité à votre création, et vous pourrez d’ailleurs tester directement les effets de vos choix sur le terrain et ainsi vous apercevoir très vite si le style de jeu que vous avez privilégié vous correspond. Le mode MyGM 2.0 bénéficie également de quelques améliorations avec des dialogues à choix un peu mieux présentés et l’arrivée des points d’action : à chaque décision, vous allez piocher dans votre stock de points d’action. Vous serez ainsi obligés de donner la priorité à certains éléments et faire l’impasse sur d’autres, c’est donc à vous de définir vos priorités.
On découvre aussi une gestion des relations plus profondes. Par exemple, votre coach ne vous donnera pas accès à ses systèmes de jeu et autres choix tactiques dans un premier temps, il faudra d’abord entretenir une relation de confiance. Par contre, si vous réussissez à avoir une bonne relation avec lui, cela vous ouvrira la porte à la modification des tactiques pour les matchs. Reste le mode MyTeam, le « jeu de cartes » made in NBA 2K, avec ces innombrables cartes de joueurs actuels ou anciens. Comme pour le mode MonJoueur, il est tout à fait possible de progresser en jouant mais on atteint vite un palier et le spectre de la micro-transaction refait son apparition : votre équipe progressera bien plus vite en sortant la carte bleue. Ce modèle économique qui divise toujours autant et qui aura fait couler beaucoup d’encre est donc toujours aussi omniprésent dans NBA 2K20, vous voilà prévenu.