Après le portage récent réussi de Mario Kart 8 dans sa version Deluxe, qui suivait le retour en fanfare de Link dans Breath of the Wild, ou encore celui de Bomberman dans Super Bomberman R, la Nintendo Switch accueille bon nombre d’anciennes gloires du jeu vidéo avec plus ou moins de brio. Cette semaine marque l’arrivée d’un monument du jeu de combat, à savoir ULTRA STREET FIGHTER II: The Final Challengers. Après tant d’années, est-ce que le jeu garde toujours son aura d’antan ? On vous répond dans cette review accompagnée de quelques vidéos de gameplay.
Série culte du jeu de combat, Street Fighter fait partie depuis de nombreuses années désormais du paysage vidéoludique. Si le premier épisode était resté assez confidentiel, c’est à partir du second que la série a pris son envol, entre autres sur Super Nintendo. C’est donc avec une certaine nostalgie que les plus anciens d’entre nous se remémoreront les combats endiablés qu'ils ont fait endurer à leurs manettes. Jeu compétitif par excellence, le concept de la Nintendo Switch prend ici tout son sens : on détache les 2 Joy-Con, on en donne un à son adversaire, et le combat peut commencer ! Que cela soit en mode portable ou en mode TV, le jeu est très agréable à regarder et les graphismes, remis au goût du jour, sont tout à fait satisfaisants. Si le cœur vous en dit, vous pourrez également basculer sur les graphismes de la version originale qui, bien qu’évidemment moins aguicheuse, garde tout de même un charme certain.
Du côté des personnages, le choix sera sans doute difficile parmi les 17 combattants. Ryu, Ken, Chun-Li, Guile, Cammy, M. Bison, Blanka, Zangief, Dhalsim, Vega, Sagat, Balrog, Akuma, Fei Long, E. Honda, T. Hawk et Dee Jay offrent autant de style de jeu différents et de coups à maîtriser afin de prendre l’avantage. On notera également l’arrivée d’Evil Ryu et de Violent Ken pour venir étoffer le casting. Au niveau des modes de jeu, on note la présence du classique mode Arcade pour la partie solo du jeu, mais également d’une nouveauté intitulée "La Voie de Hado". Dans ce dernier, vous incarnez Ryu en vue à la première personne et devez réaliser les coups spéciaux grâce au gyroscope présent dans les Joy-Con. On déclenchera donc un Hadoken en lançant ses bras vers l’avant par exemple, de quoi se sentir totalement dans le kimono du personnage iconique de la saga. Sur le papier, cela semble plutôt amusant, mais dans la pratique cela devient malheureusement vite particulièrement répétitif. Si l'on ajoute à cela les quelques problèmes de reconnaissance des mouvements, on en aura vite fait le tour et l’envie se fera bien plus grande de passer au mode de jeu qui va rythmer vos futures soirées : le multijoueur.
Différentes façons de combattre à plusieurs vous sont proposées : il y a tout d’abord un mode coopératif où vous vous battrez aux côtés d’un ami. Un ajout très sympathique qui promet des combats, certes confus parfois, mais très amusants ! Il y a ensuite bien évidemment un mode versus, jouable en local et online. Si nous n’avons pas pu participer à des matchs via internet, les combats à 2 devant la télé sont toujours aussi mémorables, à condition que les 2 joueurs maîtrisent un minimum le jeu. Si le maniement des personnages avec les Joy-Con est acceptable, il est évident que l’utilisation d’un pad Pro, ou encore mieux, d’un stick arcade, est fortement conseillé pour les joueurs les plus aguerris. Hori ayant déjà annoncé l’arrivée d’un tel accessoire, cela sera à surveiller de près. Autre ajout de cette version Switch, la compatibilité avec les vibrations HD. Autant vous le dire tout de suite, nous ne sommes pas très convaincus par l'apport de ces vibrations, car si ce n’est ressentir des … vibrations tout ce qu’il y a de plus classiques, nous n’avons rien noté de foncièrement différent.
Pour les moins habitués au genre, ou pour faire découvrir le jeu aux plus jeunes, on note également la présence de contrôles "Lite". Il suffit alors d’appuyer sur des boutons présents sur l’écran tactile en mode portable pour déclencher des attaques spécifiques, ou bien sur un seul bouton si l’on joue avec un Joy-Con. On note également la présence d’une fonction replay qui, comme son nom l’indique, va vous permettre de sauvegarder vos exploits. Pour finir avec les spécificités de cette version Switch, l’Atelier permet de personnaliser les combattants en modifiant, par exemple, la couleur de leurs tenues. Des ajouts sympathiques qui apportent quelques nouveautés bienvenues pour ceux qui connaissent déjà le jeu sur le bout des doigts et qui auraient besoin d'une excuse supplémentaire pour craquer.
Tous les commentaires (10)
Et puis bon, moi j'ai un vrai métier à 37h par semaine, ça me laisse moins de temps pour les chercher que pour d'autres :p
Je vais pas être tendre, mais le fait d'avoir redessiner par dessus les sprites d'origine en HD accentue énormément le manque d'interval dans les animations (un peu comme la résolution des jeux 3D, plus elle est élevé et plus les framerate bas sont un problème) en plus d'introduire un tremblement désagréable.
Les combattant s'intègre toujours aussi mal dans les décors. Et en parlant des décors, je trouve que le tout fait vraiment plat, avec le minimum niveau scrolling. En basse def ça passait, en HD ça fait décors de carton avec des gros bloc taillé à la serpe (comme les sol qui sont coupé horizontalement de manière vraiment raide). Style jeu en flash en fait. Ca aurait pu être bien plus "organique" visuellement.
Les menus sont pas terribles et les écran de chargement carrément laid.
De plus tout manque de pêche, les couleurs pastel, les FX, et les musiques remixée qui arrivent à avoir moins de dynamique que les originales.
Ce remix est sortie il y a bientôt 10 ans. Et quasiment aucun effort n'a été fait.
Alors oui SF2 c'est un gameplay avant tout, et c'est toujours aussi fun a jouer, mais l’intérêt d'un remix HD c'est la maj visuelle, et je la trouve raté d'un point de vue DA (indépendamment de la quantité de travail fournie).
Capcom est un énorme studio et SF2 est le joyau de sa couronne, ils pourraient bien mieux le polir.
La sanction devrait être sans appel
MOI PAS COMPRENDRE