Après son annonce en février, nous attendions la date de sortie définitive de The Legend of Zelda: Skyward Sword HD, et c’est pendant le dernier Nintendo Direct que nous avons pu apprendre qu’il sera disponible le 16 juillet sur Nintendo Switch. Voici notre review du jeu accompagnée d’une vidéo de gameplay maison.
The Legend of Zelda : Skyward Sword HD est un remaster haute définition du jeu sorti sur Wii en 2011 : The Legend of Zelda : Skyward Sword. Cette version optimisée pour la Switch arrive avec des performances améliorées, un nouveau système de commandes par boutons mais aussi diverses améliorations de confort. Au cours d’une épopée qui vous fera découvrir les origines de l’épée de légende, l'histoire la plus ancienne dans la chronologie des jeux The Legend of Zelda retrace les aventures d'un chevalier habitant Célesbourg. Celui-ci part donc explorer les cieux et le continent situé sous les nuages à la recherche de Zelda, son amie disparue. La principale originalité du terrain de jeu de Skyward Sword résidait dans la présence de deux mondes bien distincts : le premier au-dessus des nuages, le deuxième en dessous.
En tant que chevalier de Célesbourg, votre village de départ, vous serez amené à vous déplacer dans les airs sur le dos de votre célestrier, un animal ressemblant à un gros oiseau. Il va ainsi vous permettre de vous déplacer d’îles (flottantes) en îles, mais également de rejoindre certains points précis pour passer sous les nuages, et découvrir le monde de la surface composé de forêts, de déserts ou encore de terres volcaniques. Cependant, n’allez pas imaginer que ces phases de vol soient l'une des composantes essentielles du gameplay, un peu comme les voyages en bateau de Wind Waker. Dans Skyward Sword, ces voyages à dos de célestrier ne représentent finalement qu’un simple déplacement et vous ne devriez y rencontrer aucune difficulté. L’exploration n’étant pas vraiment l’intérêt principal de ces phases de jeu, on préfère donc prévenir les plus flâneurs d’entre vous.
Le déroulement du jeu est assez classique si vous êtes un habitué de la série, chacune des "régions" renfermant un grand donjon rempli d'ennemis, différents trésors mais aussi des énigmes variées. Puis, en récupérant divers équipements, vous pourrez rendre votre progression plus simple et plus agréable : l’arc et les bombes sont bien évidemment de la partie, mais pas seulement. On notera par exemple la présence du scarabée, un accessoire attaché à votre poignet qui pourra s’envoler pour transporter des objets. Le grappin, qui pourra s’agripper à différentes surfaces et vous donner accès à des zones inaccessibles, ou encore le Parachâle, une étoffe confectionnée par Zelda qui vous évitera de subir des dégâts après une chute ou vous permettra d’atteindre des passages en hauteur en utilisant des courants d’air.
Dès les premiers combats, vous pourrez découvrir une des premières améliorations de cette version Switch : une maniabilité basée totalement sur les boutons de la manette, et plus seulement sur la reconnaissance de mouvement. En effet, l’épisode original sur Wii nécessitait l’utilisation de la Wiimote et de ses capteurs, chaque coup d’épée devant être mimé par le joueur pour voir Link s’exécuter à l’écran. Même si la détection de mouvement fonctionnait bien à l’époque, de nombreux joueurs n’avaient pas apprécié cette maniabilité particulière, et on imagine que ce mode de jeu traditionnel ajouté dans cette version Switch devrait leur convenir mieux. On rassure cependant celles et ceux qui aiment agiter leurs bras devant l’écran, un mode de jeu utilisant les commandes par mouvements via Joy-Con est toujours présent, le Joy-Con gauche étant lié à votre bouclier, et le droit à votre épée.
Ce fameux mode qui utilisent les boutons est évidemment plus calme et posé, mais bénéficie tout de même de quelques subtilités. Le joystick droit est utilisé pour manier votre épée : si vous l’inclinez brièvement vers la droite, vous donnerez donc un coup de taille se dirigeant vers la droite, et même chose si vous dirigez votre coup vers la gauche. En appuyant sur le stick analogique, vous donnerez un coup d’estoc, et vous pourrez même déclencher la fameuse attaque circulaire de Link en enchaînant rapidement vers la gauche, la droite puis la gauche. Toutes ces attaques devront être bien maîtrisées car il sera nécessaire de les utiliser au bon moment pour défaire la garde de vos adversaires, nombre d’entre eux étant capables de se protéger.
Vous pourrez bien entendu utiliser un bouclier pour vous protéger des coups de vos assaillants, ou pour renvoyer certains projectiles en ayant le bon timing lors de votre parade. De la même façon, une parade placée au bon moment vous permettra de contrer une attaque physique et de faire perdre l’équilibre à votre ennemi, de quoi lui asséner un coup bien placé dans la foulée. Même si cela demande un petit temps d’adaptation, l’utilisation des deux sticks pour gérer simultanément votre bouclier et votre épée, couplé à la possibilité de locker la caméra sur l'un de vos assaillants, fonctionne bien, et les affrontements deviendront de plus en plus fluides à mesure que vous comprendrez comment bien placer vos attaques et vos ripostes.
Lors de votre voyage, vous serez toujours accompagné par Fay, un esprit qui fera tout son possible pour vous venir en aide. En appuyant sur le bouton directionnel haut, vous pourrez par exemple faire appel à sa fonction de détection : votre vue basculera alors en vue subjective, et vous pourrez chercher à l’écran dans quelle direction vous diriger. Un bon moyen de ne pas rester bloqué trop longtemps et donc d'éviter de perdre du temps à se demander vers où se diriger ensuite. On remarquera d’ailleurs que la présence de Fay est globalement moins envahissante que dans la version originale, où elle apparaissait très fréquemment lors des scènes cinématiques ou de façon plus inopportune. Ici, il faudra appuyer sur le bouton directionnel pour l’invoquer manuellement, afin qu’elle vous donne des conseils ou fournir des tutoriels.
Au rayon des améliorations de cette version Switch, on remarquera bien évidemment la fluidité améliorée de l’ensemble : le jeu étant locké à 60 images par seconde, même en mode portable, mais aussi la résolution qui apporte beaucoup au rendu visuel du jeu. La direction artistique des personnages de cet épisode étant assez particulière, on doute qu’elle fasse l’unanimité aujourd’hui grâce à cette nouvelle finesse des graphismes, mais le rendu global est toutefois satisfaisant pour un jeu fêtant ses 10 ans. Enfin, de nombreuses améliorations moins visibles sont présentes et pourtant très appréciables, comme la possibilité d’accélérer les dialogues, de passer les longues cinématiques, ou bien la présence moins intrusive des tutoriels et des différentes fenêtres d’information qui avaient tendance à se répéter à outrance. Enfin, en plus des sauvegardes manuelles classiques, une sauvegarde automatique a été ajoutée.
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