Après la Mega Drive Mini et la NES Mini, c'est au tour d'une autre console rétro de faire la une sur Gamersyde. La SupaBoy S n'est pas une machine officielle Nintendo, mais elle permet néanmoins de lire les cartouches originales de la célèbre console 16 bits du constructeur japonais. Pour savoir si l'investissement en vaut la peine, nous vous invitons à parcourir l'article et à visionner les vidéos qui suivent, tout en dégustant une bonne madeleine avec votre café !
Contrairement aux deux consoles précédentes, qui proposaient une sélection de jeux, et qui s'adressaient à un public assez large, la SupaBoy S espère séduire les malheureux possesseurs de Snes dont la machine ne fonctionnerait plus. Autre cible potentielle, les amateurs de vide-greniers qui ne possèderaient plus la fameuse console 16 bits de Nintendo, et bien sûr, qui ne rechignent pas à la dépense. Il faudra en effet investir pas moins de 119.99€ pour obtenir l'appareil, qui justifie sans doute son prix par son double usage. Si l'on peut bien évidemment brancher la SupaBoy S sur un téléviseur (toujours en composite, comme la Mega Drive Mini, mais en stéréo cette fois), il est également possible de l'utiliser comme une console "portable", grâce à son écran LCD 16:9. Vous vous en doutez, la taille de l'objet est assez conséquente, surtout une fois la cartouche insérée, mais les plus vieux ne manqueront pas de ressentir une pointe de nostalgie en se rappelant les bonnes vieilles machines nomades de l'époque qu'étaient la Game Gear de SEGA ou la Lynx d'Atari.
Disposant d'un design assez proche de l'esprit des années 90, mais qui ne reprend pas les couleurs officielles de la Super Nintendo, la SupaBoy S profite d'une prise en main plus agréable qu'on aurait pu le croire au premier abord. La croix directionnelle est tout à fait efficace, même dans un jeu de combat comme Street Fighter II Turbo, où nous avons pu enchaîner les quarts de cercle sans le moindre problème. Si la Mega Drive Mini de salon souffrait de la finition douteuse de ses manettes, le constat est tout autre ici. Les boutons de façade répondent bien et laissent une impression agréable, et même ceux de la tranche supérieure nous ont paru assez fidèles à ceux de l'époque, bien que moins souples globalement. Il est de toute façon possible de brancher jusqu'à deux manettes Snes sur la façade avant de la machine, ce qui fonctionne bien la plupart du temps (il nous est arrivé de ne pas pouvoir utiliser le pad officiel avec certains titres). La SupaBoy S dispose d'une batterie que l'on recharge via un câble mini-USB fourni, et son autonomie nous a paru plutôt bonne.
La machine possède également une prise casque sur sa tranche inférieure, une molette de volume et une touche permettant de régler la luminosité. Côté tranche supérieure, en plus de la prise de recharge, vous pourrez compter sur un bouton PAL/NTSC (vous ne serez donc pas limité aux seules cartouches européennes, un gros atout pour les amateurs d'import), un bouton reset, et enfin une prise AV Out pour brancher la machine à un téléviseur. À ce sujet, nous avons été assez déçus du rendu sur une TV actuelle, les couleurs des jeux étant très souvent prises en défaut, sans parler de la luminosité exagérée de l'image. Nos vidéos en attestent d'ailleurs, ce problème ne pouvant être contré que par l'utilisation d'un vieil écran cathodique, ou pour les plus fortunés, du matériel adéquat (comme le Micomsoft XRGB Mini Framemeister). Heureusement, l'écran LCD de la console permet de profiter d'un contraste plutôt bon et de couleurs dignes de ce nom, sa petite taille (4,3 pouces) donnant à tous les titres essayés un rendu agréable et fidèle. C'est selon nous le gros atout de cette machine, même si cette portable rétro reste un brin imposante et un peu coûteuse. Au rang des regrets également, l'absence de touche eject oblige le joueur à tirer fortement sur les cartouches pour les extraire de la console.
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