Rise of the Tomb Raider est arrivé sur PC en fin de semaine, l'occasion pour nous de relancer les nouvelles aventures de Lara Croft pour faire un petit état des lieux du portage et vous proposer de nouvelles vidéos de gameplay. Pour l'occasion, voici donc une mise à jour de notre review de novembre dernier, illustrée de nouvelles séquences de gameplay.
Entre les versions Xbox 360/PS3, puis PC et enfin Xbox One/PS4, il est fort probable que beaucoup d’entre vous soient déjà familiarisés avec le reboot de la franchise Tomb Raider effectué par Crystal Dynamics il y a bientôt 3 ans. Une petite piqûre de rappel tout de même, ce Tomb Raider d’un nouveau type se voulait plus porté sur l’action que sur l’exploration et les puzzles, au contraire des jeux précédents donc. Les développeurs avaient clairement apprécié les ajouts que la saga des Uncharted avait pu apporter dans le genre action/aventure, et ils n’avaient pas hésité à s’en inspirer. Les fans des premiers Tomb Raider n’avaient pas forcément été enchantés, mais l’accueil du public comme de la presse avait été positif. Une preuve que la série avait besoin de ce renouveau pour retrouver le succès.
On pouvait donc s’attendre à ce que cette suite parte de cette base pour le moins solide pour l’affiner et y ajouter de nouvelles fonctionnalités. Sans surprises, c’est exactement ce que Crystal Dynamics a fait avec ce second volet. La prise en main de Lara est donc immédiate pour toute personne ayant pu s’essayer de près ou de loin au précédent opus, même si le jeu prend bien entendu le temps de nous (ré)apprendre tous les contrôles, qu’ils soient recyclés ou nouveaux. Le stick de gauche pour se déplacer (et sprinter en le maintenant appuyé), les gâchettes pour viser et tirer, la croix directionnelle pour choisir et configurer son arme, A pour sauter, B pour esquiver, Y pour les attaques à bout portant, et bien sûr X pour les éléments contextuels et l’utilisation du piolet.
Le piolet, élément essentiel du reboot de Tomb Raider, est donc de retour, et continue à nous permettre de nous accrocher à toutes sortes de parois (du moment qu’elles sont relativement meubles). Il dispose même d’une nouvelle fonctionnalité le rapprochant plus du grappin que d’autre chose, et utilisable dans bon nombre de situations. De quoi ajouter encore un peu de mobilité à une Lara Croft qui n’en demandait pas forcément tant. Il reste aussi un élément essentiel dans les combats, où il permettra fréquemment de détruire l’armure d’un ennemi un peu trop costaud ou d’achever ses victimes affaiblies.
Il ne faut pas croire pour autant que les contrôles sont totalement identiques au volet précédent, car les touches RB et LB ont maintenant une utilité des plus essentielles. L’un des plus importants ajouts de Rise of the Tomb Raider est en effet un aspect “crafting” nettement plus développé qu’auparavant. Ne vous attendez pas à vous retrouver face à un système d’une profondeur inouïe, mais il existe désormais de nombreux éléments qu’il est possible de cueillir / chasser / déterrer / miner / trouver, et qui, combinés - automatiquement sur demande - permettent de créer, par exemple, un bandage (tissu + feuille de plante médicinale) pour un soin immédiat via le bouton de gauche, ou un certain type de flèche (flèche + tissu + huile pour flèche enflammée) sur le bouton de droite. S’y ajoute la gâchette de droite pour crafter des flèches standard (bois + plumes), et le contexte du type de munition à créer en appuyant à plusieurs reprises sur la croix directionnelle. On se retrouve donc avec un système qui demande un peu de temps pour être bien pris en main, mais qui est aussi très pratique puisqu’il est possible de l’utiliser à tout moment, même en plein combat. Et tant pis pour le réalisme !
Ce crafting plus complet est bien entendu lui aussi utilisé lors des visites aux feux de camp, où il est possible d’upgrader ses armes et de créer de toute pièce de nouveaux éléments d’inventaire. Les matériaux à combiner sont nombreux, ce qui nous encourage à vraiment explorer autant que possible l’environnement, mais aussi à chasser la très active - et parfois particulièrement dangereuse - faune locale. Comme dans le jeu précédent, les feux de camp sont aussi l’occasion d’utiliser ses points d’expérience acquis pour gagner de nouvelles capacités. Celles-ci sont optionnelles, mais permettent souvent de gagner un avantage certain lors des combats ; cerise sur le gâteau, certaines d’entre elles peuvent même faciliter la navigation dans les environnements.
Les armes ne dépayseront pas les vétérans, puisque l’on retrouve les habituels arcs / petit pistolet / fusil à pompe et mitraillette. Chacun de ces joujoux dispose de plusieurs variantes et peut aussi être upgradé pour devenir encore plus efficace. Ces améliorations sont parfois craftées, parfois trouvées au détour d’un coffre - en plusieurs morceaux - en visitant une crypte, parfois achetées dans un magasin spécial où il est possible de dépenser des pièces en or à trouver un peu partout dans le monde. Leur utilisation n’a pas changé non plus, et tout juste peut-on remarquer l’arrivée d’une nouvelle variante de flèches empoisonnées, particulièrement efficace contre les gros animaux ou les groupes d’ennemis.
En optant pour un mode de difficulté plus ardu, les affrontements offriront assez logiquement un challenge plus élevé, notamment au début de l’aventure quand Lara n’a pas encore profité d’un gain en expérience suffisant. Les adversaires étant assez mobiles et n’hésitant pas à s’approcher pour attaquer au corps à corps, certains passages vous demanderont de maîtriser parfaitement l’arsenal mis à votre disposition ainsi que l’esquive pour se mettre à l’abri. À noter d’ailleurs que Lara a toujours la fâcheuse habitude de rester en position accroupie (comme dans le précédent volet, elle le fait automatiquement dès qu’elle arrive dans une zone de combat), même en pleine bataille. Si la mise à couvert est bien facilitée de ce fait, les esquives contre les ennemis équipés d’un bouclier sont tout aussi maladroites que par le passé.
La voie de l’infiltration propose une alternative dans certaines zones, ce qui permet d’équilibrer les chances de l’aventurière en se débarrassant d’un maximum d’adversaire silencieusement. Ces derniers ont l’oeil plus affûté que celui des gardes de la série Assassin’s Creed, mais il n’en reste pas moins assez faciles à berner. Un jet de bouteille pour les attirer à l’écart, un buisson pour les attendre patiemment, des stealth kills mulitples (du dessus, du dessous, etc.), voire même une flèche empoisonnée pour éliminer deux cibles, il y a largement de quoi progresser furtivement. Ces séquences fonctionnent, à défaut de révolutionner le genre infiltration dont Tomb Raider ne fait de toute façon pas partie. L’observation des lieux et le repérage des cibles potentielles sont évidemment les deux passages obligés pour ne pas éveiller les soupçons des patrouilles aux alentours, mais on reste plus dans un esprit Uncharted de la furtivité que dans celui d’un Splinter Cell évidemment.
La partie plus plate-forme du jeu, celle qui finalement nous intéresse le plus, n’a pas subi de gros changements (hors nouveautés déjà citées ou dont nous vous laissons la surprise), et reste donc très agréable. Il faut néanmoins souligner que tout cela reste toujours très dirigiste, ce qui n’empêche pourtant pas le jeu d’être un peu agaçant parfois. On ne compte plus le nombre de morts dues à une mauvaise lecture de ce que les développeurs voulaient que nous fassions, et où ce qui semblait être la bonne direction se finissait une bonne centaine de mètres plus bas. Heureusement, les temps de chargement - hors temps initial - sont très courts et les points de contrôle fréquents, et la frustration n’est au final pas vraiment présente.
Après avoir été bien critiqués dans le jeu précédent, les puzzles sont cette fois un tout petit plus présents qu’en 2013. Nous n’avons jamais vraiment été bloqués par aucun d’entre eux, mais certains sont tout de même agréablement complexes - sans jamais atteindre bien sur ce que les jeux d’avant le reboot pouvaient nous proposer. Les tombes optionnelles sont elles aussi un peu plus intéressantes, et ne sont (enfin) plus indiquées par des flèches nous montrant exactement où les trouver. Au contraire, il vous faudra faire preuve d’un bon sens de l’observation pour dénicher les mieux cachées. Une notification indique néanmoins toujours quand on se rapproche d’une tombe, mais celle-ci est suffisamment vague pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte. Et c’est une vraie bonne nouvelle !
Petite déception par contre, à l’exception du flashback en Syrie du début du jeu, on se retrouve encore une fois pour l’ensemble du jeu dans une seule grande carte. Il s’agit cette fois de la Sibérie plutôt que d’une île au large du Japon, mais Lara ne nous emmènera pas aux quatre coins du monde comme à la belle époque. La neige et la glace sont évidemment au rendez-vous, mais heureusement une bonne astuce permet tout de même d’offrir un peu de variété dans les environnements traversés. On retrouve toujours la même structure avec un grand “hub”, duquel radient de nombreuses missions principales très linéaires qui nous y ramènent (en général avec temps et/ou une heure différente), jusqu’au moment où viendra le temps de découvrir la zone ouverte suivante.
Ces hubs, ou plutôt ces terrains de jeux, sont particulièrement grands et offrent un nombre vraiment impressionnant d’activités optionnelles plus que recommandées. Les tombes bien sûr, mais aussi des cavernes (et leurs occupants souvent grincheux) qui peuvent parfois se compléter par une crypte à explorer pour y trouver de nouvelles pièces d’équipement ou de nouveaux upgrades. On y trouvera aussi des humains avec lesquels il sera possible de discuter (très simplement via la touche X) et qui, pour certains, vous proposeront des missions à remplir pour gagner là aussi des améliorations. Il s’agit ici d’une des grandes nouveautés de ce Rise of the Tomb Raider, qui se pare donc d’ajouts solides qui apportent énormément à l’expérience de jeu. La cueillette et la chasse sont aussi deux des éléments essentiels de ces zones “open world”, tant le crafting revêt un aspect important pour la progression du jeu.
Techniquement cette version PC est évidemment plus belle que son homologue Xbox One, qui n'a cependant pas à rougir de sa performance. Le gain en résolution est appréciable, et il le sera d'autant plus si votre machine vous permet d'afficher le jeu en 1440p (ou plus) sans trop broncher - ce n'est pas le cas de notre PC de test. Le nombre d'options graphiques proposées est conséquent, ce qui permet d'adapter le rendu à sa configuration, mais il vous faudra tout de même un bon équipement pour pousser tous les détails à leur maximum. Même avec notre SLI de 970, il nous a fallu faire concessions pour conserver un framerate stable à 60 images par seconde. Il est bien sûr possible que le profil SLI ne soit pas encore très au point, mais nous avons noté de petits ralentissements lors de certains passages ou cinématiques. Un conseil d'ailleurs, ne tentez pas les textures très élevées si vous ne possédez pas une carte graphique embarquant 6 Go de ram. Les options d’antiliasing offrent un plus grand confort que sur Xbox One, mais aller au delà du SMAA demandera aussi une bonne machine. Il faudra donc accepter de jouer avec un affichage moins propre qu'on le voudrait, dans les scènes à fort contraste essentiellement. Il subsiste encore des petits bugs de collision qui amènent Lara à passer en partie à travers le décor, mais il eut été étonnant que cela soit corrigé.
Pour en finir, parlons rapidement du scénario de cette nouvelle aventure. Convenu est le premier mot qui nous est venu à l’esprit. Prévisible aussi. Suffisant ? Disons qu’il permet d’avancer dans l’histoire et les niveaux et il parvient au moins à justifier ce qui s’y passe. Rien de choquant, mais rien de notable non plus, au point que l’on se demande pourquoi Microsoft avait été aussi restrictif dans les choses que nous étions autorisés à vous montrer à l'époque de la sortie du jeu sur Xbox One. Les cinématiques mettent en avant une Lara Croft superbement modélisée à la beauté parfois troublante de réalisme, mais les autres protagonistes manquent de charisme. Les personnages antagonistes semblent par exemple moins soignés, même si le jeu s'est nettement amélioré dans le rendu des animations faciales et du lip sync (pour la version originale du moins). Dans l'ensemble, aussi bon soit le jeu, il reste finalement un peu trop sage, trop proche de son prédécesseur, avec peut-être moins de scènes choc. Quand on sait que cet aspect avait parfois rebuté certains joueurs dans le reboot, on peut cependant comprendre que Crystal Dynamics souhaitait revenir à une atmosphère moins glauque et moins pesante. Reste que Lara continue à aligner les méchants comme John McClane et que l'on préfèrerait la voir un peu plus archéologue que mercenaire. Peut-être pour le prochain ?
Tous les commentaires (38)
Sur pc, le 1080p c'est plus le Graal.
EDIT: Je parle de la version PC.
Il joue probablement sur console, possède peut-être un Full HD comme une grande majorité. Vu que le débat sur console c’est 1080p ou pas, il s'est peut-être tout simplement pas rendu compte en postant son commentaire que sur PC, on pouvait jouer au delà..
:vivement:
L'île, l'histoire, l'évolution du personnage, tout était mieux maîtrisé. Mais je n'ai pas boudé mon plaisir sur cet opus quand même, y'a de très bon passages.
J'espère quand même qu'ils vont changer un peu de formule pour le prochain, celui-ci faisait vraiment trop copié collé... mais bon on peut rêver.
Bon je confirme que ma version à 8€ sur le MS Store Ukrainien marche parfaitement, et en Français.
Pour la manip rien de dur:
Quand t'es sur W10 (attention pour pouvoir acheter ROTR version W10 faut avoir la dernière maj de W10, sinon ça sera grisé et tu pourra pas l'acheter), tu vas là: https://www.microsoft.com/uk-ua/store/games/rise-o...
Donc tu vois le prix c'est 239 "monnaie Ukrainienne" (hier ça faisait 8,35€).
Alors:
-Il faut que tu ai 30go au moins sur ton C: (pour DL ROTR, ou alors change dans les option windows le chemin ou tes apps W10 sont sauvegardées, par exemple ton HDD D: ou E: !)
-Dans la barre des taches tu tape "region" et tu met "Ukraine" au lieu de France (ça change pas la langue de ton PC, ça prend 2sec).
-Clic sur le lien que j'ai donné, ça va t'ouvrir en même temps l'appli market de W10
-Tu achètes le jeu via ta CB, tu met les infos normales, voir même l'adresse vu que ça n'a pas besoin d'être une adresse Ukrainienne, JUSTE laisse le pays sur Ukraine (de toute façon tu peux pas changer à ce moment je crois :p).
-Dès que l'achat est fait ça va DL le jeu, et tu peux directement changer ta région pour remettre France, t'as pas à attendre la fin du DL.
Le je sera bien en Français (chez moi c'est le cas) et on peux changer la langue (si tu veux jouer en anglais par exemple).
Bon le "défaut" pour certains c'est que tu passes derrière W10, le MS Store et certains préfèrent Steam, pour avoir "tous les jeux au même endroit" perso ça me dérange pas, je compte continuer à utiliser Windows toujours, pas l'intention de passer chez Mac ou Linux (pis jouer avec ces OS là... hum hum).
Le "cas de conscience" aussi de passer via le prix Ukrainien sachant que si le jeu là bas coûte ce prix là c'est car ils n'ont pas les moyens car c'est un pays assez pauvre, donc c'est "pô sympa", mouais à chacun son opinion sur ça. Quand tu fais du tourisme en Espagne, USA, Asie ou autre, que t'achète des trucs qui sont cheap là bas et cher chez nous, tu te dit pas "oh c'est pas gentil didons, je devrais acheter mes cloppes chez mon buraliste Français et mes jeux à 60€ à la FNAC". ^^ Enfin à chacun son opinion.
Et pour finir sur neogaf énormément de gens l'ont fait et pour l'instant aucun problème a signaler. Par contre effectivement je ne suis pas responsable si un jour MS rajoute des frontière et suppriment les jeux qu'on a acheté sur un autre Store... Mais tellement de monde le fait sur XO/360 et ça n'a jamais été bloqué, donc pourquoi sur PC? Bref si ça arrive je suis "baisé" aussi pour le coup, voilà. ^^
Sinon bein PC, ça ne renvoit à rien.. C'est quoi la config dune PS4 en 2013, en 2015, ça c'est quantifiable, comparable.
Dois-je le créer en ayant le pc en français ?
Sinon qu'ais-je fait de mal ? mise à jours ok etc.
Par contre o^peux tu changer les options de changement d'enregistrement pour les app win10 ? parce que sur C je n'ai pas de place (l'erreur vient peut etre de la je ne sais pas)
Bon toi t'as la bonne maj car tu peux cliquer, pour le compte MS je sais pas j'en ai toujours eu une mais si ton adresse gmail est bien française (et je crois même pas qu'une adresse gmail ai une origine :p) ça va, moi aussi j'ai une adresse gmail. C'est peut être grisé justement car ils voient bien que t'as pas assez de place sur ton C!
Pour changer le stockage de tes app tu fais: Icone windows (en bas à gauche de ton écran), paramètres, système, stockage et là tu vois le truc "emplacements d'enregistrement" et le premier truc c'est le stockage des applications, tu change de C en mettant D (ou E ou peu importe le nom de ton 2ème HDD ^^).
Moi aussi je n'avais pas la place sur mon C (un SSD de 64Go ^^") donc j'ai mis ça sur mon E:.
Ha je voulais qu il charge cette nuit et demain. Je bosse pas les mercrediiii
Si tu tape dans la barre de recherche en bas à gauche "winver" t'as quoi comme version de W10? La dernière c'est Version 1511 (10586.71). Si t'as pas ça t'es pas à jour. ^^
T'as bien passé la region en ukrainien? T'as été dans la barre de recherche windows: region, là tu clic sur l'appli region, onglet localisation tu choisi Ukraine et appliquer. ^^
EDIT: il y a peut être la solution à ton soucis ici : http://www.neogaf.com/forum/showpost.php?p=1939043...
bon j ai la derniere maj et fais tout ce que je dois faire mais ca bug toujours maintenant au moment ou on devrait me demander de me connecter à mon compte microsoft. Je vais essayé de redemarer l ordi et d enlever le firwall.