Le Playstation VR arrive demain et nous vous proposons dès maintenant de découvrir d'autres jeux du Line-Up. Après nos impressions de la semaine dernière ainsi que les vidéos de Batman Arkham VR, nous nous sommes démenés pour vous proposer un maximum d'infos ! Précisons que nos extraits de Rez et EVE Valkyrie n'arriveront pas avant demain, en principe du moins, et que Loading Human aura droit à sa propre news dès 15h.
Aussi immersif qu'il soit de se trouver au beau milieu du cockpit d'une Supercar, ce DriveClub VR peine à nous convaincre. Visuellement d'abord, pour l'habitué du jeu original, le downgrade risque de laisser quelques traces indélébiles. Pour réussir à faire tourner le jeu à 60 images par seconde, il aura en effet fallu faire d'énormes concessions graphiques et techniques. Comme souvent dans les jeux PS VR, les décors qui se situent en arrière-plan sont trop flous pour en profiter réellement, et l'aliasing est particulièrement notable. Si l'original était un titre très beau, voire bluffant bien souvent, sa version VR a plutôt tendance à faire l'effet l'inverse.
Reste un contenu plutôt honnête, avec les circuits et les bolides que l'on connaît, et une immersion satisfaisante en vue cockpit. Seul problème, une fois le plaisir de la découverte passé, notamment quand on se retrouve pour la première fois à l'extérieur de sa voiture pour en faire le tour, ou que l'on finit par s'asseoir au volant, on ne peut pas dire que la référence arcade de la console de Sony soit passionnante à jouer dans ses conditions. On lui préférera donc sa version de base, plus percutante visuellement, et au final plus agréable à pratiquer. Une petite déception donc, surtout après les bonnes impressions de notre ami John le Sombre à la Gamescom. Nous vous conseillons donc vivement de l'essayer avant de vous décider, sauf si vous ne connaissez pas le jeu original, auquel cas la pilule passera peut-être mieux.
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Here they Lie vous propose de plonger dans l'horreur la plus totale avec votre lampe torche, celle-ci étant dirigée par vos mouvements de tête. Seul dans les couloirs glauques d'une station de métro bien étrange, vous allez progresser la peur au ventre pour comprendre ce qui vous arrive. Pas forcément très beau, le jeu de Tangentlemen et SIE Santa Monica Studio n'en est pas moins très immersif, et donc assez effrayant. Les plus sensibles seront d'ailleurs peut-être encore plus en difficulté qu'à l'accoutumée, tant l'impression d'être pris au piège dans un lieu sinistre est forte une fois le casque vissé sur la tête. Bien sûr, il ne s'agit finalement que d'une sorte de petit train fantôme, dans lequel on est toutefois libre de ses mouvements, mais l'apport de la réalité virtuelle est indéniable et les sensations fortes sont décuplées.
Il ne faut cependant pas en attendre plus de Here they Lie, qui se contente finalement de vous faire errer en limitant vos interactions avec le monde. Ouverture de portes, de boîtes, lecture de documents qu'il faut ramasser, utilisation de la lampe torche, voilà peu ou prou ce que vous aurez à faire dans le jeu. Un Walking Simulator comme on dit communément aujourd'hui, mais qui soigne suffisamment son ambiance pour être prenant et oppressant. Si vous voulez animer votre soirée d'Halloween entre amis, ne cherchez pas plus loin, Here they Lie devrait largement faire l'affaire. Pour les moins courageux et les joueurs avides de mécaniques plus poussées, il faudra sans doute se tourner vers autre chose.
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Déjà disponible en version non VR, Hustle Kings est un jeu de billard assez classique. Le premier réflexe, une fois cette version Playstation VR lancée, sera de vous tourner un peu dans tous les sens, juste pour admirer la modélisation assez sympathique des différents environnements. En ce qui concerne la prise en main, vous ne devriez pas rencontrer de gros problèmes pour viser correctement. Le seul petit point noir se trouve pour nous au niveau du placement de notre "corps" autour de la table, puisqu'il faut pointer un endroit avec un petit curseur, et il est de ce fait assez difficile de trouver la position parfaite.
Côté durée de vie, si vous êtes fan du genre, vous devriez pouvoir jouer de nombreuses heures grâce aux différents modes de jeu, allant du simple défi en passant par du jeu en ligne ou contre la console. La partie sonore est assez classique et ne devrait pas vous marquer plus que cela. Une bonne pioche donc si vous êtes friand de billard, même si l'aspect VR est encore une fois assez minime une fois dans la partie. Il ne fait de toute façon aucun doute que le titre s'adresse essentiellement à une niche de joueurs, et qu'il ne séduira pas ceux qui recherchent avant tout une expérience plus riche en sensations.
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Gratuit pour les possesseurs de Playstation VR, Playroom VR est une sorte de compilation regroupant 6 titres. Nous nous attarderons ici sur Robots Rescue, un jeu de plateforme très agréable à jouer. Jouable en coopération, Robots Rescue met le joueur muni de son casque aux commandes d'un petit robot qui se trouve au sol, pendant que les autres joueurs, sans casque, joueront directement sur l'écran. Ces derniers contrôlent également un robot, à la différence près que celui-ci est placé dans une petite soucoupe volante. Vous et vos amis devrez ainsi aller à la rescousse de vos amis robots et les sauver à ... coup de pied dans le derrière !
Avec ses décors très sympathiques et très colorés, son ambiance très bon enfant et ses bruitages tout mignons, on sent que cette expérience de jeu est calibrée pour faire découvrir le casque en famille, ou avec des amis. Le gameplay reste assez classique, à savoir que nous sommes ici face à un jeu de plateforme en 3D dans la plus pure tradition du genre. En plus des robots à sauver, vous récupérerez également des pièces, à la manière d'un Sonic ou d'un Mario. Quelques éléments de gameplay viennent s'ajouter à l'ensemble, comme par exemple l'utilisation d'un grappin. Avec l'aide du pavé tactile de la DualShock 4, vous allez devoir viser des points d'attache disséminés sur votre chemin pour déployer un câble. Ce câble vous permettra ainsi de franchir des précipices, ou bien encore de détruire des parois rocailleuses.
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RIGS étant l'un des rares jeux du Line-Up à être proposé à un tarif "AAA", il est évident que les attentes sont plus élevées à propos du titre de Guerrilla Cambridge. Sorte de mix futuriste entre combat et basket-ball, la Mechanized Combat League vous opposera à différentes équipes dans des matchs particulièrement vivants, le tout aux commandes de Méchas bien imosants. Une fois n'est pas coutume, un tutorial bien pensé vous apprendra tout d'abord à vous servir de votre robot, avant de pouvoir enfin vous lancer dans le grand bain. La fluidité est au rendez-vous et les matchs sont nerveux, donnant ainsi de très beaux affrontements contre les adversaires qui vous font face.
3 modes sont disponibles pendant les matchs, activables avec les boutons carré, triangle et rond : carré permet à votre mécha de se déplacer beaucoup plus rapidement, triangle d’activer la régénération si vous êtes en mauvais état, et rond augmente vos dégâts. Chaque gâchette est assignée à une arme précise, et vous pouvez donc n'en utiliser qu'une à la fois, ou bien vider vos chargeurs rapidement pour faire plus de dégâts. En récupérant des bonus lâchés par les adversaires vaincus, vous remplissez une jauge appelée Overdrive qui, une fois pleine, vous active automatiquement les 3 modes simultanément pendant une courte durée, vous donnant ainsi un avantage.
Les déplacements étant plutôt rapides, il semble évident que le jeu ne va pas convenir à tout le monde. Si je n'ai personnellement pas ressenti de gêne durant mes phases de jeu, Driftwood était quant à lui sorti quelque peu barbouillé de cette expérience durant notre premier test, l'année dernière à la Paris Games Week. Nous ne saurions donc trop vous conseiller d'essayer le jeu avant d'investir 60€ dedans, pour savoir si vous serez en mesure d'accepter le traitement particulier que vous allez vous infliger !
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Pas grand-chose à dire pour vous présenter Super Stardust Ultra VR, le jeu étant certainement déjà bien connu de tous. L'ajout de fonctionnalités VR ne révolutionne pas son gameplay, comme Miguel nous l'avait deja expliqué dans notre debrief E3. En effet, le jeu reste en quasi tous points identique à la version classique, mis à part que l'on peut bouger la tête, ce qui aura pour effet de déplacer la caméra. C'est assez maigre pour justifier l'existence de cette version VR du jeu, et même si les effets de particules sont agréables lors d'une explosion, cela ne suffit pas selon nous. Un exemple parmi tant d'autres qui prouve que la VR, aussi bien maitrisée soit-elle, n'a pas grande utilité dans certains cas, et ne profite nullement de portages forcés pour alonger la liste déjà assez fournie de titres disponibles.
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Alors que vous vous retrouvez dans le noir complet, la lumière s'allume et vous voilà sur un terrain de football, face à un but plus précisément. Une voix vient alors vous donner des conseils, vous parler de tout et de rien, parfois sur un ton assez humoristique d'ailleurs, mais surtout pour vous inciter à marquer des buts de la tête. Des ballons sont envoyés dans les airs et, vous l'aurez compris, ce sont les mouvements de votre tête qui seront reconnus grâce au casque.
Les premiers niveaux sont assez simples, vous devez marquer un maximum de buts, ou bien toucher un maximum de cibles pour marquer le plus de points possible. Chaque pallier de points franchi vous donnera une étoile supplémentaire, et les niveaux s’enchaînent pendant que la difficulté s’accroît. Peu de chose à dire sur cette expérience sympathique, mais toutefois très limitée de par son concept, même si l'on s'y amuse. Un petit jeu apéritif que l'on sortira à l'occasion lors d'une soirée bien arrosée entre amis.
Tous les commentaires (8)
Je lis ça de ce pas !! :)
Malgré le downgrad graphique, Drive club me dit bien. Le jeu original est juste magnifique mais les 30 fps sont pour moi son plus gros défaut.
A voir...
Le line up est quand même hyper light qualitativement parlant.
La playroom peut être sympa dans sa globalité.. à voir les autres expériences.
Born dead?
C'est pas pour rien que les jeux de carte et de société ont résisté à l'ère technologique. :)
Merci pour tout ça les gars ;)
Merci pour tout ça les gars ;)