S'occuper de Gamersyde en fin d'année, c'est un vrai travail de fourmi, et ça tombe bien parce que le prochain jeu de Microïds nous demande justement d'incarner l'un de ces Hyménoptères dans le jeu adapté du best-seller de Bernard Werber. Les Fourmis arrive en fin de semaine sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series X|S, mais nous avons quelques impressions à partager avec vous. Compte tenu de notre emploi du temps très chargé, nous n'avons pas pu jouer suffisamment pour être en mesure de vous proposer une review complète, mais on tenait tout de même à partager un peu de contenu avec vous. Tout d'abord, vous allez pouvoir découvrir un nouveau GSY Offline Découverte enregistré au tout premier lancement du jeu. Ensuite, on vous invite à jeter un œil à notre verdict provisoire après plusieurs heures de pratique. Enfin, si cela nous vous suffisait pas, nous vous avons également préparé une jolie galerie d'images maison de la version PS5.
Comme il n'existe aucune vue tactique aérienne, gérer ses troupes et prendre les bonnes décisions demande un peu de pratique, la mémoire ayant aussi son rôle à jouer quand on découvre le jeu, car les interactions entre les différentes unités fonctionnent sur le système déjà maintes fois éprouvé du pierre-papier-ciseaux. Ainsi, les artilleurs/artilleuses sont efficaces contre les guerriers/guerrières mais bien plus faibles face aux ouvriers/ouvrières, qui les surpassent au combat. Ces mêmes ouvriers/ouvrières ne feront en revanche pas long feu s'ils affrontent des guerriers/guerrières. Cela vaut aussi bien pour ses propres unités que pour celles de l’adversaire, aussi faut-il toujours faire attention en envoyant une légion dans la mêlée. Il est aussi possible de créer d'autres types de troupes, comme des unités d'élite aptes au combat (des sortes de scarabées très puissants) ou des unités de soutien, plus fragiles mais pouvant donner un bon coup de pouce à vos légions pendant les assauts. Les pouvoirs que nous évoquions plus haut viennent des phéromones de nos amies les fourmis et permettent de renforcer leur attaque ou leur défense, d’accélérer leur allure, ou même d'intimider leurs adversaires, entre autres choses. Ils sont évidemment régi par un cooldown, mais en améliorant ces nids, il est possible d'obtenir plusieurs charges de chaque. Pour les néophytes du genre que nous étions, il n'a pas toujours été facile de tout bien assimiler, mais selon nous, cela apporte au jeu une profondeur bienvenue qui donne au joueur une bonne marge de progression. On se casse parfois les dents sur certaines missions, on se sent parfois un peu perdu, mais on apprend petit à petit et on s'en sort de mieux en mieux. On n'ira pas jusqu'à vous affirmer qu'après plus de six heures de jeu, nous pensons maîtriser toutes les mécaniques parfaitement, et que nous sommes donc en mesure de faire face à toutes les situations de crise, mais le jeu est bien plus prenant que nous aurions pu le penser quand on n'est pas spécialement attiré par le genre tactique. Il faut dire que la plastique sublime du titre donne envie de s'y investir. Tout n'est certes pas parfait, certaines textures nous semblant un peu trop floues, mais le rendu visuel reste une franche réussite. On aurait aimé pouvoir désactiver l'effet de profondeur de champ pour apprécier un peu mieux les décors en arrière-plan, mais très honnêtement, pour un jeu de ce calibre, développé par une équipe de quinze à vingt personnes (à la Rochelle !), il n'y a vraiment pas de quoi faire la fine bouche. Même la bande son s'en sort très bien, qu'il s'agisse de la musique (composée par Mathieu Alvado - ayant travaillé à l'orchestration des deux Rayman, Origins et Legends - et Mark Choi - à qui l'on doit des arrangements au piano dans Baldur's Gate 3) ou des bruitages (le passage des bourdons, les sons ambiants, les discussions des fourmis, etc.). Des premières impressions positives donc au bout du compte, même s'il sera peut-être plus sûr d'aller faire un tour d'horizon des critiques complètes pour vous assurer que le soufflet ne se dégonfle pas avant la fin.
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Merci beaucoup.