N'ayant pas reçu de version Xbox de No Man's Sky NEXT, nous devons nous contenter de vous présenter une nouvelle fois quelques extraits de la mouture PC enregistrés grâce au logiciel de capture Mirillis Action! que nous avons l'habitude d'utiliser depuis quelques années. Si les extraits inclus dans notre vidéo ne montrent pas un résumé complet de tout notre périple d'hier soir, ils en dévoilent tout de même la dernière partie. Bon visionnage et bonne lecture.
MAJ : Il manque davton et le BBQ, mais nous avons tout de même croisé un Miguel à l'état sauvage. Dans cette seconde vidéo, la tesselation a été forcée en ultra dans le fichier de configuration, d'où les quelques bugs d'affichage parfois.
Le retour dans le monde de No Man's Sky est rude quand on reprend une partie de seulement 30 heures abandonnée depuis plus d'un an. Tout particulièrement quand on réalise que l'on se trouve dans un système très hostile où toutes les planètes proposent des conditions impossibles à la survie. Planète toxique ou atmosphère tellement chaude qu'elle met à mal le moindre système de résistance aux éléments, difficile d'envisager une exploration sereine dans ces conditions. Problème, impossible de quitter la zone sans avoir le carburant nécessaire pour activer l'hyperpropulsion... Nous voilà donc forcés de partir en quête de métal chromatique et de carbone pour fabriquer de l'antimatière - ce qui n'aurait rien eu de très compliqué si le menu de quête ne nous avait pas d'abord induit en erreur, en nous laissant penser que le métal chromatique pouvait être récolté dans les minéraux de certaines planètes. Or, en fouillant le menu d'aide demandant à Miguel (c'est plus rapide), nous avons découvert qu'il était en fait obligatoire de le raffiner, après avoir fabriqué la machine le permettant. Notre aventure commençait de plus en plus à ressembler à une histoire de poupées russes.
Pour construire ce raffineur, il nous fallait d'abord crafter une plaque de métal (que l'on peut acquérir dans les boutiques ou fabriquer soi-même) et de l'oxygène, que l'on trouve par exemple dans les plantes. Ensuite, il nous fallait trouver du cuivre, de l’émeril, du cadmium ou de l’indium, ce qui impliquait encore un bon nombre de décollages et d'atterrissages (c'est un détail d'importance vous le verrez). Une fois le cuivre découvert sur une planète toxique où les tempêtes extrêmes étaient aussi fréquentes que les silences de Miguel pendant un trajet en voiture vers Cologne, nous n'avions malheureusement pas l'outil nécessaire à son extraction, qu'il nous fallait donc encore confectioner de nos petites mains. Décidément... Pour nous rendre la tâche encore plus compliquée, notre vaisseau était cloué au sol pour de bon puisque nos différents voyages avaient totalement vidé nos réserves. Coincés sur cette planète hostile, confinés dans un périmètre ridiculement petit autour de notre navette compte tenu des conditions météorologiques extrêmes et de notre manque de ressources, le désespoir n'était pas loin. Pour tout vous dire, on commençait sérieusement à imaginer qu'un pilote finirait par trouver l'épave de notre vaisseau et notre squelette à son bord. Désemparés mais toujours pas prêts à nous avouer vaincus, nous avons pris les choses en main, une à la fois.
Tout d'abord, parce que c'était notre but premier, nous avons commencé par créer de quoi quitter ce satané système. La fabrication du module nécessaire à l'extraction du cuivre ne fut heureusement pas trop difficile, ce qui nous a rapidement redonné espoir. Puis il a fallu préparer du carburant pour pouvoir décoller, et c'est là que nous avons commis notre plus grande erreur. Alors que nous avions déjà rempli notre réservoir à moitié, nous avons eu envie de ne pas nous arrêter en si bon chemin. Comme il ne nous manquait qu'une pincée d'hydrogène pour nous éviter une panne sèche trop rapide, nous avons retenté une sortie. Après tout, l'hydrogène se trouvait à moins de trente mètres de notre appareil. Le problème, c'est que c'est à ce moment précis qu'un drone sentinelle a décidé de passer en état d'alerte, alors que nous étions coincés sur ce cailloux depuis bien une heure à nous battre contre les conditions extrêmes. Pas du genre à nous laisser impressionner, nous lui avons évidemment fait mordre la poussière, avant de nous enfuir à bord de notre vaisseau quand des renforts ont été annoncés. Ce que nous avions oublié, c'est que les sentinelles disposent également de vaisseaux pour prendre en chasse les fuyards du dimanche comme nous, et qu'ils sont non seulement lourdement armés, mais aussi particulièrement résistants face à une coquille de noix comme la nôtre. S'en est alors suivi une séquence de jeu improbable qui a bien duré quarante minutes.
L'ennui quand on arrête de pratiquer un titre pendant trop longtemps, c'est que l'on oublie tous les bons réflexes à avoir en cas de crise. Prenez notre situation par exemple, n'importe qui aurait fait demi-tour vers la planète pour trouver une base et s'y cacher le temps que le niveau d'alerte baisse. Pas nous. Nous, on a bêtement compté sur le manque de ténacité de notre poursuivant, en nous disant qu'il finirait bien par se lasser après quelques kilomètres dans l'espace. Sauf que non, impossible de semer ce garde intergalactique zélé qui nous en voulait d'avoir récolté un peu d'hydrogène sur sa planète... On s'est alors dit qu'il allait bien falloir l'affronter, avant de comprendre que cela allait nous demander énormément de patience, nos boucliers mis à mal nous obligeant à fuir régulièrement pour les recharger. Pourtant, au final, nous avons fini par y arriver, mais alors que nous étions sur le point d'exulter, pensant que nous allions enfin pouvoir passer en hyper-espace (chose impossible quand on est la cible d'un ennemi), deux chasseurs supplémentaires sont arrivés en renfort (c'est à partir de là que nous avons commencé à capturer). Après une longue poursuite qui nous a mené jusqu'à une petite planète en orbite autour d'une autre, bien plus imposante et cerclée d'un bel anneau, nous avons finalement pu nous cacher dans un bâtiment pour nous faire oublier de nos poursuivants. Que d'histoires pour si peu de choses !
La suite de notre épopée d'hier soir fut bien plus classique. Nous avons pris le temps de retourner à une station pour récolter l'argent qui nous était dû après quelques missions, nous avons aussi quitté sans regret ce système infernal et ses planètes inhospitalières pour en découvrir un nouveau, où nous avons toutefois été accueilli par une attaque de convoi, que nous avons évidemment aidé. Après un passage rapide sur une planète assez aride pour nous acquitter d'un autre contrat, nous nous sommes dirigés vers une nouvelle destination que l'on nous décrivait comme paradisiaque. Voilà qui allait changer un peu ! Et en effet, quelle récompense après toutes ses galères ! De l'herbe verte, de beaux arbres aux feuilles d'un rouge vif chaleureux, un faune et une flore paisibles, et des étendues d'eau qui ne font pas diminuer pas notre barre de résistance toxique en moins de trente secondes, des ressources à récolter à foison. Un endroit parfait pour nous poser un peu et nous intéresser plus sérieusement à tout le système de housing et aux véhicules terrestres apportés par les précédentes mises à jour du jeu. Un endroit tout aussi idéal pour organiser un barbecue interstellaire avec davton et Miguel ! Dans une prochaine vidéo peut-être ?
Tous les commentaires (10)
En tout cas, pour ma part, j'avais abandonné à la release et là je redécouvre complétement le jeu, j'en suis à 20h de jeu sans m'en rendre compte (c'est plutôt bon signe pour moi). Je n'ose imaginer ce que sera le jeu si 2/3 grosses mises à jour de cet acabit arrivent dans les mois qui viennent. Je rêverais de trouver :
- Plusieurs biomes par planète,
- Des villes,
- Des Pnjs qui se déplacent,
- Un meilleur multi-joueurs (clans, bases vraiment partagées)
Sympa le petit texte sinon ! J'aurais été chaud pour vous voir vous dépatouiller sur un GSY live :D
Je viens de voir la vidéo du coup, la DA prend vraiment toute son ampleur maintenant :o
Mais c'est vrai que entre ma première partie à l'époque sur PS4 et ce que j'ai entre les mains aujourd'hui c'est une jolie évolution dans le gameplay.
Niveau prix c'est vrai que j’espérais plus un petit 40€ sur xbox que 60.
Apres tout le jeu est pas nouveau et finalement le patch NEXT gratos sur PS4.
Enfin je remarque qu'il est toujours aussi chronophage, j'ai beau me dire aller une heure et je passe a un autre jeu, bah non
Je pense qu'il va resté longtemps sur mon DD m^me si je vais devoir faire des pause pour profiter d'autres jeux.
Il remplacera pour moi le Elite que j'ai abandonné