En attendant de pouvoir découvrir Star Wars Outlaws en vidéo maison sur tous les supports disponibles, nous vous invitons à prendre connaissance de nos impressions sur les premières heures de jeu. Nous avons beau avoir reçu le dernier titre de Massive avec suffisamment d'avance, nous n'avons malheureusement pas pu y passer le temps que nous aurions voulu. Toujours en vacances, je n'ai pu m'y adonner que deux petits jours grâce à la PS5 embarquée dans mes bagages. De son côté, davton a retrouvé le chemin du bureau pour une semaine dense et compliquée qui ne lui a pas laissé le temps de souffler, et encore moins de se lancer dans une aventure au beau milieu d'une galaxie très lointaine. Pour autant, d'ici la fin de la semaine, nous devrions pouvoir nous rattraper concernant les vidéos. Pour ce qui est de notre avis, il évoluera sans doute, et nous ne manquerons pas de vous le faire savoir si tel est le cas. Pour l'heure, il ne vous reste qu'à vous installer bien confortablement pour la petite lecture qui vous suit, juste après le clic.
On commence à avoir l’habitude avec les jeux à gros budget et des éditeurs tels que Sony ou Ubisoft, le premier lancement de Star Wars Outlaws permet au joueur de paramétrer sa partie comme bon lui semble, avec une flopée d’options d’accessibilité. Visuel, audio, affichage en général, tout y passe et on apprécie vraiment cet effort de la part de Massive. Au-delà des modes graphiques, sur lesquels on reviendra plus tard, il est par exemple possible de paramétrer le niveau de motion blur (global, de caméra et par objet), de désactiver l’aberration chromatique pour ceux que cela dérange et même d'enlever le marquage jaune qui est parfois utilisé sur le décor pour montrer le chemin. On peut même opter pour une présentation cinématographique en 21:9 ou pour un plus classique en 16:9, pour celles et ceux qui ne jurent que par le plein écran. On ne va évidemment pas entrer dans le détail de tout ce que le jeu propose en termes d’options, mais sachez que tout ce que l’on est en droit d’attendre est bel et bien présent, et cela inclut évidemment le choix de la langue audio. La version française étant cependant tout à fait réussie, et totalement dans l’esprit des films Star Wars, on ne vous incitera pas nécessairement à passer par le doublage anglais, sauf si bien sûr vous avez l’habitude de jouer en VO. Comme pour le reste des paramètres, il est de toute façon possible de tout modifier en cours de partie pour les ajuster en fonction de ses besoins. Notez également que le jeu dispose de quatre niveaux de difficulté, tous sélectionnables dès le départ, ou modifiables quand on le souhaite. Comme l'écran de jeu a le bon goût de ne pas être surchargé d'informations pour garantir une meilleure immersion, vous ne devriez même pas avoir besoin d'effectuer la moindre retouche à ce niveau.
Une fois l’aventure lancée pour de bon, on est accueilli par une séquence cinématique présentant le grand méchant de l’histoire, un marchand plutôt avide qui affiche ses ambitions très rapidement. Classique mais efficace, sans avoir pour autant besoin de s'appuyer sur un personnage masqué à la respiration contrariée. On fait ensuite la connaissance de Kay Vess et de son petit compagnon poilu Nix, qui n’hésitera pas à aller lui chercher les objets (ou munitions) qu’elle lui demande, voire même de jouer les pickpockets pour récupérer quelques crédits - ou des grenades. On comprend rapidement que la jeune femme a dû rencontrer quelques revers et qu’elle espère quitter Cantonica, la planète sur laquelle on la découvre pour cette première prise en main. Mais avant de pouvoir s’envoler vers d’autres horizons, il va lui falloir gagner suffisamment d’argent pour réparer son pic de données et être à même de pirater l’accès des portes verrouillées (via un rapide mini-jeu de rythme plutôt sympathique). Quelques minutes plus tard, nous voici donc face à la première phase d’infiltration du jeu, aussi basique et téléguidée que ce que l’on est hélas en droit d’attendre d’un tutoriel de triple-A. Une entourloupe scénaristique et quelques cabrioles unchartedesques plus loin, Kay se retrouve embarquée dans une seconde mission de furtivité, où elle peut cependant aussi faire parler le laser dès qu’elle se fait repérer. L’occasion de confirmer à la fois le manque accablant de réactivité de l’IA dans le mode de difficulté par défaut, et le feedback assez moyen des armes (même si le fusil blaster s'en sort nettement mieux, il ne peut être utilisé que momentanément après en avoir ramassé un sur le champ de bataille). Sans être aussi ratée que l’introduction d’Avatar, cette première mise en bouche déçoit quelque peu, même si elle semble plus miser sur l’ambiance que sur l’effet waouh (ou un gameplay percutant et accrocheur diront les mauvaises langues). D’un côté, on a envie d’apprendre à connaître Kay, mais de l’autre, son personnage semble tout de même assez convenu, tout comme le gameplay d’ailleurs, ce qui fait que l’on peine à s’enthousiasmer pour ce tout début d’aventure.
À l’issue de ce prologue très dirigiste où l’on évolue dans un vrai couloir, on arrive enfin dans la première zone ouverte de ce Star Wars Outlaws, celle que l’on avait découverte lors de la première démonstration publique du jeu. C'est aussi là que l’on nous présente le système d'adrénaline et de marquage, proche du Dead Eye de Read Dead Redemption, et que l’on enfourche le landspeeder dévoilé dans cette même vidéo. Et très clairement, pour le fan de Star Wars, c’est tout de même bien plus engageant ! Du moins, en ce qui nous concerne, avant que les premiers poursuivants nous tombent dessus. Il faut dire que nous n'avons pas vraiment eu de chance. Ayant plutôt décidé de ne pas riposter, nous avons été forcés d'essuyer quelques tirs, et alors que nous pensions profiter d’un tremplin naturel pour semer nos assaillants, nous nous sommes retrouvés au pied de ce dernier, de l'autre côté, debout près de notre véhicule. Surpris, il nous aura tout de même fallu quelques secondes pour comprendre que notre engin était endommagé et immobilisé, et pour voir que nos poursuivants se trouvaient totalement immobiles, à bord du leur, à quelques centimètres de nous. Bloqués par un bug, ou soucieux de nous laisser le temps de réagir, les deux brigands ont eu l'extrême obligeance de nous laisser les aligner un par un sans broncher. Il y a aussi de quoi être déçu par le choix de Massive de nous empêcher d'attaquer nos adversaires quand on chevauche un landspeeder, sauf une fois la barre d'adrénaline remplie pour déclencher le marquage de cible. Le moins que l’on puisse dire, c'est que ce Outlaws ne nous a pas rendu la tâche facile au départ... Qu’à cela ne tienne, cela ne nous a pas découragés pour autant, et heureusement pour nous, le vent a fini par tourner.
Une fois Mirogana atteinte, on découvre une ville qui grouille de vie, respectueuse de l'univers Star Wars, et très immersive au demeurant. On y croise nos premiers Stormtroopers, des marchands divers et variés, et bien sûr la cantina locale. C'est là que l’on y rencontre notre premier contact et fournisseur de missions, mais pour le moment, d’un point de vue scénaristique du moins, on reste placé sur des rails et on suit le chemin que nous dicte le jeu. On se retrouve ainsi dans une nouvelle séquence d’infiltration, où l’on doit cette fois rester absolument invisible aux yeux de l'ennemi. Mine de rien, ce simple changement rend le passage bien moins maladroit que le précédent, et pour un peu, on aurait presque l’impression de replonger dans un bon vieux Splinter Cell, les gadgets en moins. Encore que Nix peut tout à fait assurer ce rôle, en faisant diversion pour nous permettre de passer ni vu, ni connu, ou en attaquant un adversaire pour nous donner le temps de venir le mettre hors d'état, après avoir envoyé un tir de blaster assommant dans la tête de son collègue. Seul couac de cette courte séquence d’infiltration, l’absence de checkpoint oblige à s’y reprendre à plusieurs fois si l’on décide de fureter un peu dans la zone et que l’on se fait prendre (dans de futures missions de ce genre, plus longues, ce ne sera heureusement pas le cas). En suivant le chemin plus ou moins tracé vers l’objectif, les risques d'échec sont cependant bien moindres, pour ne pas dire nuls d’ailleurs, ce qui est bien dommage soit dit en passant. Reste que grâce à une bande son bien dans le ton et une ambiance bien fichue, la séquence donne plutôt le sourire.
Même le rapide passage de pseudo plateforme/puzzle qui suit s'intègre parfaitement dans la mission. On est en revanche un peu plus dubitatifs concernant la zone suivante, où il devient soudainement possible de faire usage de son arme, alors que cela ne semble pas forcément très logique, ne serait-ce que parce que Kay n'est jamais présentée comme un Drake au féminin capable d'affronter une armée de contrebandiers. Alors oui, il est toujours possible de rester discret, de passer inaperçu et d’assommer les gêneurs pour atteindre votre objectif, mais bon, bien que l’on sache que la jeune femme se débrouille très bien avec une arme, on n'avait jusqu'à présent pas eu maille à partir avec un groupe d’une bonne dizaine d’ennemis en même temps. Difficile cependant de reprocher à Outlaws ce que l’on laisse passer pour tous les autres jeux du genre, qui ne sont finalement pas plus crédibles sur ce plan quand on y réfléchit bien. Ce qui dénote par rapport à eux, c’est malheureusement la bêtise de l’IA adverse, dont les déplacements ou manœuvres pour se cacher sont vraiment très peu convaincants. Inutile de dire que pour un jeu dont la composante action repose essentiellement sur les gunfights, c'est assez décevant et… handicapant. Avatar était indubitablement plus réussi de ce côté. À bord du vaisseau, le constat est plus nuancé, même si cela reste très arcade dans l'approche. Le feedback est plus percutant dès le départ, sans avoir nécessairement besoin d'améliorer son véhicule. Cette composante du jeu semble toutefois un peu plus en retrait, aussi n'allez pas vous imaginer arpenter l'espace infini pendant des heures. Là où Star Wars Outlaws nous a toutefois agréablement surpris, c'est dans le plaisir de l'exploration, plus organique, celui des rencontres de nouveaux contacts (les experts), qui amènent de nouvelles capacités ou améliorations (pour Kay comme pour ses véhicules), de la manière d'aborder les différentes factions, en fonction des alliances choisie, des choix narratifs (à priori impactants) et de manière plus générale, de l'ambiance western spatial qui se dégage de l'épopée de Kay. Une histoire qui semble plutôt bien menée de ce que nous avons pu en voir, et pour une fois, nous avons même apprécié les quelques missions secondaires (glanées en laissant traîner une oreille dans les rues) que nous avons pu faire.
Enfin, terminons sur le bilan technique de la version PlayStation 5 à laquelle nous avons pu jouer, en gardant bien en tête que son homologue Xbox Series X en est certainement très proche, pour ne pas dire identique. Nous en parlions en début d'article, Outlaws propose trois modes graphiques d'entrée de jeu, du moins si vous possédez l'écran adéquat. Vous aurez tous et toutes accès aux modes Qualité et Performance, mais pour profiter du mode 40 Hertz, qui favorise aussi le rendu visuel, il faudra posséder un écran 120 Hertz compatible VRR, comme dans Ratchet & Clank Rift Apart et la plupart des jeux PlayStation Studios, sans oublier évidemment Avatar. Très clairement, en ce qui nous concerne, c'est la manière de jouer à privilégier pour gagner en réactivité et en fluidité par rapport au mode 30 fps. Ce dernier a cependant le mérite de rester stable, mais comme le mode 40 Hertz semble s'en sortir tout aussi bien, pourquoi faire la fine bouche ? Dans le mode 60 fps, la netteté de l'affichage en souffre un peu, mais ce qui nous dérange le plus, c'est le fait que l'on ressent des fluctuations de framerate bien plus régulièrement, même avec la VRR. Les reflets perdent également en qualité, sachant qu'ils ne sont déjà pas parfaits dans les autres modes, surtout dès que l'on déambule dans l'open world. Attendez-vous à un certain ombre d'artefacts visuels. Comparativement, Avatar arborait un rendu visuel plus impressionnant à nos yeux, mais gardez bien en tête que nous sommes loin d'avoir tout vu dans Outlaws. D'ailleurs, les intérieurs y sont nettement plus riches et détaillés, avec bien plus de vie qui se dégagent de ces environnements que dans les bases de Pandora. Le prix à payer pour tout cela ? Une qualité d'affichage moins percutante que dans d'autres triple-A, avec une image moins propre pour ainsi dire. D'une certaine manière, cela ne sied pas si mal à la direction artistique du titre, à son aspect filmique même, mais c'est tout de même un détail à prendre en compte avant de se lancer. Les éclairages sont soignés, les effets environnementaux nombreux, et on a droit de de somptueux panoramas. Pour autant, on n'échappe pas à quelques bugs d'affichage, un pop-up plus ou moins visible, bref, les défauts habituels des jeux en monde ouvert. Pas de quoi bouder son plaisir quand on est fan de l'univers de Star Wars néanmoins, comme devraient en attester nos prochaines vidéos.
Tous les commentaires (17)
Chouette preview ceci dit, vous êtes plutôt optimiste par rapport à ce que j'ai lu/entendu dans la journée.
https://www.youtube.com/watch?v=RmVmYDjRFtA
Côté Ubi, je suis plutôt attiré par leur PoP de début d'année, pour lequel je ne cesse d'entendre du bien. Il faut vraiment que je trouve le temps de le faire.
Pas trouver l options 40hz va falloir que je check tout ça
Après la je suis à 6-7h de jeu et pour le moment c est un bon jeu j aime bien le gameplay et l histoire a l air bien
Mais le vrai plus c est l univers c est vraiment bien retranscris , un peu dommage sur certains plan technique mention au cheveux de l héroïne !!!
À voir sur du plus long termes mais pour le moment je passe un très bon moment et c est l essentiel
J ai juste mis les sous titres pour les traductions de langues alien
Je réessayerais les deux modes pour voir si je vois une différence entre plein écran et bandes noires
https://www.youtube.com/watch?v=qujLpm9wrcc
https://www.xboxygen.com/News/49956-Star-Wars-Outl...