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Dernière couverture maison de la journée, Warhammer 40,000: Boltgun est arrivé entre nos mains un peu par surprise, et si nous n'avons pas eu le temps de le terminer (deux jeux bouclés sur les trois couverts depuis hier, ce n'est déjà pas si mal non ?), nous avons tout de même pu le pratiquer pendant trois bonnes heures sur la dizaine annoncée. On vous propose donc de découvrir une vidéo de gameplay maison à la manette et un paragraphe d'impressions en bonus.
Verdict provisoire
Si vous êtes trop jeune pour avoir connu la sortie du tout premier DOOM en 1993, sachez qu'il aura tellement marqué son époque que, pendant bien longtemps, le genre qu'il avait créé tiendra son nom de lui. Avant d'adopter l'acronyme FPS pour parler des jeux de tir à la première personne, on y faisait donc référence en parlant de DOOM-like. Comme GTA quelques années plus tard, ce fut assurément un titre fondateur qui ne fit pas moins que de bouleverser toute l'industrie de l'époque. Pourquoi ce petit préambule au doux parfum nostalgique, eh bien tout simplement pour vous permettre de comprendre de quelle école se veut Warhammer 40,000: Boltgun, développé par Auroch Digital et édité par Focus Entertainment. Hommage appuyé aux jeux de tir à la première personne des années 90, Boltgun n'en oublie cependant pas qu'il sort en 2023. Aussi, au lieu de limiter la visée au seul axe horizontal, les contrôles se veulent modernes et intuitifs pour le joueur actuel. On pratique donc Boltgun comme n'importe quel FPS moderne, mais avec une direction artistique tout en pixels - dont les effets peuvent d'ailleurs être atténués ou accentués dans les options du jeu. Résolument violent, ce nouveau titre dans l'univers de Warhammer (sur une cinquantaine déjà sortis au moins) ne fait pas dans la dentelle et s'avère plutôt jouissif dans son genre. Nous avons toutefois été surpris de constater que déplacements et visée n'étaient pas forcément aussi rapides que nous le pensions à la manette. En augmentant la sensibilité de la caméra au maximum, on améliore certes la réactivité, mais on reste assez loin du DOOM dans sa forme actuelle par exemple. Ce n'est pas nécessairement un défaut, d'autant que cette approche est plutôt cohérente par rapport au type de personnage que l'on contrôle, mais il vaut mieux le savoir si l'on s'imagine avoir affaire à un fast-FPS sans la moindre concession. L'aventure débute avec pour seule arme la fameuse épée-tronçonneuse du Space Marine que l'on incarne. Son utilisation est plutôt simple puisqu'il suffit simplement de presser la gâchette gauche, ce qui a pour effet de figer le temps, et de la relâcher pour lancer une attaque (souvent fatale) sur son adversaire. Viennent ensuite le Boltgun (sorte de mitraillette), le Shotgun, le Fusil Plasma et les grenades, un arsenal de base qui sera complété au fur et à mesure par le Heavy Boltgun, le Melta Gun et le Grav-Cannon. Chaque mission consiste à atteindre la fin du niveau en ayant (ou pas) exterminé tous les adversaires qui s'y trouvent et en ayant (ou pas) déniché tous les secrets qui y sont cachés. Le rythme est du jeu est nerveux, abattre ses ennemis à la chaîne dans des gerbes de sang pixelisé est un vrai plaisir, et comme le jeu dispose de quatre niveaux de difficulté, tous accessibles dès le départ, les amateurs de challenge devraient en avoir pour leur argent. Ajoutez à cela le fait que chaque niveau est chronométré et vous comprendrez que le jeu a le potentiel de venir titiller celles et ceux qui ne jurent que par le dépassement de soi et le high score. Pas forcément un immanquable à priori, mais un bon petit défouloir à l'approche rétro pas désagréable du tout.
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Commentaire du 23/05/2023 à 17:28:57
Commentaire du 24/05/2023 à 09:13:10
Commentaire du 24/05/2023 à 09:54:09
Commentaire du 24/05/2023 à 20:52:39