Revenue d'entre les morts il y a 3 ans, la franchise Shadow Warrior avait su surprendre les joueurs par son approche décomplexée du FPS, très fidèle à l'esprit des années 90. Héros ridicule, mais drôle, violence exacerbée, gameplay frénétique mariant corps-à-corps et combat à distance, la recette n'avait pas pris une ride. Avec Shadow Warrior 2, Flying Wild Hog aborde l'idée de suite comme au bon vieux temps, en y ajoutant juste ce qu'il faut pour justifier son existence. Ce second volet propose par conséquent de vivre l'aventure en coopération à 4 joueurs, mais il tente également d'insuffler un peu de nouveautés aux mécaniques de jeu.
L'intégration de loot d'armes va donc dans ce sens, puisque les ennemis laisseront parfois derrière eux leur arsenal, que le joueur pourra alors récupérer pour remplacer le sien. Il est également possible d'améliorer son équipement grâce à des sortes d'artefacts ramassés, ce qui complète intelligemment l'arbre de compétences de Lo Wang, qui lui octroie toujours certaines capacités particulières. En dehors de cet aspect RPG reposant sur le leveling du personnage et de ses armes, et de ses environnements procéduraux (à priori visibles dans notre avant dernier extrait), Shadow Warrior 2 reste plutôt similaire au premier volet. Fast FPS oblige, le héros jouit d'une grande mobilité, rendue possible par la présence d'un double saut, mais aussi d'un dash non limité dans son utilisation. Il s'agit donc d'alterner au mieux entre armes de corps-à-corps et armes à feu en fonction des ennemis rencontrés, tout en utilisant son Chi, pour récupérer un peu de santé par exemple. Une formule qui a déjà fait ses preuves, mais qui s'avère suffisamment renouvelée grâce au système de loot et de leveling dont nous parlions plus haut. Un aspect Diablo/Borderlands qui ne plaira pas forcément à tout le monde, mais qui a le mérite de donner à un sens à l'existence de ce deuxième épisode.
Visuellement plus riche que l'opus de 2013, Shadow Warrior 2 sait soigner les détails, comme la végétation qui se balance au gré du vent, mais ne parvient toujours pas à proposer une modélisation des visages humains digne de ce nom. Autre regret, le manque de contraste que l'on remarque essentiellement dans les passages ensoleillés, sur les décors d'arrière-plan bien souvent. Les couleurs ont, dans ce cas de figure, un aspect délavé qui n'est pas du meilleur effet par rapport au reste. Le design des monstres est également un peu inégal, on pense notamment aux sangliers ou aux sempiternelles araignées, mais après tout, c'est une question de goûts avant tout. Les effets de particules et ceux liés à la météo nous ont plutôt séduits quant à eux. Pour ce qui est des performances, le jeu tourne parfaitement bien en ultra sur notre machine de test, très puissante rappelons-le, et nous n'avons noté aucun ralentissement en 1440p. Il serait surprenant que le titre ne parvienne pas à tourner correctement sur des configurations plus modestes cependant, tout comme le faisait déjà son aîné, quitte à devoir sacrifier quelques détails graphiques pour y parvenir.
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(et Bigquick, je t'attends sur Atlas Reactor ^^)