Après Dead Space, c'est au tour d'une autre franchise forte d'Electronic Arts d'accueillir son troisième volet, puisque c'est cette semaine que nous arrive Crysis 3. Si Miguel se charge bien évidemment de vous concocter des vidéos PC capables de mettre à genoux vos PC et consoles, je prends les devants avec la version Xbox 360 que je vous propose de découvrir en vidéos sans plus attendre.
C'est en effet la première chose qui vient à l'esprit lorsque l'on découvre Crysis 3 en mouvement sur la machine de Microsoft. Alors que moult studios se heurtent à de sérieuses difficultés économiques, que certains se voient obligés de fermer ou bien d'opter pour des jeux moins ambitieux, les développeurs allemands prouvent une fois de plus que quand il s'agit de technique pure, ils maîtrisent leur sujet comme personne. On en vient même à se demander comment une machine sortie fin 2005 peut encore se permettre d'afficher un tel rendu : effets spéciaux à gogo, motion blur, SSAO, surfaces qui réfléchissent l'environnement en temps réel, modélisations faciales impressionnantes, ne cherchez plus, voilà clairement le FPS le plus abouti de sa génération du point de vue purement technique. Comme si cela ne suffisait plus, Crysis 3 signe également le retour de zones de jeu beaucoup plus vastes, donnant presque l'impression d'un monde ouvert que l'on peut parcourir à sa guise (ce qui explique d'ailleurs la présence d'objectifs secondaires).
Bien sûr, cette débauche d'effets visuels a un coût, un framerate un peu bas et quelques ralentissements, mais l'habitude se faisant, on finit par ne plus y prêter attention et on se console en se disant que le jeu "y gagne" un rendu très cinématographique. Les cutscenes sont d'ailleurs l'occasion d'admirer une fois encore les bienfaits de la performance capture, avec des expressions du visage plus vraies que nature, que l'on retrouve aussi pendant les phases in-game. Le souci du détail est impressionnant, à tel point qu'on pardonne aussi aisément les quelques (rares) apparitions tardives du décor et les sautes de son un peu regrettables dans un titre de ce calibre. Certains auront peut-être la critique facile quant à l'aliasing, mais de notre côté, nous trouvons qu'il sait se faire relativement discret compte tenu de la complexité des environnements. De même, on s'étonnerait presque de ne pas avoir à subir les affres du tearing comme dans un certain Aliens. À noter tout de même que nos confrères de Jeux Video Magazine disent avoir vu tourner la version PS3 et qu'elle leur a semblé un peu en dessous.
Arc et fossiles ont lancé comme un défi
Après un préambule nocturne très cloisonné, base militaire oblige, Crysis retrouve enfin ses racines avec la végétation luxuriante d'une ville de New York revenue à l'état sauvage. Des panoramas composés de bâtiments devenus les fossiles d'une autre vie, paysages qui ne sont d'ailleurs pas sans rappeler ceux du très attendu the Last of Us. Inutile de dire qu'il faudra tout le talent de Naughty Dog pour proposer des décors aussi impressionnants que ceux de Crysis 3. Les premiers pas sont plutôt posés, la zone d'arrivée se révélant plus propice à la balade qu'aux combats musclés, et on se surprend à explorer cette "aire de repos" en prenant tout son temps. N'étant de plus pas rappelé à l'ordre toutes les 15 secondes (comme savent si bien le faire les COD, Battlefield et autres Homefront), on a tout le loisir de profiter du spectacle. Puis les choses sérieuses commencent enfin, avec tout un périmètre à fouiller à la recherche d'une arme capable de se débarrasser de tourelles de surveillance pour le moins létales.
À partir de là, le jeu alterne assez habilement les séquences d'infiltration et les affrontements plus musclés, en nous laissant cependant très souvent le choix de l'approche. Ainsi, on pourra commencer par attaquer les gardes du Cell en toute discrétion en optant pour le corps à corps, poursuivre avec l'arc et voir le tensiomètre de ses adversaires monter d'un cran alors que vous jouez les chasseurs, avant de terminer en sortant l'artillerie lourde. Même si le camouflage optique rend les choses très simples, même si la possibilité de repérer tout les ennemis à travers les murs grâce aux jumelles intégrées à la combinaison de Prophet pourra déplaire aux plus intégristes, le plaisir de jeu est bien là. L'IA humaine ne semble cependant pas toujours au point, l'arc alertant tout le monde à la première flèche dans certaines zones, tandis que l'on pourra parfois l'utiliser sans que personne ne remarque les cadavres les plus proches.
L'arrivée de l'arc dans l'arsenal de Prophet est évidemment la grosse nouveauté de ce nouveau volet, et à l'usage il ne déçoit pas. Précis, à défaut d'être assez silencieux, il demande aussi de préparer un minimum sa stratégie d'approche. En effet, les flèches n'étant pas toujours fournies sur place, il est judicieux de les récupérer sur le corps encore chaud de vos victimes. Pour ce faire, il faut donc que la zone dans laquelle se tenait votre cible soit suffisamment accessible pour y parvenir sans risquer de se faire repérer. Alors bien sûr, encore une fois, le camouflage optique simplifie beaucoup les déplacements, d'autant plus que la jauge de l'armure nous semble se vider beaucoup moins vite que dans les épisodes précédents, mais le jeu du chat et de la souris n'en est que plus amusant. On sent d'ailleurs bien que Crytek a voulu donner au joueur un sentiment de toute puissance, puisque là où auparavant la jauge de pouvoir diminuait à chaque course et à chaque "power kick", elle ne bouge désormais plus d'un iota. Voilà qui devrait encore plus dynamiser l'action !
Comme dans Crysis 2, les fonctions de l'armure se limitent donc à une position "infiltration" et une position "défense" bien pratique pour faire face à ces vélociraptors extraterrestres amateurs d'herbes hautes que l'on rencontre assez vite - des ennemis que l'on prend vraiment plaisir à combattre quand on est équipé d'un bon kit 5.1. Prophet peut néanmoins faire appel à une toute nouvelle fonction de hacking qu'il peut utiliser pour retourner les tourelles adverses contre leurs maîtres, ou bien encore pour déverrouiller une porte fermée. Le "mini-jeu" que ces séquences de piratage met en scène n'a certes rien de très excitant, mais celui-ci n'étant pas non plus compliqué, il a l'avantage de ne pas nous faire perdre notre temps. N'allez toutefois pas croire qu'il vous suffit de pointer vos jumelles sur une tourelle à l'autre bout de la zone pour que tout fonctionne. Avant cela, il faut d'abord faire en sorte qu'aucun obstacle ne gêne votre visibilité, tout objet placé entre vous et la tourelle empêchant d'initier la moindre tentative de hack. Pour le reste, on nage en terrain connu, avec la maniabilité typique de la série de Crytek.
Impressions
Tous les commentaires (38)
Pourtant j'avais passé un bon moment sur le 2
Vendredi j'ai même préco mon Tomb Raider
Et la c'est la cata
Dimanche matin j'ai découvert sur le XBLA le Cysis1, je n’avais pas eu la chance de le faire sur PC j'ai donc craqué, c'est une belle surprise, avec un monde vaste, plusieurs chemins ....
Du coup entre ca et les vidéos que je regarde depuis ce matin de cet épisode 3, je commence à craquer
Suis vraiment qu'une merde trop faible
Question, l'aventure se passe principalement sous le dôme avec un environnement ouvert ou c'est plus dans des structures ?
En gros 50/50 ou 75/50 ou 25/75 ^^
J’ai vraiment bien aimé ce coté ouvert dans le 1
En plus Drift à l'air d'apprécier, c'est dire!
Dans quelques mois pourquoi pas, malgré l'avis plutôt positif qu'on peut lire au dessus.
En plus Drift à l'air d'apprécier, c'est dire!
Sinon il y a les 314.07 WHQL qui sont sortis avec 65% de perf pour crysis.
Hâte de le recevoir. ^^
Sinon il y a les 314.07 WHQL qui sont sortis avec 65% de perf pour crysis.
Il me semble que t'as un CPU assez vieux quand meme non O/C je me trompe ?
Je crois que c'est sur les 690 pour les 65 %...
ok merci bah j'ai une GTX680 c'est quasi les memes perf, bah je verrais bien...
Donc ces 65% sont valables pour les autres cartes en SLI aussi, et je m'en suis bien rendu compte :)
Au pire, Internet te donnera les quelques lignes d'histoire qui te manquent. Sinon, Youtube est ton ami.