Nos vidéos de NFS Most Wanted

• Driftwood
• Dimanche 4 novembre 2012 | 16:35
• 42 Commentaires

10 Premières minutes PC Xbox 360 PS3

Autrefois maîtres incontestés de la course arcade avec la série Burnout, voilà quelque temps que les développeurs de Criterion ont mis leur célèbre création entre parenthèses pour s'occuper d'une autre franchise de renom : Need for Speed. Après le très efficace Hot Pursuit il y a deux ans, les voilà de retour avec Need for Speed: Most Wanted, sorte de reboot de l'un des sympathiques jeux du lancement de la Xbox 360. Plus de séquences cinématiques filmées avec des acteurs/actrices de chair et d'os, le jeu prend de plus en plus des allures d'un Burnout sous licence, avec ce que cela comporte de compromis évidemment. Voici donc quelques vidéos de la version Xbox 360 du jeu, ainsi que "quelques" screens tirés de la mouture PC. Le jeu affichant un framerate un peu capricieux sur PC, et ce même si le CPU et la carte graphique ne sont pas utilisés à leur maximum, impossible de vous en proposer des vidéos décentes. Gageons qu'une mise à jour ne tardera pas à pointer le bout de son capot d'ici quelques jours.
MAJ : Ajout de trois vidéos PC à 30 FPS, avec tout de même quelques petits ralentissements.

Premières impressions

Most Wanted nous place évidemment au volant de bolides tous plus chers les uns que les autres, mais au contraire des jeux où il est nécessaire de mettre la main au porte-monnaie pour les acquérir, il suffit ici de les découvrir au hasard d'une rue/route, de s'en approcher et de changer automatiquement de véhicule en appuyant sur un simple bouton. Chaque voiture donne accès à un certain nombre de courses de difficulté variable, celles-ci étant facilement consultables grâce au système Easy Drive assigné au BMD. Il suffit alors de choisir sa destination et de suivre les indications du GPS, comme dans n'importe quel jeu de conduite en monde ouvert. L'Easy Drive permet également de modifier ses voitures pour en améliorer les performances. Most Wanted oblige, les courses ou les balades en freeride sont bien souvent perturbées par les interventions musclées de la police, qui ne lâche véritablement rien. Une fois pris en chasse, semer les forces de l'ordre n'a donc rien de simple, même si de nombreuses méthodes pour s'en défaire existent, comme les inévitables takedowns, les cachettes, ou encore les ateliers de peinture. Comme souvent, on a parfois l'impression que l'IA s'acharne essentiellement sur les pauvres joueurs que nous sommes plutôt que de s'en prendre aussi aux autres concurrents, mais voilà au moins la garantie de courses poursuites animées.

D'entrée de jeu, on se retrouve totalement lâché dans Fairheaven, totalement libre de partir en quête de nouvelles montures, de panneaux publicitaires à détruire, d'excès de vitesse à enregistrer sur les radars présents un peu partout, etc. C'est en gagnant des Speed Points que l'on est autorisé à affronter les pilotes les plus recherchés de la ville (ceux qui ont l'honneur de faire partie de la Most Wanted List). De façon désormais très classique, une victoire est synonyme de nouvelle voiture, puisque l'on empoche le véhicule adverse en prime. Enfin presque. Une fois la course terminée et la victoire en poche, il faut réussir à retrouver votre adversaire sur la carte et parvenir à le mettre hors d'état grâce à un takedown bien placé. On voit donc à quel point Criterion pousse le joueur à explorer la ville et ses environs dans les moindres recoins, ce qui permet de se rendre compte de la richesse de la carte, et ce même si la taille de celle-ci n'a rien de particulièrement impressionnant finalement. On peut aussi regretter son manque d'originalité, puisqu'on y retrouve plus ou moins les mêmes environnements que dans Burnout Paradise. Moins bucolique que la map de Forza Horizon mais sans doute plus variée et plus généreuse en amusements divers (comme ces sauts vertigineux que l'on peut effectuer à certains endroits), vous devriez y trouver de quoi vous occuper, seul ou à plusieurs.

Techniquement, nous avons trouvé que le jeu soufflait un peu le chaud et le froid. Si les voitures sont bien modélisées, elles n'atteignent pas la précision de celles de Forza Horizon. Les sons des moteurs sont mieux mis en valeur que dans le jeu de Microsoft, mais certains d'entre eux déçoivent un peu. Graphiquement, le jeu n'est pas avare en effets spéciaux, mais on ne peut s'empêcher de trouver la finition plus grossière que dans Horizon, autrement plus impressionnant de part ses majestueux décors. D'aucun diront que nous sommes devenus assez difficiles, mais il est vrai que la comparaison directe avec le jeu de Playground Games ne penche pas en la faveur de Criterion, du moins sur consoles. Maintenant, il ne faut pas occulter le fait que Most Wanted possède également quelques atouts dans sa manche, comme son côté arcade totalement assumé. Du coup, certains pourront trouver la maniabilité peu intuitive, avec une désagréable impression de latence dans les commandes lorsque l'on prend le jeu en main pour la première fois. Avec un peu d'habitude, cette impression disparaît petit à petit, mais les véhicules conservent la maniabilité lourde des Need for Speed qui tranche un peu avec l'esprit Criterion du jeu de course.

Mais la plus grande déception vient sans doute de la grande timidité du moteur de dégâts qui, voitures licenciées oblige, est très loin d'atteindre le niveau de celui des vieux Burnout. Il suffit de voir le résultat d'une collision frontale entre une sportive lancée à pleine vitesse et un mur pour s'en rendre compte. Un mot sur les vues disponibles qui ne sont qu'au nombre de deux. La vue externe ne souffre d'aucun défaut particulier, et permet d'admirer voitures comme décors sous tous les angles. Point de vue cockpit, ce qui n'étonnera d'ailleurs pas les habitués de la série, mais la vue interne ne sera pas du goût de tous. En effet, celle-ci est tellement collée au ras du sol que l'on peut difficilement anticiper les dangers qui pointent à l'horizon. En contrepartie, les sensations de vitesse atteignent des sommets. Enfin, citons l'IA rubber-band qui a nette tendance à nous attendre quand elle prend la tête, mais ne se laisse jamais distancer lorsque l'on est devant elle. On pouvait déjà observer ce phénomène dans la série des Burnout (on garde d'ailleurs un souvenir frustré des dernières courses des deuxième et troisième volets), on s'en accommode donc, mais on aurait aimé que l'IA soit gérée différemment.

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5 premières minutes

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Courses

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Poursuite

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Freeride

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Course (PC)

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Sprint (PC)

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Ambuscade (PC)