Il en aura fallu du temps pour voir enfin arriver Ni no Kuni: Wrath of the White Witch sur notre bon vieux continent, mais le voilà enfin qui pointe le bout de son nez cel shadé. Prévu pour la semaine prochaine, Gamersyde a eu la chance de recevoir le titre de Level-5 un peu en avance, de quoi vous proposer quelques splendides vidéos gravitant entre narration et gameplay. Comme tout bon J-RPG qui se respecte, les premières heures dévoilent l'intrigue à un rythme très posé, en présentant ses personnages tranquillement et en initiant le joueur à ses mécaniques de jeu. Pour découvrir un premier avant goût de cet univers enchanteur, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
MAJ 2 : Les deux dernières vidéos promises hier sont en ligne.
Vous le savez, Level-5 a travaillé de concert avec les artistes du studio Ghibli pour donner vie à Oliver, ce jeune garçon qui aura la lourde tâche de sauver tout un monde, en espérant très fort que cela pourra lui permettre de ramener sa mère à la vie. La longue introduction du jeu et l'événement tragique qui s'y déroule nous font entrer tout doucement dans une histoire très fidèle à l’esprit japonais des RPG d'antan. Drame, petit personnage rigolo, magie et mystère sont donc au programme de ce titre très old school dans sa structure. Les premiers niveaux révèlent une linéarité assez grande des zones de jeu, ce qui plaira autant que cela rebutera, mais la carte du jeu (splendide soit dit en passant) laisse espérer un nombre de quêtes annexes conséquent. L'histoire suit celle de la version DS sortie il y a quelque temps déjà, tandis que les combats empruntent à la fois à Pokemon (pour la gestion des "familiers") et aux Tales of (pour leur côté temps réel).
Graphiquement, difficile de trouver un superlatif qui n'aurait pas déjà été utilisé par le passé pour qualifier le travail de Level-5 et du studio Ghibli. Qu'il s'agisse des décors ou des personnages, l'impression de se retrouver face à un dessin animé n'a jamais été aussi forte. Les animations ne sont pas en reste, avec qui plus est une gestion de l'analogique que l'on n'a finalement pas toujours vue dans les RPG japonais. Cerise sur un gâteau déjà splendide, les musiques de Joe Hisaishi sont un régal pour les esgourdes, plongeant le joueur dans cet univers féérique assez singulier. Conséquence d'un tel plumage, l'immersion et l'attachement au jeune héros sont inévitables, surtout si l'on est friand de J-RPG cela va sans dire. Pour ne rien gâcher, Namco-Bandai a eu l'excellente idée de proposer le choix des langues audio (anglais ou japonais) et le bon goût de livrer une traduction intégrale des textes en français. Vous n'avez donc plus aucune excuse pour passer à côté du plus beau mariage entre jeu vidéo et animation japonaise.
Note : Nous ne savons pas si c'était le cas de la version japonaise, mais en Europe Ni No Kuni donne au joueur le choix entre deux niveaux de difficulté. Le mode normal évidemment, mais également un mode facile pour ceux qui voudraient avant tout profiter de l'histoire et ne pas subir les échecs répétés des combats. Une bonne idée pour ne pas s'aliéner les moins aguerris des joueurs, et une chance de plus de pouvoir terminer l'aventure sans y passer trop d'heures si votre temps de jeu fond comme neige au soleil.
Tous les commentaires (42)
Il faut noter qu'en plus, le doublage n'est pas de seconde zone, des voix connus au Japon en tout cas.
Dans le style, Eternal Sonata était une superbe baffe à l'époque, certains passages étaient sublime. Reste que c'était le summum du nian nian^^"
Pour Aure, je vois pas en quoi les JRPG sont difficile, c'est un genre de jeu très facile ou il est relativement impossible de ne pas pouvoir le finir à cause de la difficulté (sauf les boss optionnels c'est vrai), au pire si t'es bloqué sur un boss il faut juste faire un peu de level up. ^^ Moi je fini les Tales of en martelant le bouton attaque. ^^"
Enfin ouais bref c'est le mal! D'ailleurs Sakaguchi sur son dernier jeu The Last Story a pris un GROS risque, il a juste retiré tout mécanisme de level up chiant qui prend 1/3 de la durée de vie du jeu pour au final ne rien apporté. Donc le jeu est relativement facile, et les rares moments ou on veux booster son perso il suffit d'actionner des "dessins" au sol qui apparaissent de temps en temps et les ennemis pop en continue, sont facile à battre, et fond levelé TRES vite (genre 3 niveau en 5 minutes quoi). Résultat le jeu est plus court, mais moins indigeste et pour les "hardcore" qui veulent du challenge il reste les quêtes annexes à faire. Ceci dit oui le jeu est court, mais il serait possible de faire la même chose avec beaucoup plus de quêtes annexes et de boss annexes à battre, là oui il a été petit bras le Sakaguchi sur ce coup là. :p
Pour moi c'est un équilibre qu'on avait dans les FFIV/V/VI/VII/VIII/IX/ et allez même le X. Il y avait une histoire de disont 30/40h en moyenne, passionnante, un jeu pas trop dur à finir de ligne droite (jamais dans un FF je n'ai eu a faire de lvl up pour finir le scénario), et à coté de ça si on veux s'y attarder on a des tonnes des quêtes à faire qui doublent largement la durée de vie, pour moi c'est l'idéal. :)
Seul le tout premier boss est coriace sur ce jeu, passé ça, sa facilité déconcertante est un peu le seul truc que je lui reproche. Heureusement qu'ils ont eu la bonne idée de brider l'XP, sinon c'était un "God Mode" d'office.
Sinon pour Ni No Kuni, je sens que je vais craquer pour l'édition collector moi.
Mais franchement ça va, faut vraiment être allergique au genre pour ne pas en vouloir^^
En dehors du héros qui ne ressemble à rien avec sa cape, je trouve également le jeu magnifique. Je suis tenté de le prendre mais je ne suis pas fan de Level 5...
Et au fait 10 min partie 2 de prévu ? Faut me convaincre là ^^
Il y a aussi The Last of Us. Va falloir que je me chope une ps3(j'avais pas fait Uncharted 3 aussi) pour pouvoir faire ces deux jeux.
Ça m'embête un peu avec les nouvelles consoles qui se pointent...