Après vous avoir fait découvrir les 40 premières minutes de l'excellent Owlboy, nous vous proposons quelques vidéos de plus, un peu plus courtes cette fois. Le jeu de D-Pad Studio aura certes demandé des années d'efforts avant d'être terminé, mais le résultat en vaut largement la peine.
Le temps passe à une vitesse impressionnante lorsque l'on joue à Owlboy. Dans ce jeu de plateforme où l'on passe plus de temps dans les airs que sur des plateformes à proprement parler, on dirige le jeune Otus, un hibou muet qui n'a pas vraiment la cotte auprès de son instructeur. En charge de surveiller les alentours de son village flottant pour empêcher une attaque des pirates, Otus va se retrouver embarqué dans une importante quête qui le mènera aux quatre coins de son monde. Si les capacités du jeune oiseau sont limitées à quelques unes (voler bien sûr, porter des objets/personnages, mais aussi tournoyer sur lui-même ou utiliser une sorte de dash), les compagnons qu'il va transporter vont lui octroyer d'autres aptitudes. Geddy, tout d'abord, lui donnera les moyens de se défendre contre ses ennemis grâce à son pistolet, donnant alors au jeu des airs de twin-stick shooter. Viendront ensuite l'imposant Alphonse et son fidèle tromblon, bien pratique pour se frayer un passage dans certaines zones envahies par les plantes. Nous vous laissons la surprise pour le reste, mais sachez que le changement de partenaire s'effectue le plus naturellement du monde à l'aide des boutons de tranche. Otus pouvant les faire apparaître sous lui à sa guise, vous n'aurez donc pas à vous soucier de leur santé ou de l'endroit où vous les déposer.
Certains adversaires vous forceront à combiner l'attaque tournoyante d'Otus avec les armes de ses camarades, tandis que d'autres pourront, par exemple, être battus en leur jetant de l'eau à la figure. Quand l'affrontement direct ne sera pas possible, il faudra faire profil bas, le temps d'une séquence d'infiltration, ou bien prendre ses jambes à son cou sans demander à son reste, comme dans notre quatrième extrait. Les combats ne sont cependant pas au centre de l'expérience, qui repose aussi sur la résolution d'énigmes. Une variété et un renouvellement des situations qui résument assez bien l'esprit de Owlboy, héritier de bon nombre de productions japonaises des années 80/90, Metroid et Zelda en tête. Outre la trame principale du jeu, qui s'avère plutôt bavard d'ailleurs, il existe évidemment des secrets bien cachés que les férus du 100% se feront un plaisir de découvrir. Avec sa durée de vie d'environ 8 heures, Owlboy choisit le bon équilibre entre plaisir et temps de jeu, rendant son acquisition quasi obligatoire pour les amateurs du genre, qui seront obligatoirement sous le charme de sa direction artistique. Pour terminer, il faut une fois de plus tirer un coup de chapeau aux artistes qui ont donné vie au monde pixelisé de Owlboy, des graphismes détaillés aux animations (personnages et décor), en passant par les sublimes musiques de Jonathan Geer, offertes pour tout achat du jeu sur le Humble Store.
Tous les commentaires (7)
Je suis totalement sous le charmes, tout est pensé pour faire plaisir aux joueurs, gameplay, bande son, graphismes, animation, et j'en passe, ce titre à un charme fou, si vous avez un PC ne passez pas à côté, c'est vraiment une perle.