La ferme !! :D
N'empêche, imagine des sorties aussi calamiteuses que pour le premier.. :/

ps-lulu' : oui, ça me laisse un arrière goùt aussi.. ^^

N'ayant pas fini Bioshock ( je fais durer le plaisir en me baladant pas mal ), je ne sais pas si une suite/préquelle se justifie, mais pour ma part je suis toujours preneur de bons jeux.

Toute série à un premier épisode, si Bioshock cartonne aussi bien et que le scénario qui ne demande qu'à être développé dans les prochains épisodes suit, c'est bonnard.

je ne suis pas contre, une préquelle entre un Big daddy/little sister ..

Si les suivants me font autant tripper que celui-là pourquoi pas ! Je suis pas forcément contre des suites, ça dépend de la suite...

Bioshock II :bave:

A moins que l'histoire se passe bien après… ;)

C'est pas le BEPC?

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Ben donnes nous les quelques phrases qui te font douter, jme sens pas de te faire une traduction intégrale là..


Retour à l'annonce du jour :
Yes!!! Je comprend pas les grincheux sur ce coup là, Rapture mérite plus d'y retourner que beaucoup d'univers. Et on est loin de tout y avoir vu.
Par contre niveau scénario, une suite directe semble improbable.

J'adorerais aussidans une Rapture naissante ou à son apogée. Avec encore plus d'exploration pour découvrir plein d'architecture art déco.

Mais en même temps, une franchise Bioshock veut pas forcément dire retour à Rapture, en fait ca m'étonnerait pas que ca se passe ailleurs avec une histoire totalement différente à chaque épisode.

c'est bien là le problème ... baver parceque le un etait genial alors que le deux n'aura que deux ans de developpement , tristes sire d'une consommation effrennée au desarroi de la qualité , car m'enfin , ce sont ces attitudes precipitées qu ont amené une 360 trop vite faite , une saturn et une dreamcast massacrée ... :desespere:

2 ans de développement en sachant que le prochain sera sur la même plateforme et utilisera certainement un design proche (les devs affirment vouloir poursuivre dans ce style), ca me semble correct.
Y'aura pas de révolution technique mais si l'histoire et l'immersion sont toujours au rendez vous c'est tout bon.

Quant à comparer la logique éditoriale de 2k avec la stratégie de Sega, c'est un peu n'importe quoi..
Et si la 360 connait un succès correct aujourd'hui, c'est bien parce-qu'elle a une bonne longueur d'avance sur la PS3. Certes au prix de défauts hardware, mais au moins y'a des jeux.

Je pense également qu'une suite (du moins si c'est une conne suite directe) est une très mauvaise idée!

Ouais. Surtout si c'est pour lever les zones d'ombres laissées par le scénar de Bioshock.

Personnellement j'aime qu'un jeu, un livre ou un film ne me prenne pas par la main et me laisse combler "les silences" scénaristiques en me laissant faire mon propre "film". J'ai peur qu'une suite s'avère trop explicative, tue les mystères de Rapture et, ce faisant, altèrent ma vision de l'histoire.

A trop vouloir enrichir un univers on finit par en uniformiser le sens et donc à l'appauvrir.

Y'a peu de mystères inexpliqués dans Bioshock en fait.. Si tu cherches bien l'histoire se révèle, principalement au travers des cassettes audio.
C'est ce que confirme Ken Levine dans l'excellente interview linkée plus haut. Il souhaitait notamment que chaque question puisse trouver sa réponse.
Enfin jpeux comprendre ton point de vue, mais dans ce cas ne la lis pas, cette interview! Elle éclaircit pas mal de choses

Si on considère l'univers de Bioshock dans sa totalité, ses tenants et aboutissants, il me semble au contraire qu'il reste pas mal de grosse zones d'ombres.

Je suis d'accord pour ce qui est des compte-rendus audio qui nous dévoilent l'histoire de la ville mais, pour moi, ce qu'il y a de fascinant dans ce jeu c'est que les questions qu'il pose (et qui sont parfois d'ordre idéologique et philosophique) ne se réduisent pas à ce que le scénario choisit de mettre en lumière. C'est dans ce sens que je parlais des nombreuses "zones d'ombre". Après c'est peut-être moi qui pousse l'analyse trop loin, mais Bioshock a pour très grande qualité de stimuler l'imagination du joueur qui s'immerge totalement dans son univers. ^^

Et je parle même pas de la réflexion d'ordre "méta-ludique" qu'induit le scénario du jeu.

Jvois pas trop à quoi tu fais référence, des exemples??

Ben y'a pas mal de non-dits notamment concernant certains personnages mais également la ville en elle-même. On apprend le "pourquoi?" de son existence mais concernant le "comment?" on a juste quelques indices et c'est l'exploration de celle-ci qui nous permet d'imaginer comment elle a été construite, le "modus operandi"

En fait, énormément d'aspects de cet univers nous sont livrés par d'autres voies que celle de la narration traditionnelle ce qui en accentue le côté parcellaire et donc laisse libre champ à l'imagination du joueur... C'est ce que je trouve excellent. Après c'est sans doute aussi une question de sensibilité: certains joueurs se satisfont des éléments que leur livre le scénar et d'autres prennent appui sur ceux-ci pour assembler les pièces manquantes. C'est le signe que Levine et son équipe sont parvenus à trouver un équilibre assez rare dans le domaine de la narration.

Je ne sais pas si je suis très clair mais il est tard et j'ai pas encore mangé. ^^
J'espère avoir répondu à ta question en tout cas. ;)

Je sais pas trop si je veux un Bioshock 2 moi.
la fin du 1 est, au risque de faire un joli pléonasme, une fin. au risque de faire une lapalissade, cette fin cloture l'histoire. ^^
enfin bref, c'est vrai, on sais pas trop ce que deviens rapture, même si on supose qu'elle doit être un peu morte. Mais du reste, je ne vois pas matière à faire une suite.

Faire un 2, ça serait risquer de casser le mythe du 1 à mon sens.

Puis, il peuvent faire quelque chose de totalement différent et d'aussi bon.

Ce que j'aimerai ce serait de commencer le jeux dans un rapture encore saint, et de vivre le derapage et pourquoi pas s'en suit une aventure parralelle à celle vecu dans le 1er. Ca pourrait etre pas mal de vivre la descente de rapture !

Si si t'es très clair et je rejoins ton point de vue. En nous épargnant les sempiternelles scènes cinématiques un peu à la manière d'Half-life, ils évitent la distenciation qui se crée forcément quand on les regarde, totalement passivement.
Et ils créent du coup une forme de narration plus propre au jeu vidéo où l'on fait l'expérience des choses plutôt que de se le voir racontées.

La descente de Rapture est expliquée dans le jeu et jsuis pas sûr que ce soit particulièrement intéressant de la revivre, et une suite directe c'est à oublier. Découvrir sa création et son apogée me plairait davantage, c'est vrai que cette période là est plus développée dans le background de Bioshock.

Complètement. Et contrairement à l'approche employée par Hideo Kojima sur la série des MGS (que j'adore, hein, mais je précise au cas où certains verraient dans mes propos une forme d'attaque gratuite contre Metal Gear) le joueur ne fait pas le yoyo entre les phrases de gameplay et les cinématiques qui prennent le relai lorsqu'il faut faire avancer l'histoire. Même si c'est fait génialement dans les MGS, le risque de ce genre d'approche c'est de faire sortir le joueur du jeu (genre je pose la manette et pendant 15 minutes je suis au cinoche et après ça repart). Dans ce cas le problème c'est qu'on cesse d'être joueur en subissant les contingences de la progression narrative.

Dans le cas de Bioshock on a plutôt le droit à une fusion gameplay/narration qui, si elle n'est pas nouvelle, est tellement bien fichue qu'elle autorise la présentation d'un univers et d'un scénario très denses sans briser de façon frustrante (car arbitraire) la continuité de l'expérience que vit le joueur.

Pour moi l'optique de Kojima est passionnante (surtout parce que cinématographiquement parlant le résultat est impressionnant) mais s'avère être en fin de compte une impasse (parce que sur le plan ludique ça débouche sur un phénomène de "mise à distance", comme tu l'as souligné, et de rupture de l'expérience ludique).

La voie choisie par Levine et son équipe pour Bioshock me semble plus porteuse pour le futur du média car tout en prenant en compte la nécessité de raconter une histoire intéressante elle permet de ne jamais perdre de vue ce qui est, selon moi, l'essence du jeu vidéo c'est-à-dire le gameplay.