Alors d'une, j'y avais quand même pas mal joué sur 360 et j'avais trouvé ça très peu motivant.

De deux, survival ok, mais quand tu places le joueur en situation de siège dans un espace confiné sans munition, c'est pas du survival, c'est de la connerie. Pareil quand tu dois affronter le monstre dans l'église, courir comme un âne en attendant qu'un zombie arrive pour le tuer et chopper trois balles, et recommencer ça pendant 10 minutes parce qu'il faut 50 chargeurs pour battre ledit monstre, c'est lourd, jamais stressant, et donc tout sauf amusant. Autre exemple similaire quand tu dois couvrir ta partenaire au fusil sniper et qu'il y a plus d'ennemis que de balles, et que le jeu est obligé de t’envoyer un zombie de temps en temps pour te réapprovisionner. Moi j'appelle ça mal foutu. :p

Heureusement, le jeu réserve des moments pas moins sympathiques que le précédent. Au final, j'ai même envie de dire que la campagne de Leon est un peu la synthèse des vieux Res et du 4/5. On n'y a pas peur, mais bon, je n'ai jamais ressenti la peur dans un Resident.

La peur sursaut, c'est une mécanique facile, encore qu'à part ce passage mythique, il n'y en a jamais eu de scènes très efficaces à ce niveau dans la série. La vraie peur, celle que l'on ressent dans un Silent Hill ou un Siren, c'est pas trop la tasse de thé des Resident Evil.

En même temps, c'est beaucoup ça la peur : le sursaut. Un film d'horreur qui "marche", il te fait bondir de ton siège.

Perso, les SH ne m'ont jamais fait vraiment peur. Ils provoquent plutôt un malaise malsain. Je suis plus dans le "berk" que dans le "oh putainputainputain".

Après, je me suis fait le premier RE dans des circonstances particulières (de nuit, seul, toujours hyper ric-rac sur les sauvegardes après avoir gaspillé plein de rouleau, en bon joueur PC) mais même dans le récent Dead Space 1, je me suis fait des gros flips.

Par contre, le peu que j'ai fait de RE6, là... non, pas vraiment. Trop énervé sur des éléments mécaniques comme ceux que tu cites pour avoir peur.

Je ne suis pas tout à fait d'accord sur Silent Hill. Le malaise que la série fait ressentir met aussi le joueur dans un état de peur permanent, accentué par le nombre de munitions limité, la gaucherie du héros et l'apparence hideuse du bestiaire. Le son aussi participe à cette peur viscérale que l'on peut ressentir dans les jeux de Konami. Le sursaut fait certes partie des mécaniques de peur, mais je trouve qu'il ne reste qu'un artifice ponctuel qui ne peut pas fonctionner sur le long terme (en gros, plus tu en abuses, moins ça marche). Pour ce qui est de RE, au delà du premier, pour se trouver en situation de manque niveau munition, il fallait tout de même y aller.

r : je suis surpris que tu dises qu'il est possible de régler le FOV sur consoles. Je n'ai vu aucune option du genre, et même toi tu le disais à l'époque :Ah dernier truc sur le 6, honte au système de save qui ne sauvegarde pas les chekcpoints et qui m'a obligé à refaire des passages entiers parce que je ne m'étais pas arrêté quand il le fallait. Je déteste ça dans les jeux.

Je n'avais pas suivi, je ne savais pas que cela avait fait l'objet d'une MAJ sur console.

J'ai fini la campagne de Chris et j'hésite à continuer, limite je trouve ça trop long ^^

Oui enfin toi c'est pire pour TR, tu n'y as jamais joué. :p

GTB il a au moins fait la démo de Res 6 qui, il faut le dire, n'a rien de très engageant il est vrai. Sauf que c'est sur la durée de cette campagne qu'on se rend compte que le jeu est finalement très sympa à jouer. Et du coup impossible de s'en rendre compte avec la démo. Le jeu joue beaucoup sur une certaine nostalgie (de lieux et de situations - mais puissance WTF 1000 par rapport aux anciens), mais il n'y a pas de déplaisir à parcourir cette première campagne. 9h de jeu sympa, après un incroyable BioShock infinite, c'est déjà inespéré pour moi de l'avoir vécu comme ça. :p

En me basant sur cette seule campagne, il est clair que ce sixième volet est largement meilleur que ce que certains sites ont dit, parce qu'on s'y amuse beaucoup plus qu'on s'énerve, et on ne s'y ennuie jamais, ce qui n'est pas toujours le cas de certains jeux AAA qui ont droit à un meilleur accueil.

Je poursuis, et comme dans mon souvenir du premier chapitre de la campagne de Chris, ça me plaît largement moins. Le côté "espace très confiné", le fait que le jeu passe en mode bourrin mais que les balles restent trop limitées à mon goût (on n'est plus dans le survival là, mais plus dans un bête TPS, je ne vois donc pas pourquoi on devrait pleurer pour avoir des réserves) et l'atmosphère générale. Mais le plus ennuyeux, ce sont les mecs du commando du BSAA qui t'accompagnent. Ils passent devant, tu penses donc que la voie est libre, tu entres dans le couloir suivant et hop juste en face de toi, un Javo alors que l'un de tes hommes est arrêté juste derrière l'ennemi sans rien faire. ^^''

Pareil quand on rencontre les premiers Javos qui mutent (avec le bras qui ferait presque rougir de honte Alex Mercer). J'étais là comme un con avec Piers qui faisait un peu semblant d'aider, tandis que les deux ou trois hommes qui étaient avec nous ne bougeaient pas d'un poil dans cette pièce pourtant petite. Dans ce genre de cas, il n'y a pas d'autres mots, c'est assez honteux en 2013. J'ai aussi eu Piers planté comme un piquet devant une porte ouverte qui me bloquait le passage j'ai dû le "pousser" (donc en gros courir contre lui pour le décaler petit à petit) pour passer. *_*

J'ai lu que cette campagne (un peu comme la première d'ailleurs) commence plutôt mal et va en s'améliorant, mais clairement, ça ne serait pas Resident Evil, je serais à deux doigts d'arrêter les frais. D'ailleurs, on se demande si ça en est du RE vu l'ambiance, ou on ne se demande pas plutôt... Ah et puis la tronche de Cristiano Ronaldo pour Pierce, really? :/

Mon dieu, je crois que je viens de faire la pire séquence de ma vie de joueur depuis un bail.

Chris, seul avec l'autre abruti de Piers/Ronaldo (IA) en couverture sniper. Je me retrouve (classiquement vu comment les chargeurs sont petits et peu nombreux) sans munition quelques secondes après le début de la séquence (et essayez d'imaginer un Gears of War à la maniabilité merdique où il faut jouer sans munition pour vous faire une bonne idée du truc). Évidemment, je me fais buter facile deux fois vu que je n'ai rien d'autre que le couteau (enfin le sabre vu sa taille...) pour me défendre.

Quand enfin je passe tout, il reste encore un sniper embusqué mais je n'ai toujours pas une balle et rien à l'horizon à ramasser (il faudra aussi m'expliquer pourquoi les devs n'ont pas implémenté un système intelligent de drop d'objets quand tu butes les ennemis ou tu casses les caisses en bois, parce que ramasser des points d'exp quand je n'ai rien dans mes chargeurs, je m'en bats un peu les coucougnettes). Ce con de Piers ne fait rien pour tuer le mec, qui me fait tomber de l'échelle par laquelle il faut monter à chacune de mes tentatives (encore une fois, imaginez le ridicule de la situation). À ce moment là, il faut savoir que je n'ai quasiment plus de vie. Je finis par arriver en haut sur un coup de bol, il continue de me tirer dessus et de faire mouche (ce qui me met à terre toutes les deux secondes, ce qui n'est absolument pas énervant), et quand, miracle, je vois des caisses à casser, celles-ci ne me donnent toujours que de l'exp. :D

Pour finir en beauté, la séquence qui suit nous demande de résister à l'assaut des vilains pas beaux pendant qu'un de mes hommes rapplique un blessé sur le dos. Pas de balles ou presque, j'ai eu la chance de trouver un chargeur de 10 balles pour le flingue (ce qui est à peu près aussi utile face à une horde d'ennemis que de tirer sur un tank avec une balle de tennis en mousse). Malin comme un singe, ou désespéré et atterré par ce que je vis, je décide donc de rester planqué à couvert et d'attendre que ça se passe. Surprise, pendant que Piers s'amuse avec nos amis les Javos, personne ne vient m'emmerder et je sors victorieux et cette séquence de gameplay hollywoodienne. Le non-jeu absolu dans toute sa splendeur, qui est d'ailleurs un bel écho à la séquence en moto qui peut se jouer sans la manette. \o/

Non là franchement, quand on voit ça, impossible de ne pas appeler Resident Evil 6 une grosse merde. Si le souvenir positif de la campagne de Leon n'était pas encore un peu présent dans ma tête, je pense que j'aurais très envie de désinstaller le jeu et de jouer à un jeu développé par des gens sérieux qui s'y connaissent un peu en game design. *_*

Le pire, c'est qu'ils auraient sorti le jeu avec la campagne de Leon seule, ça aurait clairement mieux valu. Proposer un jeu d'action mal foutu où les balles sont distribuées avec plus de restriction que les bols de riz dans les pays du Tiers Monde, il fallait y penser. J'espère vraiment que j'ai subi là le pire passage du jeu, sinon il vaut peut-être mieux que j'arrête les frais. ^^''

Sans doute, mais quand tu joues seul après une journée de boulot déjà énervante, tu as des envies de meurtre. :)

Il y a des bouts du jeu qui sont sympathiques, mais d'autres qui n'auraient jamais dû arriver dans la version finale. Faites la campagne de Leon, il y en a pour 9/10h, en trouvant le jeu à pas cher, ça vous rappellera de bons souvenirs. Mais Chris, il faut l'abattre.

Le truc des balles c'est récurrent quand même, mais disons que dans la partie Leon, ça peut encore se justifier par l'ambiance survival. Mais là avec Chris, j'ai plus l'impression de jouer à un skin TPS du pauvre de COD sans munition qu'à un Resident Evil. :/

JE crois que le niveau le plus infâme est le premier de la campagne de Jake, avec la tempête de neige, la conduite des motoneige est d'une médiocrité sans nom.