Blackninja Le physique n’est valable que pour les consoles rétro non connectées à internet tout le reste c’est du vent faudrait que les gens se fassent une raison en 2024 (il y a 4 Heures)
CraCra Les PATCH c'est un autre problème (il y a 5 Heures)
reneyvane @CraCra: Je ne connais pas une seule réédition en boite compilant un jeu & ses DLC qui n'à pas au moins un ou deux patch : Cyberpunk & TheWitcher3 notamment. (il y a 5 Heures)
CraCra @reneyvane: Doit être fumasse tres souvent alors, doit plus avoir bcp de jeux boite qui n'ont pas soit un code ou que qq Mo et ensuite hop téléchargement (il y a 6 Heures)
MorphBZH Chez Microids, L'Amerzone décalé à 2025 et Little Big Adventures dispo (Xbox en décembre) (il y a 2 Jours)
Driftwood Il est de nouveau possible de télécharger les vidéos sur le site. Désolé pour le mois et demi de panne. (il y a > 3 Mois)
Driftwood Retrouvez notre review de Rift Apart dès 16h00 aujourd'hui, mais en attendant Guilty Gear -Strive- est en vedette en home ! (il y a > 3 Mois)
Driftwood Nouveau live sur Returnal à 14h30 aujourd'hui. (il y a > 3 Mois)
Driftwood Rendez-vous à 17h00 pour un direct de 40 minutes sur Returnal (il y a > 3 Mois)
Je ne savais même pas que Paramount se lançait dans la SVOD...
Remember Halo.
"De toute façon, les réunions de la Table Ronde c’est deux fois par mois. Donc si le mec il dit après-demain à partir de dans deux jours, suivant s’il le dit à la fin du mois, ça reporte."
Willy's Wonderland
Toutes les brutes peuvent se faire obéir, mais seul un gentleman peut se faire respecter.
www.clicanimaux.com
Sinon pour les éventuels intéressés, Lady Bird (greta Gerwig) et Phantom Thread (Paul Thomas Anderson) ont débarqué dans la catalogue Netflix. 2 bons films :).
"De toute façon, les réunions de la Table Ronde c’est deux fois par mois. Donc si le mec il dit après-demain à partir de dans deux jours, suivant s’il le dit à la fin du mois, ça reporte."
"De toute façon, les réunions de la Table Ronde c’est deux fois par mois. Donc si le mec il dit après-demain à partir de dans deux jours, suivant s’il le dit à la fin du mois, ça reporte."
Et c'est noté pour le Snyder's cut, j'en serai, mais pas forcement Day one.
Remember Halo.
JIU JITSU - Prenez Mortal Combat et Predator, puis mixez le tout sans complexe. Un nouveau film pour Karim Debbache.
https://www.youtube.com/watch?v=lfyebyxnKgs
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Traduction: Ni Disney, ni Warner ne compte revenir à un système de sortie classique. La salle n'est plus la priorité.
Warner compte d'ailleurs sortir la licence Harry Potter du grenier, pour s'en servir comme produit d'appel supplémentaire pour HBO Max.
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Netflix sont en train de s'armer de licences (Resident Evil, Lupin, Sonic etc...), néanmoins quand on regarde les annonces de chaque plateforme, on constate qu'ils sont les seuls à avoir autant de projets originaux (comprendre, qui ne sont pas des licences). J'espère vraiment qu'ils garderont cette ligne éditoriale.
"De toute façon, les réunions de la Table Ronde c’est deux fois par mois. Donc si le mec il dit après-demain à partir de dans deux jours, suivant s’il le dit à la fin du mois, ça reporte."
Cherche des joueurs d'échecs. N'hésitez pas à MP - chess.com ou visio.
Pour l'instant, on voit fleurir les plateformes, mais toutes ne survivront pas ou adapteront leur offre à la rentabilité atteignable. Mais Disney+, c'est bien celle qui pourra amasser un max de pognon.
Le cas Netflix est différent. c'est un video club a l'origine qui a fait évoluer son activité. Ils sont parti de zéro et on dû déjà défricher le terrain de la SVOD. Contrairement à Disney, Warner, Paramount etc...ils n'étaient pas producteurs au départ. Produire des films et des séries c'est venu par la suite, et c'est quelque chose qu'ils sont toujours en train d'apprendre. Les deux processus sont donc inverse: les autres produisaient, ont pleins de licences propres connues, et créent leurs plateformes. Netflix ont créé la plateforme puis se sont mis à la production, sans licences historiques à eux. Depuis quelques temps, on sent qu'ils se préparent à la concurrence en s'armant de quelques licences connues.
Les philosophies sont également différentes. Le PDG de Netflix le répète en boucle: chaque spectateur est différent, chacun doit trouver sur Netflix des œuvres qui lui parle. La catalogue Netflix est bourré de truc de niche. Disney fonctionne dans l'autre sens: chaque contenu doit être le plus universel possible. Leurs productions continueront dans la même logique que leurs productions cinéma. Tu ne verras pas de différences.
Pareil pour Warner qui peuvent sortir leur épingle du jeu s'ils jouent bien (Wonder Woman 1984 a fait plus de blé via HBO MAX qu'en salles).
A ce stade, il est difficile de voir clairement ce qui se passera, quels seront les impacts à long termes des mutations actuelles. Néanmoins, si on peut débattre sur la qualité, je pense que pour l'instant c'est largement bénéfique en terme de créativité. Beaucoup de choses qui n'avaient plus la place d'exister en salles, ou qui y survivaient difficilement, peuvent trouver un second souffle et un public via la SVOD. Et pour ceux qui n'atteindront pas une rentabilité suffisante par leur plateforme, ils reviendront à la salle tout simplement. Ou un combo.
Concernant l'impression globale sur les productions de chaque plateforme. Réfléchissez au nombre de fois où vous jetez un oeil à un film/séries Netflix, Amazon, Disney etc...et le nombre de fois où vous allez au cinéma. En France, c'est entre 700 et 800 films qui sortent par an. La moyenne de séance nationale est d'environ 3 films/an. C'est la plus haute d’Europe, et l'une des plus haute dans le monde. En moyenne les français vont 3fois par an au cinéma. Sur parfois 800 films qui sortent. 3 séances qu'on sélectionne et estime digne de notre temps et argent. Ça fait 0.38% du catalogue cinéma. En d'autres termes, on a en réalité aucune idée de la valeur globale de ce qui sort en salle chaque année.
Personnellement, je suis cinéphile depuis tout jeune, j'ai eut des années où je me faisais au moins 5films/semaines, des périodes à cartes d'abonnements pendant lesquels j'allais voir au moins 2 à 3 films semaines au cinéma. Et je peux dire que quand tu vas voir le Disney, l'Inarritu, le Nolan, le Superslip, le Tarantino, le Villeneuve, etc...de l'année, c'est pas représentatif. Les comédies américaines à la con avec Adam Sandlers (mais on respecte Daz qui aiment bien ^^) n'ont pas attendue Netflix pour exister. Les 25 ans de carrière cinéma de Sandler ne sont constituées quasiment que de ça. Si We Can Be Heroes à l'air tout pourri, Rodriguez proposait déjà ce genre de trucs en salles il y a 15 ans avec Shark Boy ² Lava Girl. Parmi les plus gros succès en salles en 2020, il y a Ducobu 3, Les Blagues de Toto, Dollittle, 30 Jours Max.
Bref, de mon point de vue, croire que ce qui sort sur les plateformes est moins qualitatif que ce qui sort en salle est une erreur. C'est juste qu'en jetant un oeil plus facilement sur ce qui sort sur les plateformes, on a une un peu meilleure idée de la production globale. Et d'un point de vue cinéma, je trouve que Netflix progresse régulièrement. Ils mitraillent dans tous les sens c'est clair, mais dans le tas il y a du bon à piocher. De plus en plus, et de mieux en mieux. C'est pas toujours simple d'y voir clair, mais c'est pour ça que j'en parle ici; histoire de recommander plutôt l'excellent The Dig qu'Ohana ^^.
"De toute façon, les réunions de la Table Ronde c’est deux fois par mois. Donc si le mec il dit après-demain à partir de dans deux jours, suivant s’il le dit à la fin du mois, ça reporte."
A ce stade, il est difficile de voir clairement ce qui se passera, quels seront les impacts à long termes des mutations actuelles. Néanmoins, si on peut débattre sur la qualité, je pense que pour l'instant c'est largement bénéfique en terme de créativité.
Concernant l'impression globale sur les productions de chaque plateforme. Réfléchissez au nombre de fois où vous jetez un oeil à un film/séries Netflix, Amazon, Disney etc...et le nombre de fois où vous allez au cinéma.
Le fait est que je n'allais pas souvent en salle, mais que je regardait pour autant des films sortis en salle, c'est une nuance que tu omets.
Je pouvais bénéficier des critères d'une salle de ciné en Blu-Ray, sur Netflix, ou en Vidéo à la demande, pas besoin de fréquenter les salles pour ça. Mon expérience cinématographique se base sur des films sortis en salle, pas forcement vu en salle. Quand je suis sur Netflix, je ressens directement le gap entre en film sortis en salle et un film Netflix. Cela se sent, car l'accès au salle est sélectif, je ne veux même pas débattre là dessus. Voilà c'était la version courte.
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9 undergrounds, Tyler Rake, The Old guard, sont des exemples de films typiques Netflix. Des films que j'ai à peine lancé aussi tôt arrêté tant ils ne font que revisiter du déjà vu et revu, sans parler des contraintes budgétaires qui se traduisent par une image très propre, mais avec plein de slow motion, de cut, de dialogues bidons, des caméras frénétiques et des effets pauvres, des films très peu inspirés...
Le genre de films cheapos que tu ne vois pas souvent en salle, du style Ultraviolet, sont bien plus fréquent et acceptés sur les plateformes pour nourrir les besoins insatiables de chacun, alors que les cinémas sont bien plus limités en salles, et en diffusion, et donc de fait bien plus sélectifs avec des exigence intrinsèques.
Que ce soit les comédies, ou les blockbusters, tous les films grands publics sont en général bien moins produit pour les plateformes que pour les salles. Il y a bien Irishman, qui en terme de longueur et de technique fait bien son cinéma ! 'ai l'impression que chacun, on a tendance a plus se laisser surprendre par Netflix, et a etre plus clément car on s'attend surtout à une séance de seconde zone.
Il y un appauvrissement dans l'écriture des prod classiques avec la mode Netflix. Au final ce n'est pas tant les acteurs, ou les effets qui pêchent, ces frontières là disparaissent... c'est souvent l'écriture et ce besoin de combler l'espace, le vide, avec tout et n'importe quoi qui restent la signature des plateformes.
En revanche la fibre indé, y jaillit parfois avec une certaine grâce et souvent avec aisance, plus qu'en salle (peut-etre)... C'est là le gros bémol à ma critique et à mon expérience.
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Oui voilà je suis d'accord, mon jugement n'est pas définitif. Mais à prirori ce ne sont pas du tout les mêmes vannes et débits en salle que sur les plateformes. C'est donc ce qui m'avance à dire : beaucoup plus de moins
.
[les autres plateformes ont aussi ses symptômes dans les prod dédiées aux plateformes]
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Quelques films (et séries) originaux m'ont néanmoins marqués dans cet océan de passable. Ce sont encore des exceptions qui confirme la règle. Dans l'ordre : Swissarmyman, Le rituel, Ragnarok, Lupin, Triple Frontiere.
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Pour la partie objective, concernant le distinguo entre "films de plateformes et films de salles", on va poser quelques bases directement sur la table. J'évoque plus spécifiquement le cas Netflix parce que c'est celui que je connais le mieux mais c'est probablement valable pour les autres. Autre précision, il est difficile de faire une généralité, le catalogue étant très hétérogène. Ce qui s'applique à certains films ne s'applique pas à d'autres.
1) Premier point, il n'y a pas à proprement parler de critères de sélection pour un film en salle. Si tu peux payer la distribution, tu peux être en salle. Voilà pour la version courte pragmatique et pour l'essentiel. Pour cela il faut un distributeur. Ce dernier, bien évidemment, jugera de la rentabilité possible. En cela, il y a une sélection. Mais qui n'a rien à voir avec la qualité. C'est une question de pertes/bénéfices potentiels. Avec des variations en fonction de la philosophie de la boite. A24, amoureux du cinéma, ont tendance à accepter un certain risque pour diffuser des films auxquels ils croient. Disney chercheront le bénéficies maximum. Mais en dehors du cadre légale et des moyens de payer la distribution, il n'y a pas de critère. Ainsi, tu peux avoir une belle bouse qui sort en salles avec un potentiel de rentabilité (au pif, les prod europacorp) et un excellent film qui ne trouvera pas de distributeurs (par ex, Swiss Army Man qui n'a pas trouvé de distrib en France; justement c'est Netflix qui s'en est chargé. A24 se chargeant de la distribution salles aux US). Ce qui m'amène au point suivant...
2) Les Originals Movies sont pour la majorité littéralement des films de cinéma. Déjà parce que 50% de catalogue est de l'acquisition de distribution. C'est à dire que Netflix s'occupe de distribuer des film sorti en salles à l'international. Je dis bien "sorti en salle". Distribuer un film en salles à l'international, ça coute cher. Tous n'ont pas les moyens où la possibilité de le faire à un instant t. Uncut Gems par exemple est un film A24 (en parti) produit dans l'optique de la salle et effectivement sorti en salles aux US. Netflix se sont occupé de distribuer le film dans le reste du monde. C'est très littéralement un film de cinéma sorti en salles. Le film a été encensé partout (il fait d'ailleurs parti de pas mal de top 10 2020 de la critique). Mais c'est un film (ceux qui l'ont vu comprendront) pas très amical, et estimé à risques entre le coût de distribution en salles dans le monde et son succès potentiel. Donc c'est Netflix qui ont chopé les droits à l'international. Le catalogue Netflix est blindé d'exemple comme celui-là. Donc ça peut prêter à sourire d'entendre que tel ou tel film n'est qu'un "téléfilm de plateforme" quand on sait que c'est purement un film de salle.
Autre profil d'acquisition: Netflix rachète les droits de films destinés à la salle mais qui, pour x raisons (covid par ex) ne connaitront finalement pas de sortie salle. Là encore pour essentiellement des questions de balance risque/profits potentiels. Par exemple, Trial of the Chicago 7 est dans cette catégorie. C'est un film de la Paramount qui devait sortir en salle. Crise covid augmentant les risques, la Paramount a estimé plus intéressant pour eux de le revendre à Netflix que de le laisser dormir le temps que les salles rouvrent. Laisser dormir un film ça coute du blé. Autant un Wonder Woman peut valoir l'effort, autant les films qui ne sont pas des licences populaires ça se discute autour d'une table. Tout ça pour dire que Trial of the Chicago 7 est lui aussi très littéralement un film de salle; et pas un cas isolé du catalogue Originals.
Pour les nombreux cas d'acquisition, la question est donc vite répondue: ce sont purement et simplement des films de salles. Parce que produits, destinés et/ ou effectivement sortis en salles.
Reste les autres Originals. Les productions ou co-produit Netflix. Films de cinéma ou pas? Je répète que tout ce que je dis ne s'applique à chacun des films du catalogue, mais ça n'en reste pas moins vrai pour nombre d'entre eux. Netflix ne sont pas des producteurs historiques. Eux signent essentiellement les chèques. Pour ce qui est de la production à proprement parler ils délèguent. Et ils ne délèguent pas à n'importe qui. Ces fameux "téléfilms typiques plateformes" sont en réalité gérer par exactement les mêmes boites/maisons de productions historique du cinéma. Netflix ne font pas leurs films dans leur coin isolé, par une bande d'amateurs. Les gens et les boites qui travaillent sur les films Netflix sont les mêmes gens qui travaillent dans le cinéma depuis toujours. Ce sont les mêmes scénaristes, les mêmes réal, les mêmes acteurs, les mêmes producteurs, les mêmes boites d'FX, les mêmes costumiers, les mêmes studios, les mêmes caméras etc...Prenons dans les exemples que tu cites: 6 Underground. M. Bay à la réal (pas besoin de préciser son parcours). Paul Wernick et Rhett Reese au scenar (ayant déjà écrit Zombieland 1 et 2/ Deadpool 1 et 2/ Life). Maisons de prod Bay Films (à la prod de tous les films de Bay), Skydance (Terminator Dark Fate, Gemini Man, MI Ghost Protocol/Rogue Nation/Fallout, Life, Jack Reacher, Star trek Beyond, World War Z). Producteurs M Bay, Ian Bryce (les Transformers, Pain & Gain, Tortue Ninja 2014, World War Z, Spider-man 2002, Il Faut Sauver le Soldat Ryan), David Ellison (MI7/Fallout, Top Gun 2021, Star Strek Into Darkness, Terminator Dark Fate, Life, True Grit). Music par Lorne Balfe (MI7/Fallout, Black Widow, Bad Boys 3, The Florida Project, Gemini man). Chef Op Bojan Bazelli (Underwater, A Cure for Wellness, Pete's Dragon, The Lone Ranger, Mr & Mrs Smith). Montage William Goldenberg (Detroit, Live by Night, Imitation game, Transformers 3/4, Zero Dark Thirsty, Argo, Gone Baby Gone). FX par ILM, Raynault VFX (Greateast Showman, Star Wars Rogue One, Godzilla 2, Free Player, Premier Contact, Mother), Scanline VFX (Justice League Snyder cut, Godzilla vs Kong, Captain Marvel, Le Loup de Wall Street, Joker, Black Panther). Budget du film: 150 millions de dollars. Qu'est-ce qui là dedans laisserait vaguement sous entendre une production téléfilm? C'est surement de la daube hein, ça j'en ai aucun doute...mais Bay n'a pas attendu les plateformes pour faire du médiocre. Le mec recyclait déjà des plans au cinéma et se torchait le derche avec les continuités scripts.
Je vais pas te faire le détail pour chaque film, mais c'est valable pour beaucoup des "téléfilms typiquement plateforme". Y compris pour les budgets des prod Netflix. Je rappellerais que plus de 90% des films en salles sont sous le seuil budgétaire des 25 millions. The Old Guard (qui est nul hein, ça ne change pas ça) c'est 70 millions. Tyler Rake c'est 65 millions. The Irishman, 170 millions. Midnight at Sky c'est 100 millions.
Bref voilà pour la mise en clair de certains points. Je continuerai sur la part plus subjective (là où je te rejoins plus et suis d'accord avec certaines remarques) plus tard. Ce post est déjà suffisamment long.
"De toute façon, les réunions de la Table Ronde c’est deux fois par mois. Donc si le mec il dit après-demain à partir de dans deux jours, suivant s’il le dit à la fin du mois, ça reporte."
2) Les Originals Movies sont pour la majorité littéralement des films de cinéma. [...]
Mais c'est un film (ceux qui l'ont vu comprendront) pas très amical, et estimé à risques entre le coût de distribution en salles dans le monde et son succès potentiel. Donc c'est Netflix qui ont chopé les droits à l'international. Le catalogue Netflix est blindé d'exemple comme celui-là. Donc ça peut prêter à sourire d'entendre que tel ou tel film n'est qu'un "téléfilm de plateforme" quand on sait que c'est purement un film de salle.
Autre profil d'acquisition: Netflix rachète les droits de films destinés à la salle mais qui, pour x raisons (covid par ex) ne connaitront finalement pas de sortie salle. Là encore pour essentiellement des questions de balance risque/profits potentiels. Par exemple, Trial of the Chicago 7 est dans cette catégorie. C'est un film de la Paramount qui devait sortir en salle. Crise covid augmentant les risques, la Paramount a estimé plus intéressant pour eux de le revendre à Netflix que de le laisser dormir le temps que les salles rouvrent. [...]
Qu'est-ce qui là dedans laisserait vaguement sous entendre une production téléfilm? C'est surement de la daube hein, ça j'en ai aucun doute...mais Bay n'a pas attendu les plateformes pour faire du médiocre. Le mec recyclait déjà des plans au cinéma et se torchait le derche avec les continuités scripts.
Je vais pas te faire le détail pour chaque film, mais c'est valable pour beaucoup des "téléfilms typiquement plateforme". Y compris pour les budgets des prod Netflix. Je rappellerais que plus de 90% des films en salles sont sous le seuil budgétaire des 25 millions. The Old Guard (qui est nul hein, ça ne change pas ça) c'est 70 millions. Tyler Rake c'est 65 millions. The Irishman, 170 millions. Midnight at Sky c'est 100 millions.
Bref voilà pour la mise en clair de certains points. Je continuerai sur la part plus subjective (là où je te rejoins plus et suis d'accord avec certaines remarques) plus tard. Ce post est déjà suffisamment long.
Pour ma part je vais mettre des nuances au placard pour ne pas refaire un pavé. On est plutôt d'accord. Le fait est que la situation évolue, Netflix s'améliore, le covid fait son effet. Donc les film originaux Netflix avaient bien plus des tronches de Telefilms++ il y a 2-3 ans, que aujourd'hui. C'est pourquoi j'ai dit que les frontières s'estompaient. En effet on peut clairement comparer Gemini Man et Tyler Rake, c'est le même type de film d'action frénétique ou le propos est secondaire.
L'effet téléfilm++ s'estompe, mais perdure encore, vu qu'il faut sans cesse nourrir la plateforme. On a des films indés de qualité, des films européens, et des films grand public assez réussi. La grosse différence reste dans l'écriture des films intentionnellement pondus pour Netflix, non pas sauvés par Netflix.
Autre différence qui persiste le fait qu'on arrive pas à trouver des Blockbusters ambitieux, des films qui veulent faire du fond et de la forme comme TENET, Le Seigneur des Anneaux, Edge of Tomorrow, Nolan, ok je cale^^ j'ai pas d'autres exemples en tête, car fatigué, mais il y en a plein quand même, les niveaux du fond et d'ambitions sont justes très variables..
Des films ambitieux, riches, longs, parfois chers et qui ne plairont pas forcement à tout le monde ne sont que des exception sur Netflix, comme The Irishman, que je n'ai pas apprécié. C'est une question de temps, et ma ludothèque de Cinéma se base sur un siècle de films, alors que la plateforme Netflix à quoi ? Même pas deux décennies ? Donc on verra.
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...Je te rejoins complètement sur le flux qui doit être continu pour alimenter les abonnés des plateformes (le flux est variable d'une plateforme à l'autre, mais le principe est le même). Et si j'ai tendance à largement nuancer des propos du genre "les films de plateforme c'est médiocre/ça ne vaut pas les films en salles" (ce qui est factuellement faux); il n'en reste pas moins que les plateformes doivent balancer du contenu régulièrement. Et à ce jeu là, Netflix est une véritable sulfateuse. Balancer du contenu, tout le temps, pour tous les types de profils et venant de partout dans le monde. C'est à la fois une force (c'est de loin le catalogue le plus varié et riche), et une faiblesse parce qu'obligatoirement, il y a pas que des perles. Loin s'en faut! Il y a du médiocre, du vraiment mauvais, du petit budget, du vite-fait, des équipes plus ou moins talentueuses etc...Ça me semble difficile de balancer autant de contenu par semaine et que tout soit au moins bon. Bref, c'est également purement factuel: tous les contenus ne sont pas du même niveau qualitatif.
Après tu parles de blockbusters ambitieux, du bons gros films bien fat et surtout hyper quali. Soit, mais 1) Netflix n'a jamais prétendu livrer ça 2) Tu galères toi-même à trouver des exemples venus de la salle. Et c'est normal, puisqu'en réalité ce genre de films est assez rare en salle également. Ici même en parlant des tops, on a déjà pu lire certains dire qu'ils n'avaient aucun vrai coup de cœur, aucun film marquant sur l'année. Avec une offre salle 10 fois supérieure en quantité à celle des plateformes. Tu parles du Seigneur des Anneaux. C'est mon film d'aventure préféré...depuis 20 ans. Parce qu'en 20ans de Cinéma, il y a rien eut qui s'en approche, même vaguement. Donc on peut trouver dommage que Netflix et autre nous balancent pas des morceaux de cette envergure, cependant j'irais pas exiger ça d'elles et c'est pas dans l'optique d'avoir ce genre d’œuvres que j'y suis abonné (pour un tarif inférieur à 2 places de ciné, hein ne l'oublions pas non plus). Bon, au delà de ça j'ai pas très très envie de les voir plonger dans les blockbusters.
J'évoquerais également qu'un problème d'un tel mitraillage de contenu (parfois plus de 25-30 par semaine) se trouve être la visibilité et les algos de recommandation personnalisée qui confinent les gens dans leurs propres goûts. Si probablement beaucoup on vu passer ou entendu parler de titres comme Tyler Rake, Enola Holmes en 2020; surement peu connaissent des titres comme Tigertail, The Call, Khalifa, Bir Baskadir. Eux aussi balancés en 2020.
Bref! Donc Ma position par rapport au fait que les contenus soient de qualité très variable est la même que pour la salle: je me fiche du pourcentage de ce qui est bon/de ce qui me plaira, du moment que j'ai de la qualité à voir. Et le fait est qu'entre les séries, les docu, les animes, les découvertes du monde, les films/séries que j'ai envie de REvoir et les nouveautés, je suis loin, mais alors très loin de pouvoir suivre le rythme de tout ce qui m'intéresse rien que sur Netflix. Et je ne pense pas être un cas à part ^^. L'onglet "Ma Liste" de Netflix a vu sa capacité accrue au fur et à mesure à la demande des utilisateurs. Aujourd'hui elle peut contenir 500 putain de titres. Et une série de 15 saisons c'est 1 titre. Tu peux y coller plus d'un an de visionnage en attente.
Donc honnêtement, que Netflix crache pas 5 chef d’œuvres par semaine, ça ne me révolte pas plus que ça. Il y a la VOD, les Bluray, l'emprunt, la salle (quand il y pas une pandémie), et d'autres plateformes SVOD. Et pas que des Disney/HBO (dont les annonces de projets ne m'émoustillent pas beaucoup!) ou Amazon. Il y a Shadowz, spécialée en cinéma de genre (et ça n'est que du tiers), UniversCiné (plus cinéma d'auteur/classiques récent ou ancien), ou encore étonnement Salto qui au delà des séries TF1 vient aussi de balancer Small Axe de Steve McQueen (Hunger, Shame, 12 Years a Slave); 5 métrages regroupés en une mini-série de 5 chapitres. Et c'est très bien; vous pouvez profitez du mois gratuit pour visionner ça.
Donc d'un point de vue purement subjectif, je trouve qu'avoir en quelques mois rien que sur Netflix des films comme The Dig, Pieces of a Woman, Malcolm & Marie, The White Tiger, Space Sweepers, Le Blues de Ma Rainey, Mank, The Call, His House, Trial of the Chicago 7, Le Diable tout le Temps, La Vita Deventi etc...bah c'est pas dégueu. Après, libre à chacun d'avoir son opinion là dessus.
ps: Sinon pour la précision Netflix ont commencé les films Originals toute fin 2015, avec la première année des Beasts Of No Nation, The Fundamentals of Caring, Tallulah, Jadotville, Barry. En 2016, c'était 16 Originals Movies. Et ceux que j'ai cité sont vraiment ceux qui sont bons/honnêtes. En 2021, c'est 78 Originals Movies; dont la liste assez impressionnante que j'ai posté il y a quelques pages.
"De toute façon, les réunions de la Table Ronde c’est deux fois par mois. Donc si le mec il dit après-demain à partir de dans deux jours, suivant s’il le dit à la fin du mois, ça reporte."
John Wick n'a jamais été une grande série d'action néanmoins les 2 opus précédent livrée une certaine humilité, une envie de bien faire et une satisfaction. C'est pas du tout le cas pour ce Parabellum.
Sinon Oxygène s'offre un Teaser. Pour rappel c'est le nouveau film d'Alexandre Aja. Une sorte de Buried. Le 12 mai sur Netflix.
Ainsi que Madame Claude (trailer) de Sylvie Verheyde. Pour le 2 avril.
"De toute façon, les réunions de la Table Ronde c’est deux fois par mois. Donc si le mec il dit après-demain à partir de dans deux jours, suivant s’il le dit à la fin du mois, ça reporte."
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Dans le rejet pur et simple des personnes, on perçoit des interrogations pertinentes, humainement compréhensibles. Mais ce que je trouve toujours aussi étonnant c'est notre faculté à ne pas apprendre de notre histoire. Notre conception du monde est régulièrement bousculé par les avancés de la connaissances, on le sait et on continue de succomber à la pulsion de rejet. Cette certitude implacable dont font preuve ceux qui sont dans l'ignorance est vraiment surprenante. Comme le disait Etienne Klein: "Il y a une différence de taille entre M. Tout-le-monde et un scientifique : le premier croit savoir ce qu'il ignore, le second cherche ce qu'il ne sait pas encore."
"De toute façon, les réunions de la Table Ronde c’est deux fois par mois. Donc si le mec il dit après-demain à partir de dans deux jours, suivant s’il le dit à la fin du mois, ça reporte."
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