Après moultes pérégrinations, voilà enfin la vidéo exclusive de Pariah que vous n'en pouviez plus d'attendre. Malheureusement livrée sans sous-titres (pas le temps, tout ça), elle aura au moins le mérite de vous faire découvrir l'éditeur de niveaux du jeu et tout un tas de niveaux multis et solos. Ce qui n'est déjà pas si mal. Non mais.
Développé par les caribous de Digital Extremes (les papas du premier Unreal et des "Tournament"), Pariah est un Halo-Like bougrement prometteur, et pour cause. Effleurons tout d'abord le mode solo. Doté d'un scénario extrêmement travaillé (enfin, c'est ce qu'on nous a dit...), Pariah compte bien vous immerger dans son univers, et pour ce faire, il bénéficie d'une hôtesse plus qu'encourageante. La charmante Karina sera en effet à vos côtés durant la majeure partie du jeu, profitant de la belle IA dont on lui a fait cadeau pour ne pas jouer les boulets de service. Mais qui est-elle, au fait ?
Taularde de son état, et porteuse d'un virus aussi dangereux qu'inconnu, Karina n'est pas du genre à se laisser dominer par le premier mâle venu. Et encore moins par vous, pauvre médecin de prison chargé de l'escorter jusqu'à sa nouvelle "maison". Mais patatras, votre vaisseau de transfert se plante dans le décors et vous lâche en pleine nature avec la demoiselle. Vu que le dîner risque de refroidir, votre mission sera de ramener la belle en prison, mais comme vous devez vous en douter, ça ne sera pas aussi simple que ça.
Le jeu se présente comme une sorte de Halo en un peu plus varié. Exterieurs somptueux, sous-sols de bases militaires, véhicules exotiques et gros flingues qui tâchent, on est en terrain connu, excepté quelques petites choses, comme le fait d'avoir Karina, coéquipière gérée par l'IA, ou encore d'avoir sur soi une seringue "medikit" infinie (mais attention, l'abus de shoots rendra votre vue toute floue, tout se paye). Les niveaux présentés lors de la conférence n'étaient pas d'une originalité folle, comme vous pourrez le constater, mais force est d'avouer que les décors ont une sacrée gueule. C'est toujours ça de pris. Question nouveautés, il faudra plutôt se pencher du côté du mode multi, qui lui semble bien parti pour bousculer nos habitudes de joueurs oisifs.
Vous vous plaignez sans cesse d'avoir des maps mal foutues, peu pratiques ou trop classiques ? Digital Extremes vous a entendu et a développé un véritable éditeur de maps à la fois simple, ergonomique et puissant. Créer une carte n'aura jamais semblé si facile. Doté d'une interface à icônes, l'éditeur permet de choisir la texture de sol, de modeler le paysage à sa guise, de définir l'état climatique (pluie, neige), d'opter pour le jour ou la nuit, d'agrémenter les décors de tout un tas d'objets sympas, de placer les points de respawn... Autre point non négligeable, il est possible de tester instantanément sa map à partir de l'éditeur, puis de retourner aussitôt au charbon modifier tel ou tel détail. Très impressionnant. Une fois la map terminée, il ne vous restera plus qu'à l'uploader sur le serveur Xbox Live pour que tout le monde puisse en profiter et s'éclater dessus en ligne. La classe.
Mais alors une fois que les maps sont prêtes, il s'y passe quoi dans ce mode multi ? D'apparence classique, le mode multi de Pariah révèle en fait un véritable outsider en la matière, qui pourrait bien marcher sur les plate-bandes d'un certain Halo 2... Assez semblable à ce dernier en ce qui concerne le contexte (maps ouvertes, véhicules, modes de jeux presque tous identiques), Pariah possède néanmoins quelques atouts intéressants. En plus de la possibilité de jouer sur ses propres maps, le mode multi de Pariah incorpore une sorte de système de classes. Concrètement, cela se traduit par des power-ups permettant d'upgrader certaines armes. Upgrader son artillerie lourde fera de vous le tireur de l'équipe, tandis qu'upgrader votre matériel de santé en pistolet resurrecteur fera de vous le medecin, et ainsi de suite. Il y'a un nombre fou de possibilités, et l'on peut aussi choisir d'upgrader ses capacités de course, ou sa force, le tout en temps réel, en plein milieu de la partie. Voilà qui risque d'ajouter du sel à certains tournois... N'oublions pas non plus certains modes de jeu qui sortent un peu de l'ordinaire et exploitent l'orientation "exterieurs" des maps de Pariah. Le mode "Defend" par exemple, qui oppose une équipe défensive, située dans une base à protéger, et une équipe offensive, qui doit tout faire pour envahir ladite base.
En bref, Pariah semble bien, très bien parti, et nous aurons l'occasion de voir comment se porte le projet dès les prochains press tours en france. D'ici là, jetez donc un oeil à cette vidéo...
Notes: l'avant dernier niveau présenté est tiré de la version PC du jeu. Question level design ou gameplay, rien ne bouge, mais le tout est forcément plus beau et plus fin que sur xbox... Sinon, pour ceux qui se demanderaient pourquoi le son de certains passages à été squizzé au profit de douces plages musicales, dites vous simplement que les commentaires un peu trop envahissants de votre serviteur (et certaines autres personnes qui se reconnaîtront) ont fait qu'il était difficilement possible de diffuser la vidéo en l'état...
Pour les anglophones, le transcript intégral de l'interview est disponible chez nos compères de Sanqualis.com. Jetez-y donc un oeil pour plus de précisions.
Tous les commentaires (24)
Snoopers est censuré, le pauvre...
maybe someone could upload it somewhere. I wish to see it but bitTorrent is very slow for me
Thanks
looks that I have to add your service to bookmarks
GJ
The reason is quite simple: anglosaxon people can easily understand James Schmalz's explanations, whereas french people can't. So I had to precise everything inside this news :) It's absolutely not a discrimination from us :D
Musique, qui me plai beaucoup, sauf les percutions à chier, comme dans beaucoup de jeux !
Gorn: alors là, j'en sais fichtre rien, mais ça m'étonnerait.
Le charac design par contre a l'air a chier , et la grosseur des armes totalement ridicule
( des fautes de gout que unreal traine depuis 10 ans maintenant )
J'ais peur qu'on tombe dans une variante de Unreal awakening avec des graphismes trés beau mais des phases d'action totalement mollassones et ennuyeuse .
( esperons que ça ne soit pas le cas )
jai pas été capable de ne pas le comparer à halo
quand au multi, pareil sa a l'air pas mal, mais dans l'ensemble c'est vrai que sa ressemble a halo ....
j'ai bien aimé le clein d'oeil a HL 2 sur la fin :o)
Enfin ce n'est que mon avis