Le line up de THQ fait lui aussi dans les suites, avec un Saints Row: The Third complètement déjanté, un Metro: Last Light toujours aussi sombre et un Warhammer 40,000: Space Marine qui ne fait pas dans la dentelle. Le stand de THQ était probablement celui qui méritait la palme d'or de la plus belle décoration. Statue d'ange féminin tout droit sorti de Saints Row 2, jet privé servant de petit salon et cockpit de vaisseau Warhammer pour contenir les bornes du jeu. Si Warhammer était jouable, ce n'était malheureusement pas le cas du troisième Saints Row et de la suite de Metro 2033, qui étaient seulement présentés bien à l’abri derrière les fameuses portes closes du salon. Voici donc le bref compte rendu de ces nouveaux jeux très prometteurs.
En plus de la magnifique statue d'ange de Saints Row 2 qui prônait fièrement à l'entrée de la salle où le jeu était présenté, la pièce elle-même était équipée de sièges de cinéma authentiques, un souci du détail assez sympathique. Mais passons aux choses sérieuses si vous le voulez bien. Tout commence très fort alors que le personnage principal se ballade dans la rue et attaque au corps à corps les malheureux qui croisent son chemin. L'occasion de voir quelques finishers des plus violents et amusants : un supplex très aérien qui se termine par une pose devant la camera, un coup de pied arrière après avoir bondi dans le dos de la victime, ou encore un coup violent dans les valseuses rappelant une scène mythique de Hot Shot 2. Comme si cela ne suffisait pas, deux armes de mêlée des plus originales nous ont également dévoilées, un godemiché géant pour le style, et d'énormes poings permettant de faire éclater les pauvres passants comme des baudruches, le tout dans une belle gerbe de sang.
Voila déjà de quoi vous préparer au menu survolté que va proposer le prochain volet de la saga, et ce n'est que le début. Si vous avez besoin de voler un véhicule rapidement, vous pouvez directement courir vers celui-ci et sauter à pieds joints par la fenêtre afin de vous installer directement au volant. Même si cela n'a rien de très réaliste, il faut avouer que cela reste diablement amusant. Il semble également que la conduite ait été simplifiée pour augmenter la sensation de fun au volant des différents bolides. Vous pouvez aussi épater les jolies filles en faisant hurler vos pneus dans un show de drift improvisé, et ainsi mettre de l'ambiance dans les rues. Le gang des Saints étant le plus riche de la ville, ils ont accès aux dernières technologies militaires - tanks, fusils d'assaut dernier cri et même frappes aériennes tout droit sorties de Modern Warfare.
Le clou du spectacle militaire arrive avec un avion de chasse à décollage vertical faisant passer le Harier américain pour un vulgaire jouet télécommandé. L'appareil ressemble comme 2 gouttes de kérosène au jet du shoot'em up 'Super Alest' sur Super Nintendo. L'engin peut donc voler en stationnaire ou se propulser à une vitesse folle, ainsi que tirer des rafales de balles dévastatrices ou des missiles à tête chercheuse redoutables. Pour continuer dans le côté délirant, il existe un camion homme canon permettant de projeter à des centaines de mètres des passants ou même votre propre personnage. Nouvelle feature empruntée à Rico de Just Cause, le parachute, pouvant être déployé indéfiniment à chaque fois que l'on se retrouve dans les airs.
La suite de Metro 2033 était également présentée a l’abri des regards indiscrets, et même si la décoration de la salle n’arrivait pas a la cheville de celle de Saints Row The Third ou Warhammer 40,000, le jeu n’en était pas moins intéressant. Ce nouveau volet est une suite directe du premier opus, et on retrouve d’ailleurs bien l’univers et l’ambiance sombre du premier jeu de 4A Games. Cette présentation nous dévoilait ce que l’on pouvait rapidement apercevoir dans le dernier trailer officiel. La première scène nous permet d’admirer le monde extérieur et les vestiges de la civilisation moderne, la confirmation immédiate que le moteur graphique est toujours aussi séduisant. Après un petit tour d’horizon des lieux vides de toute vie, la caméra s’engouffre dans les profondeurs des égouts de Moscou. Là, le joueur prend le contrôle du héros, Ayrtom, qui visiblement cherche à s’infiltrer dans un camp ennemi.
Première surprise, le joueur a la possibilité de jouer de façon totalement furtive de façon plus efficace ; il peut ainsi dévisser les ampoules quand elles sont a sa portée afin de pouvoir progresser dans la pénombre. Équipé d’une arme avec silencieux, il peut également détruire les sources lumineuses à distance, et bien sûr éliminer les ennemis de loin, quand il ne décide pas carrément de le faire au corps à corps. Un élément bien appréciable, qui permet au passage de profiter de très beaux effets de lumière. Une fois infiltré chez l’ennemi, on assiste au discours d’un officier russe à une assemblée aux allures d’Allemagne du 3ème Reich. Les alliés présents dans la salle profitent d’une dispute entre les deux supérieurs sur la tribune pour abattre froidement les deux hommes. Ils prennent ensuite la fuite sans demander leur reste en tirant sur les quelques poursuivants lancés à leur trousse, puis sautent dans un wagonnet de mine avant de s’élancer sur les rails. Les adversaires faisant de même, notre héros met en place une grosse sulfateuse et fait le ménage autour de lui, un passage certes scripté, mais qui permet de donner du rythme à l’ensemble.
Warhammer était le seul jeu jouable du stand, un décor géant de vaisseau en guise d'espace de jeu. Une fois notre passe-droit en main, nous voilà donc à bord de l’engin pour découvrir de plus près le jeu de Relic Entertainment. Première constatation, il ne fait pas dans la finesse, les marines nourris aux hormones n’y vont pas avec le dos de la cuillère pour abattre toutes leurs cibles. Le fusil mitrailleur équipé de balles en uranium enrichi explose une tête comme s'il s'agissait d'un vulgaire melon. Le fusil à pompe peut carrément réduire en miette le pauvre bougre qui passe dans sa ligne de mire. Un fusil de précision laser permet de désintégrer tout opposant un peu éloigné et un lance grenade de faire sauter vos grenades quand bon vous semble. Si cet arsenal reste somme toute classique, vous pouvez aussi dégainer votre épée tronçonneuse pour finir les survivants dans un corps à corps sanglant. C’est donc à l'évidence un bon jeu défouloir qui nous est proposé ici.
Nul doute qu’il y a un peu de Gears of War dans tout ça, l’animation de la tronçonneuse en moins. Pour remplacer l’attaque la plus violente de l’histoire des jeux vidéo, vous pouvez croiser le fer contre un ennemi armé en conséquence. C’est alors en martelant un bouton qu’il vous faut ensuite gagner le duel afin d’achever votre adversaire en lui enfonçant votre lame dans la tête ; une action très sympa, il faut bien l’avouer, que l'on soit sadique ou non. On retrouve les mêmes mécaniques de vie et d’armure habituelles, cette dernière se rechargeant rapidement tandis que la santé se recouvre beaucoup plus lentement. Une jauge de pouvoir vous permet aussi de lancer des attaques spéciales dévastatrices. Vous pouvez ainsi vous déchaîner sur les hordes ennemis afin d’en éliminer plus en un coup de cuillère à pot.
Tous les commentaires (5)
Dans tous les cas merci pour tous ces comptes rendus, ils vous en restent combien ?
J'ai hâte de triper sur Saint row mais pour une énième copie qui n'arrivera pas à la cheville de Gears comme Warhammer 40,000 pas du tout surtout que je n'ai jamais apprécier le design de cette licence,un jeu de moins dans la liste il était temps.^^
Pour Metro last Night j'attendrais qu'il soit vraiment à tout petit prix vu que le premier ne m'a pas laisser un très bon souvenir.
Par contre le Saints Row :oui: :oui: :oui:
Cet opus a l'air d'être déjanté comme aucun autre. ÉNORME. Une de mes plus belles surprises du salon.
Et pourtant il y avait de quoi faire beaucoup mieux avec un tel univers