Basé sur le jeu de plateau éponyme de chez Games Worshop (univers Warhammer), voici Mordheim - City of the Damned, développé par Rogue Factor et édité par Focus Interactive. Il s’agit d’un jeu de stratégie au tour par tour où vous jouez le rôle du chef d’une bande de guerriers à la recherche de gloire et de richesse au cœur de la ville maudite de Mordheim. Mais avant de pouvoir jouir de tout cela, vous allez surtout devoir essayer de survivre !
Chaque jour dans le jeu, vous serez autorisé à réunir votre escouade et à tenter de réussir, au choix, une mission aléatoire ou une quête de l'histoire principale. Mordheim vous offre une certaine liberté à plusieurs niveaux : dans votre choix de la composition de classes et unités qui constituent votre bande, ou encore des compétences qu’ils apprendront, de l’équipement qu’ils portent et dans le développement de leurs statistiques au gré des niveaux. Chacune des 4 races proposées possède quelques unités, équipements ou compétences uniques, que vous pourrez mettre à profit dans les ruelles sombres de cette ville maudite. Hormis les loots que vous accumulez lors de vos raids, votre principale source de revenus sont les wyrdstones, sorte de cristaux magiques très prisés par les marchands. Ces cristaux ne vous serviront toutefois pas uniquement à payer vos factures et vos soins. En effet, régulièrement votre faction vous exigera des livraisons de ce fameux cristal tant convoité. Cela vous forcera alors à retourner sur le champ de bataille, parfois en urgence sur des missions limite suicidaires...
Car en effet, au delà de la gestion journalière de son groupe de combattants pour vous préparer au mieux à vos futures rencontres, c'est durant les phases de combat que Mordheim prend toute son ampleur. Le jeu se déroule au tour par tour, les unités ayant le plus d’initiative jouant avant les autres. L’ensemble des actions (hors déplacements) se résolvent aux dés en fonction des statistiques et modifications de tout une série d’éléments qu'il vous faudra maîtriser au plus tôt afin d'éviter les mauvaises surprises. Vous ne voyez d’ailleurs les ennemis que lorsqu’ils sont en ligne de vue, ce qui ajoute indéniablement à la dimension tactique du jeu. En fonction du type de mission aléatoire que vous avez choisi, et parfois de certains objectifs secondaires, vous allez pouvoir déployer des stratégies de contournement, fuites et autres regroupements des vos soldats pour toujours garder l’avantage (numérique et de position) sur vos adversaires.
Si vous échouez, ce seront alors vos propres unités qui se feront encercler et décimer une par une. Il faut d'ailleurs préciser que toute unité blessée subira sûrement des blessures à soigner, mais pire, elle devra également gérer des séquelles permanentes qui auront un impact non négligeable sur la suite. Votre joyeux et pimpant héros que vous aurez développé et chouchouté pendant des dizaines d'heures peut ainsi en un seul combat terminer borgne, unijambiste, voire même se faire tuer. Ajoutez à cela la possibilité de se faire piller son équipement en cas de décès, et vous comprendrez que le jeu ne pardonne aucune erreur de jugement. De plus, certaines missions vous imposent d’avoir vos unités déjà placées un peu partout aléatoirement sur la carte, entourées d’ennemis (certaines quêtes de l’histoire ayant de plus du respawn infini), le tout sans possibilité de sauvegarde et avec des dés qui ne vous sont pas toujours favorables. Vous l'aurez compris, Mordheim peut donc être un jeu très difficile et très frustrant tant que vous n'en maîtriserez pas les arcanes.
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Tous les commentaires (1)
Le jeu me tente bien mais je redoute en effet la prise en main. Ca me fait un peu le même coup que sur le premier Blood Bowl. Je vais attendre une bonne baisse de prix pour tenter le coup.