Après être passé entre nos mains expertes une première fois au travers d'une version preview, nous avons pu découvrir Red Johnson's Chronicles dans sa version finale et nous voilà prêts à vous livrer notre verdict juste à temps pour l'arrivée du jeu sur le PSN. Place donc à une review aux petits oignons pour bien débuter la semaine, installez vous confortablement, on y va !
Comme nous l'expliquions déjà dans notre preview, Red Jonhson's Chronicles met en scène un détective privé chargé par le médiocre officier de police Robert de résoudre une affaire de meurtre. La ville de Metropolis n'étant pas particulièrement avare en cadavres ou crimes en tous genres, on ne sera pas étonné d'y croiser des personnages aussi désabusés que cyniques. Mais si les rues ne sont pas sûres, Red ne ménage pas ses efforts pour y ramener un semblant de justice et, pour cette raison, il ira jusqu'au bout d'une enquête qui le mènera à croiser quelques personnes peu recommandables.
L'univers créé est une indéniable réussite, avec son atmosphère propre, son rendu visuel de bonne facture et ses habitants. Dommage donc de se limiter à un casting aussi frugal, car avec une galerie de personnages dont on a vite fait le tour, on perd un peu en surprises ou coups de théâtre. Même regrets concernant les lieux visités, qui sont également assez peu nombreux, même s'il faut dire que c'est finalement assez logique dans une ambiance en quasi huis clos. Il serait de toute façon d'autant plus dommage de s'arrêter à cela que l'intérêt du jeu ne réside pas dans un dépaysement touristique perpétuel. On oublie d'ailleurs vite ce détail pour se concentrer sur le reste du menu.
Red Johnson ne perd jamais
S'il est par contre un domaine où l'exhaustivité est de mise, c'est celui des énigmes et des différents puzzles croisés pendant les 6-8 heures que durent l'aventure. Précisons tout de suite que le temps de jeu variera selon votre habitude à résoudre ces casse-têtes et le choix ou non d'utiliser Saul, votre précieux indic'. Ce qui est certain, c'est que plus d'une fois vous devrez faire preuve d'un peu de jugeote pour vous en sortir. En effet, parce que justement les épreuves ne se répètent pas, le joueur est toujours obligé de se creuser les méninges et d'être fin observateur pour s'en sortir avec un bon rang.
Eh oui, nous en parlions également dans notre preview, mais il faut savoir que l'on reçoit toujours une note et une somme d'argent (qui fait en fait office de score) à chacune de ses actions dans le jeu. Le temps mis pour résoudre une énigme ainsi que le nombre d'indices demandés à Saul influera donc sur votre score et sur la note finale à la fin du jeu. Que les amateurs de réflexion se rassurent donc, non seulement Red Johnson's Chronicles sait se renouveler en matière d'énigmes alambiquées, mais il propose aussi une bonne stimulation de tout le cortex cérébral et des différents réseaux synaptiques.
Amicalement vôtre
Quand il ne s'improvise pas électricien, pianiste, plombier, expert en coffres forts, etc, Red n'oublie pas qu'un bon détective privé doit savoir faire parler les gens et les indices. Il faut donc tantôt persuader un clochard de se montrer coopératif, tantôt parvenir à éloigner un suspect de son domicile pour pouvoir y pénétrer tranquillement. Une fois les lieux fouillés de fond en comble, direction le bureau pour y analyser les objets récupérés sur place. Grâce à une prodigieuse machine qui ressemble à s'y méprendre à une vieille borne d'arcade, il est en effet possible de retrouver des empreintes digitales, ou encore de comparer une douille avec un pistolet pour savoir s'il s'agit bien de l'arme du crime. Red possède également un certain nombre de fiches qui le renseigneront, soit sur une adresse ou sur un numéro de téléphone.
Bref, on se retrouve à faire tout ce que l'on est en droit d'attendre d'un enquêteur professionnel et on se rend vite compte qu'une bonne mémoire est conseillée pour ne pas se tromper lors de certains récapitulatifs (le plus long d'entre eux étant la toute dernière phase du jeu pendant laquelle on demande au joueur de remettre en place tous les éléments de l'enquête). Parfois d'une évidence insultante, parfois un peu plus subtiles, ces (normalement) courtes séquences permettent de remettre à plat les éléments découverts. Terminons sur les phases d'action qui prennent la forme de Quick Time Events brefs (aux antipodes de ceux de Heavy Rain donc), mais qui demandent tout de même une bonne réactivité sous peine de devoir les recommencer.
Verdict
Tous les commentaires (4)
Mais bon, j'ai encore Gray Matter à terminer, j'attendrai donc un peu pour celui-là ^^"