Invités fin mai sur un Press Tour Square Enix se déroulant une nouvelle fois à Londres, nous avons pu redécouvrir Deus Ex: Mankind Divided, son mode Breach mais aussi les nombreux à-côtés de la licence. En effet, il ne va dorénavant plus falloir appréhender Deus Ex comme une simple série de jeux vidéo, mais comme un univers complet. Plus de précisions vous attendent dans les lignes qui suivent.
Faisons d’abord un point sur le contexte de Mankind Divided. Comme le montrait l’excellent Live Action Trailer diffusé fin mai, un incident majeur a rendu tous les porteurs d’augmentations fous le temps d’un instant. Suffisamment pour dénombrer des millions de morts et des centaines de milliers de blessés à travers le monde. Suite à cela vient l’ère de "l’apartheid mécanique" où les augmentés sont tout bonnement mis à l’écart, obligés de suivre certaines règles et de vivre comme des reclus. Cette ségrégation n’empêche cependant pas l’agent Adam Jensen de continuer à opérer afin d’essayer de déjouer la vaste conspiration qui se profile. Nous ne reviendrons pas sur le cœur de la démo de Mankind Divided, incluant la mission à Dubaï et une partie plus libre à Prague dont Driftwood avait déjà réalisé une preview en Décembre dernier. Hormis une mission cachée se déroulant dans un complexe et où nous devions collaborer avec un infiltré, nous n’avons pas découvert grand-chose de plus à vous communiquer sur le jeu principal. En revanche, nous avons pu nous essayer à Breach, un tout nouveau mode de jeu doté d'une approche plus arcade au design futuriste épuré, et qui rappelle furieusement l’extension VR Missions (Missions Spéciales) de Metal Gear Solid. Tout du moins dans le principe, puisque Breach pousse l’idée encore plus loin avec des mécaniques qui lui sont propres, en sus d’être composé d’un scénario annexe où vous jouerez le rôle d’un hacker. Sous la houle de la mystérieuse Shadowchild et à l’aide d’une simulation modifiée de réalité virtuelle issue d’une technologie thérapeutique (Neutral SubNet) directement envoyée au cerveau, vous aurez pour but de pirater la Palisade Bank Corporation. Il s’agit du plus grand centre d’archivage au monde qui se vante entre autres de posséder des mesures de sécurité inviolables. Enfin plus pour longtemps...
Outre un style visuel bien à part à mi-chemin entre MGS VR Missions et Mirror’s Edge, Breach possède des mécaniques spécifiques mêlant phases de tir et puzzles - toujours en vue à la première personne -, ainsi qu’un système d’ugrade atypique. La progression se fait via une sorte de plateau sur lequel des icônes représentent les diverses séquences et bonus qui se débloqueront au fil de vos exploits, vous permettant ainsi d’avancer. Les missions reposent principalement sur l’extraction de données et la collecte optionnelle de fragments, qui devront être réalisées dans un temps imparti incluant votre retour au point d’extraction. Bien entendu, ces séquences deviennent de plus en plus complexes au fur et à mesure, ajoutant ennemis et autres pièges. À l’instar d’un jeu de course arcade, chaque niveau disposera de divers temps de référence qu’il faudra tenter de battre, ce qui se prête parfaitement à un aspect plus compétitif puisque vos scores seront partagés en ligne et comparables avec vos amis ou le reste du monde. Votre personnage gagne de l’XP qui lui permet notamment d’augmenter son espace de stockage pour placer divers skills et armements qu’il faudra organiser à la manière d’un Tetris, un peu comme l’inventaire dans Resident Evil 4. Vous serez également récompensé avec des booster packs – sorte de paquets d’images Panini – contenants des items aléatoires, chacun étiqueté d’un grade qualitatif représenté par une lettre (C, B, A ou S). Évidemment cela n’est pas anodin, car mieux vous serez équipé, plus vous augmenterez vos chances de réussite et améliorerez vos temps, de quoi rendre l’expérience vite addictive. Vous l’aurez compris, Breach est une bonne surprise qui s’annonce plus que sympathique et qui – bonne nouvelle - n’est ni un jeu à part ni un add-on, mais bien inclus d’office à Mankind Divided - et donc gratuit si vous vous procurez ce dernier.
Enfin finissons avec une petite parenthèse. Comme nous vous l’indiquions dans l’introduction, la licence cherche à se diversifier, et ne le fait pas qu’à moitié. En effet, Deus Ex Universe commence à regrouper diverses branches autour de son univers. Bien entendu s’il conserve la base, à savoir les jeux vidéo AAA, cela compte s’étendre bien au delà dans des domaines plus ou moins éloignés. Des applications pour mobile par exemple, ainsi que des figurines de collection - jusque là, rien d’étonnant. Deus Ex va également devenir une ligne de vêtements évidemment designée de façon à conserver l’esprit futuriste des jeux, un peu comme ce qui avait déjà été fait avec la série Assassin’s Creed. Mieux, en partenariat avec Open Bionics, ce sont des prothèses de bras électroniques basées sur le design des augmentations d’Adam Jensen qui seront bientôt réalisables via impression 3D. Ces modèles seront disponibles aussi bien pour homme, que femme et enfant. Revenons enfin dans le domaine du jeu vidéo, puisqu'une expérience Deus Ex compatible VR – dont nous vous reparlerons éventuellement en temps voulu - est au programme. Dans un autre registre, on nous a également été présenté Deus Ex Go. Après Lara Croft et Hitman, la série au tour par tour revient dans une version spécialement améliorée pour l’occasion. On y retrouvera les points clé du jeu de base avec de l’infiltration, un système d’améliorations et autres piratages informatique. Le titre devrait également proposer plus de contenu que les précédents épisodes, ainsi qu’un éditeur permettant de créer ses propres cartes.
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Admettons qu'ils n'aient pas eu la place de mettre en haute qualité les courts-métrages qu'ils ont fait, mais que dans le menu héros du jeu, on n'ait même pas les bios qui sont sur le site officiel (ou le artbook) ni les comics digitaux, c'est laid. Même les jeux de baston font cet effort alors qu'ils ont souvent un univers à la con.