On a peut-être un peu trop tendance à l'oublier, mais sans la franchise Medal of Honor, le FPS moderne ne serait sans doute pas ce qu'il est aujourd'hui. Précurseur, à une époque où le genre était loin d'avoir le vent en poupe sur consoles, c'est en effet sur la première Playstation que l'on avait pu découvrir un jeu d'action à la première personne à l'ambiance très cinématographique, clin d'œil appuyé au film de Spielberg ("Il faut sauver le soldat Ryan"), référence à cette époque des films sur la seconde guerre mondiale. C'est donc assez logiquement que la série s'est poursuivie sur Playstation 2, PC et Xbox (entre autres) avec un succès toujours sans appel. Parallèlement, une nouvelle franchise faisait ses armes chez Activision, avec à la tête du studio Infinity Ward, des transfuges d'EA qui avaient justement œuvré sur le jeu de Dreamworks Interactive. Depuis l'avènement des consoles HD, les joueurs n'ont plus d'yeux que pour la série des Call of Duty et le passage à un contexte plus moderne depuis maintenant deux épisodes au succès retentissant n'est sans doute pas étranger à cet état de fait. Aussi, pour revenir dans la course après un épisode (Airborne) fraîchement accueilli en 2007, les gens d'EA ont fini par se dire qu'il fallait absolument recadrer l'action de leur franchise fétiche sur les guerres actuelles, quitte à faire passer leur série de l'état de modèle à celui de copie carbone. D'aucuns diront que cette inversion des rôles est après tout de bonne guerre, mais cette tentative de reboot de la série est-elle vraiment à même de séduire les joueurs d'aujourd'hui ? La réponse dans notre review du mode solo et les vidéos qui l'illustrent.
MAJ : La review revient en première page puisqu'elle vient seulement d'être traduite. Les commentaires restent désactivés cependant. Merci de votre compréhension.
Inutile de tourner autour du pot, Medal of Honor se voit d'emblée attribué deux défauts très pénalisants : sa durée de vie très réduite en solo (comptez entre 4 et 5 heures pour boucler le mode campagne, même dans le mode de difficulté le plus élevé) et surtout son manque d'inspiration flagrant dans les situations qu'il met en scène. En effet, comment ne pas ressentir un immense sentiment de déjà vu lorsque l'on suit les aventures de ces soldats catapultés en plein milieu de l'Afghanistan ? Tout dans ce Medal of Honor semble directement sorti de la série des Modern Warfare, et sans remettre en cause les qualités du titre d'EA, on ne peut qu'être déçu de ne pas voir plus d'audace de la part de Danger Close, le studio en charge du développement. Certes, Infinity Wars a prouvé que la formule faisait à chaque fois recette auprès des amateurs du genre, mais il nous semble un peu risqué de ne pas tenter de faire preuve d'un peu plus d'originalité et de proposer une vraie valeur ajoutée par rapport à la concurrence.
Medal of Honor nous met aux commandes de trois héros, chacun faisant partie d'une équipe bien particulière : Rabbit et Deuce, soldats du Tier 1 (troupes d'élite dépendant des Force Spéciales), seront les personnages que le joueur suivra le plus souvent pendant ces quelques heures; Adams, quant à lui, est intégré au corps des Rangers et aura bien évidemment aussi maille à partir avec les rebelles locaux. Le titre de Danger Close se veut au départ plus réaliste que la série des Modern Warfare, et tente tant bien que mal d'attacher le joueur aux équipiers qui l'accompagnent et de l'impliquer dans ce qui leur arrive. On a donc droit à quelques cutscenes (utilisant le moteur du jeu ou non selon le cas) pour mettre en scène une histoire qui reste finalement assez banale et dans laquelle on ne se sent pas plus concerné que cela. Avancer, tuer, survivre, voilà en gros tout ce qu'il faut savoir dans le petit monde de ces soldats américains au Moyen-Orient.
Comme nous l'annoncions en début d'article, au contraire du lieu dans lequel se déroule l'aventure, le gameplay principal du jeu reste en terre totalement connue pour le joueur habitué qui a usé ses treillis sur les bancs de l'école militaire. Alternant les phases d'action un peu plus appuyées aux séquences plus posées où la discrétion prime sur le reste, on ne trouvera hélas aucune véritable surprise. Bien sûr, le panel d'armes mis à la disposition du joueur permettra de se faire quelques petits plaisirs, lorsque, allongé à flanc de colline, il s'agira d'éliminer des cibles situées à quelques kilomètres de là. Ou encore lorsque le joueur devra tenir un siège ou fuir une armée de soldats ennemis tout en évitant les tirs et en tentant d'abattre ses poursuivants.
La bonne idée de permettre au héros de se lancer dans une glissade pour se mettre à couvert permettra aussi de réaliser quelques belles actions d'éclat, dans un jeu qui l'autorise d'ailleurs sans doute plus qu'un Modern Warfare (où rester à découvert plus de 2 secondes 12 dans les niveaux de difficulté élevés équivaut à un arrêt de mort). Mais globalement, le manque d'originalité des situations de jeu empêche le joueur de se défaire de cette impression de déjà vu/joué. Heureusement, il faut reconnaître que la jouabilité du titre est efficace, avec une visée agréable et précise qu'on vous conseillera d'ailleurs d'utiliser sans assistance pour l'apprécier à sa juste valeur. Les rixes sont suffisamment nerveuses pour vous tenir en haleine, et si l'aventure est courte, elle monte en intensité au fur et à mesure, sans par contre jamais atteindre le côté blockbuster made in Jerry Bruckheimer des Modern Warfare. Choix discutable et singulier, impossible de risquer la panne sèche en munition puisque vos équipiers feront office de réserve ambulante intarissable.
Mais dans Medal of Honor, on ne se contente pas seulement de courir dans les montagnes afghanes en essayant de passer à travers les balles. Non, il arrive également de devoir utiliser quelques véhicules, où l'on peut, soit tenir le simple rôle de passager distributeur de plomb (ou plus si affinités), ou celui de pilote chevronné. Sur terre ou dans les airs, les situations essaient de se renouveler assez régulièrement pour apporter un peu de sang neuf à l'aventure. Reste qu'une fois encore, tout ceci est d'un classicisme à toute épreuve. De plus, la mise en scène de ces séquences oublie parfois de se parer de l'intensité qu'on est en droit d'attendre dans ce genre de jeu. Dommage.
La conduite du quad manque par exemple cruellement d'intérêt et de sensations, mais c'est finalement toujours un peu le cas de ces phases à bord de véhicules à quatre roues dans les FPS (exception faite de la franchise Halo). Les passages en hélicoptère où le joueur se retrouve aux commandes d'armes lourdes sont assez sympathiques, et plutôt réussies visuellement (si l'on excepte les quelques ralentissements et le rendu décevant des explosions) mais n'apportent pas non plus grand chose au final. À d'autres moments, le joueur devra marquer des cibles pour permettre des attaques aériennes alliées. Classique jusqu'au bout des ongles on vous le dit. Medal of Honor ou le parfait manuel du petit soldat qui part en guerre moderne avec ses sabots dondaine.
Du point de vue technique, là encore, l'ancien maître devenu élève ne parvient pas à égaler la référence actuelle du genre; d'une part parce que le framerate du jeu n'égale pas les 60 images par seconde de son adversaire, d'autre part, parce que le rendu visuel est certainement moins accrocheur que celui d'un Call of Duty. Ceci étant dit, le photo-réalisme de certains environnements promet tout de même quelques bonnes surprises, et les beaux effets de lumière des niveaux se déroulant en plein jour permettent de distiller une ambiance plutôt réussie.
Ajoutez à cela des musiques qui savent se faire entendre aux moments les plus opportuns, et qui gardent tout cet aspect cinématographique qui était un peu la marque de fabrique de la série depuis ses débuts. Grâce à elles, certaines scènes prennent une dimension plus forte, ce qui fait du coup aussi un peu regretter le fait qu'on n'ait pas le droit à plus de moments de ce genre. Saluons aussi le bon travail des équipes d'EA sur les effets sonores en général, qui rattrapent heureusement le rendu visuel un peu chiche des explosions, surtout quand on s'est habitué à celles de Battlefield: Bad Company 2, du même éditeur.
Carton rouge par contre aux nombreux bugs remarqués, certains scripts refusant catégoriquement de se lancer de façon totalement aléatoire : personnages coincés sur leur quad et qui refusent d'en descendre pour poursuivre la mission, équipe qui n'avance pas alors que la zone est dégagée etc. Quelques semaines de plus de développement n'aurait certainement pas fait de mal et auraient surtout permis d'éviter au joueur de devoir relancer la dernière sauvegarde en croisant les doigts pour que cela ne se reproduise pas. Espérons donc qu'un patch correctif verra vite le jour pour pallier ces désagréments irritants.
Verdict
Tous les commentaires (32)
Car c'est le problème de ce MOH: si il apporte quelques plus, tel que le selecteur de tir, quelques effets réussit (eclairages sur certaines map et vision nocturne..) il n'apporte rien de plus à ce qui ce fait dejà dans le genre.
Pour ma part j'ai finit le jeu en +/- 5h en mode difficile sans aide à la visée et aprés ces 5 heures je n'ai rien retenu de l'aventure. Rien qui puisse être considéré de mémorable. Non pas que je veuilles du spectaculaire à la Michael Bay (genre MW2?) mais que je puisse avoir le sourire rien qu'a l'evocation du titre. Là, rien, je l'ai terminé et depuis je ne l'ai plus retouché.
Et comme je m'etais "arrangé" (en utilisant pas le code pour le multi) j'ai ramené le titre à mon revendeur pour récuperer un bon d'achat pour le prochain COD.
Car quite à avoir un nouveau titre autant avoir un COD plutôt qu'un "ersatz" n'ayant aucune personalité.
L'environnement sonore est d'une richesse et d'une précision rare, avec un bon 5.1, c'est la guerre à la maison comme aucun d'autre jeu n'a su la retranscrire jusqu'alors (les références au niveau son HC étant battlefield et R6). Reverb, basses, impacts de balles, crépitement, douilles, tête qui explose, il n'y a qu'à prendre une AK47 ou un G3 d'un cadavre taliban et tirer une salve pour frissonner !
La musique n'est pas en reste avec des morceaux d'ambiance ou martiaux qui collent extrêmement biens aux situations de jeu, et renforce énormément l'immersion tout en restant discrets.
Les situtations sont extrêmements variées et ont pour vertu de ne pas être over the top (Bruckheimer, quelle référence, arf!).
les bugs franchement sont mineurs (un seul problème de script pour moi en 8h de campagne en difficulté maximum) et on peut refaire la campagne deux fois sans s'ennuyer, hors mode tier one qui plus est !
Le mode tier one ne doit pas être joué comme un time attack (sauf à vouloir les 100G absolument), mais plutôt comme une version ultra hardcore du jeu : pour ma part, j'essaierai de finir chacun des niveau, sans me préoccuper du temps...
Les principaux défauts pour moi, dont certains sont difficilement pardonnables au vu de la pléthore d'options d'un CoD :
- le frame rate à quelques très rares occasions
- un peu de clipping et d'affichage tardif de textures (the goat !)
- le rendu de certaines explosions un peu low res
- pas de coop (le tier one en coop avec possibilité de soigner son coéq. aurait été grandiose)
- pas de parties privées en multi
- options très chiches (kebab;o) en multi et nombre limité de cartes en combat mission, de loin le mode le plus innovant, similaire à l'excellent rush de BFBC2. Le multi reste extrêmement intéressant et bénéficie d'une ambiance sonore lêchée et d'une once d'interactivité avec le décor qui donne une dimension de plus à des échauffourées déjà très intense.
Voilà pour moi cela reste un jeu dont la campagne solo enterre MW2 par son ambiance hyper réaliste, ses situations diverses et parfois jamais vues avec un tel niveau de détail (fin de la mission 2, vol en apache), un level design et un gameplay au petits oignons, le tout dans un écrin graphique souvent photoréaliste (mentions spéciales aux filtres lumineux et aux effets de fumée volumétrique)
Les cutscenes sont de toute beauté et nous plongent dans l'action (celle de belly of the beast, waouh). Les missions s'enchaînent habilement en mêlant les points de vue des différentes unités et des appuis aériens.
La fin du jeu est pour une fois originale et poignante.
Un grand jeu loin du fast food d'activision, qui m'a séduit par son originalité et sa fidélité à un théatre d'opération certes archi connu, mais jamais traité avec une telle force. Je me suis pris une belle roquette en pleine face, et j'attends déjà la suite avec impatience...
Arrêtons les reviews de suiveurs, rangers lead the way !
Counter review incoming !
Vilar, RTB, out !
Dommage, ça semblait prometteur.
Counter review incoming !
Vilar, RTB, out !
Note au passage que ce que tu dis sur le travail sur le son et la musique, je le dis également. Comme quoi quand on se donne la peine de lire correctement tout l'article...
MOH fait dans le déjà vu/joué du début à la fin, et ce n'est pas parce qu'il se veut réaliste que ça l'en excuse. Et puis bon, parler de réalisme quand on parle de MOH, c'est déjà faire preuve de pas mal de largesse. Pour le réalisme, autant se tourner vers Arma 2 et le PC. Sur console, on demande avant tout un peu de spectacle, ou au moins des situations de jeu originales, ce qui n'est pas le cas ici.
Le jeu est sympathique d'accord, mais quand on ne s'intéresse qu'au solo, il est objectivement trop cher pour la durée de vie qu'il propose, et, je le répète, pas assez original.
La fin du jeu est pour une fois originale et poignante.
Sinon j'ai trouvé le jeu sympa dans son ensemble, mais dommage qu'il n'y ai pas plus de moments plus "remarquables", sans toutefois tomber dans le hoolywoodien d'un MW et que le solo soit si facile.
Gros coup de cœur pour la volonté d'en faire un jeu réaliste, mais ils ne sont pas allés jusqu'au bout !
Le plus gros point noir pour est l'aliasing absolument gerbant qui pollue la direction artistique de haute qualité.
Pareil pour le multijoueur, même si l'action nous le fait oublier (plus ou moins). D'ailleurs pour le multijoueur, l'absence de killcam est en train de transformer le jeu en campouze-land. Les plus gros fraggeurs sont les planqués avec un snipe qui se trouvent un bon spot pour ne plus en sortir de toute la partie. Dommage.
Merci. :)
Jamais compris l'intérêt de faire changer de personnage plusieurs fois dans une partie. C'est le genre de truc qui empêche toute identification je trouve. :/
Comme par exemple dans Bad Company 2 où les mecs voyagent à travers le globe en deux temps trois mouvements sans comprendre le pourquoi du comment.
Par contre je trouve la narration assez claire, largement plus qu'un MW2 où l'on ne comprend rien à rien et où tout s'enchaîne sans queue ni tête.
Il est clair que le premier BC était très sympa à ce niveau, dommage d'ailleurs d'avoir perdu ce côté humour cynique pour de l'humour pipi-caca et une VF moisie pour le second opus… =(
Tiens, je t'en donne un que tu peux reprodruire à volonté dans n'importe quel niveau : lorsque tes alliers s'apprète à ouvrir un porte, positionne toi devant la porte (fusil à pompe à la main, des fois qu'il y a ait du monde derrière).
Tu aura le plaisir de voir tes potes passer A TRAVERS TOI. En fait, cela se passe à chaque fois que tu es à un endroit où le script leur impose de passer.
D'ailleurs, c'est ça la grande blague de MoH : les scripts.
Déjà parce qu'ils sont maladroits. Exemple dans l'aéroport : j'arrive, j'aperçois un sniper sur une tour entre deux caisses. Je le bute, ainsi que deux autres. Puis j'avance et d'un seul coup, mon équipier se met à brailler "attention, des snipers sur la tour !"... Ben non.
Autre niveau : j'utilise mon lance-grenade pour buter un gars planqué derrière grosse mitrailleuse et... plus rien ne se passe (respawn infini d'ennemis) ! J'active le HUD : il faut que je ramasse un pointeur pour déclencher un bombardmeent sur le nid (vide donc !) avant que la progression reprenne. Super !
Ensuite et surtout, parce qu'ils sont constants. A la base, un jeu scripté demande au joueur de sacrifier sa liberté d'action sur l'autel du spectaculaire. Or MoH est scripté à mort sans être spectaculaire.
On ne nous laisse aucune liberté : le chemin est balisé, les évènements & comportements des ennemis encore plus scriptés que dans MW, mais sans retour à l'arrivée.
C'est très bien de vouloir faire un jeu sobre, mais dans ce cas là, le joueur doit pouvoir prendre plaisir dans SES actions. Suffit de voir la séance d'infiltration nocture où la moindre initiative du jour se solde par une mort, pour comprendre à quel point Danger Close s'est planté.
Ah, et le pseudo coté réalite tant vanté... quelle blague ! Les alliers qui sortent (DLC ?) une infinité de munitions, qui pendant la séance d'infiltration ne ferment jamais les portes derrières eux, qui traversent un village sans la moindre précaution (signe que les devs n'ont placé aucun ennemis), qui durant le premier niveaux voient dans le noir sans avoir de lunettes nocturne, les adversaires qui reprennent leur course après s'être pris une balle de mitrailleuse lourde (M-62 ?) dans la jambe...
Ok, l'ambiance sonore est exceptionnelle, la balistique plutôt pas mal et il y a une mission (celle ou l'on se retrouve assaillit dans une ruine) qui le fait bien mais pour le reste, quelle blague !
(et je ne me lance même pas sur l'aspect narratif)
Le son est une merveille... la guerre choque et fait peur sur MoH, et c'est déjà un grand pas en avant comparé à d'autres franchises populaires.
Pour la partie multi, même constat: C'est nerveux et tactique.
Certains le qualifieront de bourrin, et c'est deux qualificatifs ce rejoignent au final. Je m'explique:
Un sniper bien placé fait peur pas de killcam donc pas d'assistance pour le repérer, et ça à l'heure du jeu pour tous ça fait peur à pas mal de gamers. Donc obligation pour le "simple" trouffion de courir de couverture en couverture avec utilisation au maximum des fumigènes, sachant qu'au début on ne peut qu'en porter qu'une seule la tactique est de mise.
Les cachettes et positionnement en hauteur seront vite vos alliés les plus précieux, et les combats aux corps à corps se feront plus rarement mais en guerre on tape rarement dans le tas avec b**e et couteau à la main.
et effectivement le mode de jeu issu de Battlefield est juste fabuleux.
Pour moi c'est une réussite, mais je ne suis certainement pas le plus objectif.
Et j'ai pourtant plutôt apprécié toute la deuxième moitié du jeu (le fameux siège en attendant les renforts des hélicos, la fuite lorsque l'on doit dévaler la montagne pour retrouver l'hélico d'extraction, la mission de nuit après le crash de l'hélico - même si la fin de cette mission est honteusement pompée sur Modern Warfare 1 - suivi de la mission de secours).
Après il est clair que si le jeu devait être vraiment réaliste, une balle serait synonyme de mort (comme dans le mal-aimé Op Flashpoint Dragon Rising, seul FPS de simulation militaire réaliste sur console). Dans le même temps, ça aurait permis de durcir le jeu (voire un peu trop vu comment on se prend des balles parfois sans trop comprendre comment).
Sinon, l'aspect "on ne voit pas d'où tire le sniper" est commun à tous les FPS, même les MW si tu joues en mode réaliste. Je ne vois pas trop ce que cela à d'exceptionnel (ce qui n'empêche pas le multi de MoH d'être efficace, hein).
Ce n'est pas exceptionnel, mais de mon modeste point de vue, je trouve ça bien qu'il n'y en ai pas du tout.
Pour la rigidité je ne vois pas du tout de quoi tu parles, j'avais justement remarqué que le fait de se baisser était bien plus agréable sur MoH, plus fluide et moins "robotique". (ou alors ce sont les parties sur Reach qui ont altéré mon ressenti sur ce point)
Comme je l'ai dit, je suis certainement le moins objectif puisque tout ce que j'attends c'est un retour au source des séries Rainbow Six et Ghost Recon, un retour vers le réalisme extrême, et bien que ce MoH ne tienne aucune comparaison avec le premier Ghost Recon je trouvais justement que les développeurs avaient réussi malgré tout à avoir un parti pris un poil différent par rapport au leader de la guerre moderne sur console. moins de bling-bling, plus de réalisme - du brut, toute proportion gardée bien évidemment...
Franchement le choix est vite fait.
Quand à la rigidité, je ne parle pas des déplacements mais de la structure des combats. C'est à peine si on te laisse prendre l'adversaire par le flanc dans les missions du début mais ensuite, c'est limite impossible. On évolue constamment dans des couloirs étroits où ton seul choix tactique se limite à savoir derrière quel rocher tu te caches. La mission nocturne est d'une rigidité hallucinante, où le moindre écart, la moindre initiative, est interdite. Typiquement, quand tu dois placer l'explosif sur le dernier camion, au lieu de faire un schéma de patrouille des gardes et de te laisser gérer la chose, on te dis EXACTEMENT quand passer. Tente autre chose et tu crèves (comme dans toutes les phases de cette mission). Les scriptes sont partouts et, comme je l'écrivai plus haut, souvent mal faits.
Dans l'absolu, ce n'est pas une approche que je condamne, mais si on me retire ma liberté d'action (celle que tu as dans un Crysis ou un Halo), que ce soit pour du spectaculaire, pas pour de la sobriété limite soporiphique. Je vais faire une comparaison un peu extrême, mais tant qu'à se taper un QTE, je préfère me taper un QTE façon John Woo qu'un QTE façon Derrick. Quand je compare les infiltrations de MW (Tchernobyl dans le 1, la phase enneigé dans le 2) avec celle de MoH (encore plus scripté, un comble !), je sais ce qui me restera en mémoire.
Et puis franchement, le réalisme de MoH ? Avec les munitions infinis ? Des ennemis qui, comme le joueur (en difficile), encaissent plusieurs balles de gros calibre sans problème ? Les Tiers 1 qui se garent en quad (le truc aussi silencieux qu'une tondeuse) à 10 mètres du village qu'ils doivent infiltrer ? Les alliers tellement scriptés qu'ils te passent à travers et se mettent dans ta ligne de feu (sérieux, même dans Vanquish, quand tu passes ta visé sur un équipier, il se baisse !).
Si tu aimes le réalisme, il te faut du Flashpoint ou du ARMA. Là, tu retrouvera les bases de R6.
Il y a eu tellement de jeu cultes plus ou moins trainés dans la boue depuis que j'ai la 360 (timeshift parmi tant d'autres) que je me sens obligé de les défendre contre ce type de remarques de la part de gens qui ont rushé le jeu en un seul playthrough, gavé de call of qu'ils sont.
C'est tellement facile de traquer le moindre bug de collision ou de scripting, bref de chercher la petite bête en passant à côté de la vraie expérience du jeu.
Dans ce MOH, point de respawn infini à la call of, sauf à ignorer à 1 ou 2 points du jeu VOLONTAIREMENT les ordres et les indications de ses coéquipiers ou du QG.
A ce titre, le military chatter in game en anglais est d'une précision si chirurgicale et d'une qualité si remarquable que j'ai été obligé de laisser les sous titres pour ne pas en perdre une miette). Je n'ose pas imaginer le massacre de la VF et des gros blaireaux habituels en charge de tous les jeux xbox, autant dire que jouer le jeu en VF (sauf si ce n'est pas les doubleurs habituels) c'est sortir complètement de l'ambiance, comme pour les CoF.
Le réalisme absolu à la Flashpoint, je connais pour avoir fini le jeu en hard, et j'adore, mais il faut reconnaître que la réal de MOH est très nettement au dessus ce dernier, et que le moteur Unreal Engine 3, bien que vieillissant, nous en met parfois plein la vue par sa profondeur de champ en haute résolution. Arrêtez de vous fixer sur les bugs de script (encore une fois, si on ECOUTE ses coéquipiers, on a 0 bug non de dieu!) et profiter d'un clair de lune à travers les branchages, des vistas incomparables dans les niveaux montagneux, des petites animations de vos coéquipiers (mais là il faut s'arrêter 30 secondes de rusher pour les voir se dégourdir les bras, vérifier la culasse de leur M16 ou (vérdique) voir notre barbu macher son chewing-gum.
Le niveau de réalisme de la ballistique est saisissant, en tier one, j'ai réussi un tir de snipe à la tête à près d'un km en leadant la balle au dessus de la tête et à droite d'une cible mouvante...+2sec ;o)
Les dégâts en hard sont moins ridicules qu'en vet dans cof, c'est une convention du genre cependant de se remettre miraculeusement de ses blessures.
Mais le compromis n'existe plus en mode tier one, et là, les amoureux du réaliste (j'en fait partie) s'en donne à coeur joie : la tension est constante, deux balles dans le torse ou une balle dans la tête sont mortelles, l'IA est bcp plus vicieuse (j'ai vu des talibans escalader les rochers à droite de ma position sans un bruit pour me surprendre).
J'en suis à 8 missions sous le par en tier one (mode je me la pète off), et c'est une tout autre expérience de jeu, aussi jouissive que frustrante par moment, mais point de bugs à l'horizon et les possibilités tactiques sont nombreuses : cette fameuse mission nocturne soit disant ultra rigide : faux ! Le campement ou l'on doit abattre les ennemis un par un sans se faire repérer peut être approché de deux chemins différents , on peut éliminer aussi les ennemis dans la caverne, bref, la tactique est de mise, surtout en tier one ou la mort est synonyme de game over !
Solo plus tier one, j'en suis déjà à plus de 12h de pur bonheur, et refaire les missions me donne à chaque fois à voir des détails qui m'échappaient dans les sessions de jeu précédentes. Incroyable !
Respect Danger close !
Ce post restera sans doute lettre morte car la news est déjà lointaine, mais je serai d'avis qu'un admin fasse un copier coller de ces échanges dans un post, non ? Enfin, si la liberté de parole est de mise sur ce site j'entends ;o)
A bon entendeur,
Dans l'autre exemple que je cite dans ma review, c'est la même chose. Mes camarades ne voulaient plus avancer alors que la zone était nettoyée et j'avais besoin d'eux pour faire bouger un bout de tôle pour pouvoir continuer d'avancer vers la zone suivante. Comment expliquer encore, quand on me demande de faire un tir de suppression sur une mitrailleuse et que j'obéis au doigt et à l'œil, que les soldats qui m'accompagnent ne bougent pas d'un cil pour se rapprocher de la cible qu'ils doivent pourtant marquer ?
Je ne suis pas du genre à scruter le moindre micro bug pour m'en servir pour descendre un jeu, mais quand je me retrouve obligé de relancer des checkpoints parce qu'un script ne se lance pas (et merci, étant bilingue, je pense que je suis capable d'écouter les trois conseils de mon escouade en anglais), ça m'agace au pus haut point et il me semble normal de prévenir les membres du site qui vont devoir payer pour y jouer. Et quand bien même le jeu demanderait vraiment de suivre à la lettre ce qu'on nous demande de faire pour qu'il n'y ait plus aucun problème (ce qui est encore une fois totalement faux), ça serait bien la preuve que le jeu est mal pensé à la base. Autant regarder un film à ce moment, ou jouer à un shoot sur rails type Virtua Cop...
Tu parles de testeurs qui rushent pour terminer le jeu en un seul playthrough alors que j'ai terminé le jeu par deux fois, ce qui m'a fait un temps de jeu total entre 8 et 10 heures avant de commencer à rédiger le test. Donc ta remarque sur le pseudo journalisme vidéoludique du net, merci de la ranger au placard quand tu réagis à l'un de nos articles. Nous n'avons pas l'habitude de faire des tests à la va-vite et j'apprécierais de ne pas être mis dans le même sac que tous les journalistes qui gagnent leur vie dans ce milieu (ce n'est pas mon cas dois-je le rappeler). Tu as tout à fait le droit de t'exprimer, de faire part d'un avis contraire en argumentant, mais réfuter ce que disent les autres (alors que rien de ce qui a été dit contre le jeu est faux) ou bien montrer du mépris et de la condescendance vis à vis d'eux, quand ce n'est pas remettre en cause le boulot que j'ai dû faire pour ce test, c'est déjà moins acceptable.
Tu cites Timeshift, un jeu très sympa il est vrai mais qui n'a vraiment rien de culte, si ce n'est à l'évidence pour toi, et peut-être une petite tranche de joueurs vraiment fans (encore que j'ai un gros doute là). C'est bien joli de te poser en Robin des Bois des jeux vidéo, mais une fois encore, ce que tu fais là, c'est juste imposer ton avis comme unique vérité, balayant d'un revers de la main tous ceux qui ne pensent pas comme toi (ouh les suiveurs, ouh les incultes etc).
Maintenant, comme je l'ai dit, MOH n'est pas un mauvais jeu, mais il manque un peu de finition, ne t'en déplaise. Il reste aussi trop court pour la majeure partie des joueurs, qui ne vont pas forcément le recommencer 10 fois (quoique limite ici c'est de l'ordre du faisable :p) ou même accrocher au concept du mode Tier 1 (mode au challenge plus relevé c'est vrai, mais pour le coup encore moins réaliste).
Tu peux même continuer à clamer que tu as raison et que nous avons tort, puisque la review remontera vite en tête de la Home, une fois que la traduction en anglais sera terminée. ;p
Mais sur ce dernier, je dirais simplement que j'ai réussi à le finir, alors que je n'ai pas eut la patience dans les 2 MW. Celui de MoH est certes moins original dans ses situations, mais moi qui commence toujours un FPS dans le mode Hard, j'ai moins l'impression de jouer contre des sur-hommes façon vu bionique et des recordmen de lancer de grenades en moins de 10 secondes.
J'ai l'impression que le solo pour moi est un gros tutorial pour bien appréhender le multi. Mais dans ce MoH j'ai accroché au solo du début à la fin.
Pour les munitions "infinis", en difficile je n'ai dû demander des munitions au max 2 fois dans une mission donc bon... ça reste du pseudo-cheat mais je trouve ce coté coop sympa. au moins nos coéquipiers sont là pour quelque chose... ^^
parfois il y a des verites qui derangent.
je ne releverai meme pas que tu traites timeshift de jeu a peine sympa sur xbox mouarf ta credibilite de benevole pique au vif en prend un coup la ...
allez pas grave je retourne m eclater sur le tier one, au moins les quads ne calent pas chez moi c deja ?a ;o
ps:merci a lynnone pour le support ms je rajouterai que les munitions infinies vous avez tout faux il y a deux trois refill max et vous ne pouvez demander autre chose que des munitions correspondant a l arme portee par lemembre de l escouade sollicite : pas realiste ? ben si drift. ah et en tier one tention a la panne seche, et c est d actualite non ;o?