Les grosses couvertures s'enchaînent à un rythme effréné qui deviendrait presque difficile à suivre. Qu'à cela ne tienne, on vous a tout de même préparé un article et une vidéo review afin de couvrir comme il se doit l'arrivée cette semaine de Marvel’s Spider-Man 2. Les possesseurs de PlayStation 5 vont pouvoir enfiler de nouveau leur costume moulant pour une aventure qui devrait les tenir en haleine jusqu'à sa conclusion. On vous explique tout cela juste après le clic !
L'histoire de ce Spider-Man 2 fait directement suite à celle du premier volet et de celle de Miles Morales, mais ne vous inquiétez pas, si vous pensez avoir oublié certains des moments clefs des deux épisodes précédents, un petit récap est proposé avant de se lancer dans l’aventure. Alors, vous le savez, sur Gamersyde, on n’est pas vraiment du genre à spoiler les joueurs pour le plaisir de se la raconter, et j’ai beau avoir terminé l’histoire principale en une petite vingtaine d’heures, nous n'allons pas vous en dire grand chose. On retrouve tout d'abord Peter Parker alors qu’il s’essaie à l’enseignement dans le lycée de Miles, mais comme d’habitude, une catastrophe va rapidement tomber sur New York et va nécessiter l’intervention des deux Spider-Men. D'entrée de jeu, l’introduction du jeu met le paquet en termes de mise en scène puisque l’on va affronter une version gigantesque de l’Homme-Sable dans les rues de la ville, et pour un peu, on se croirait presque dans un God of War. Un prologue où Insomniac gonfle les pectoraux en mettant à l’épreuve le disque dur de la PS5 quand, par exemple, Miles se retrouve projeté à plus de 500 mètres du champ de bataille sans que l’affichage du jeu ne bronche une seule seconde. Cette introduction remet en place les bases du gameplay en bon tutoriel qu'elle est et elle se termine par l’arrestation du criminel, qui laisse tout de même la ville dans un bien piteux état. Une première mésaventure qui annonce en fait les suivantes, puisqu’un chasseur particulièrement redoutable (et fortuné) ne va pas tarder à s'installer dans la Grosse Pomme, à la recherche de proies à la mesure de son talent. Spider-Man 2 ajoute également au casting Harry Osborne, le meilleur ami de Peter, que l’on découvrira à la fois au travers de flashbacks jouables, mais aussi via d’autres séquences de jeu ou scènes cinématiques. Mary Jane est évidemment de la partie, de même que Ganke, Hailey et la mère de Miles, et que serait un jeu Spider-Man sans Norman Osborne et son lot de vilains iconiques ?
Le petit twist dans cette suite, c’est que les deux héros vont plutôt essayer de sauver ces illustres méchants pour les tirer des griffes de Kraven, ce qui va parfois amener des développements intéressants. D’une manière générale, les personnages sont bien écrits, ils sont attachants, et il n’est pas difficile de se sentir impliqué dans les événements qui se déroulent. L’aventure est menée tambour battant, même s’il y a toujours tout un tas d’à-côtés de disponibles pour celles et ceux qui aiment prendre leur temps, et attendez-vous tout de même à quelques passages assez poignants. Nous n'allons pas trop nous étendre sur le sujet, mais si vous avez suivi la communication autour du jeu un minimum, ou que vous avez vu le PlayStation Showcase de mai dernier, le symbiote fait lui aussi son entrée dans l’histoire et va évidemment avoir des conséquences sur le comportement de Peter. Cet aspect est vraiment bien amené, avec des changements assez progressifs, subtiles au départ, puis de plus en plus évident. Il arrive cependant un moment où l'on se dit, un peu comme dans The Last of Us 2 à mi-parcours, que l'on ne souhaite plus vraiment continuer de jouer avec Peter, et que l'on aimerait plutôt passer à Miles. En cela, Insomniac a tout à fait bien géré son affaire, car en fait, si la façon d’être de Peter peut déranger, la puissance accrue que lui donne le symbiote le rend assez jouissif à contrôler. Au passage, précisons que, oui, il est possible de passer de Peter à Miles quasi instantanément quand on le désire. Pour ce faire, on utilise l'appli de leur téléphone et on appuie sur la touche Carré. À part la première fois où l'on a droit à un superbe voyage de l'un à l'autre en temps réel, preuve une fois de plus de la rapidité du SSD de la PS5, le passage de relais se passe via un court écran noir. Il n'y a pas de réel intérêt à le faire soi-même cependant, en dehors de l'envie de s'adonner à certaines activités annexes (réservées à l'un ou l'autre), ou celui du plaisir de la promenade avec son personnage préféré. Ceci étant dit, on est vraiment libre de le faire quand on le souhaite, et ça, c'est plutôt sympathique.
Si vous avez déjà joué au premier volet ou à Miles Morales, vous ne serez pas spécialement surpris par la proposition de cette suite. Il faudrait cependant être de bien mauvaise foi pour prétendre que l’on attendait une révolution de ce numéro 2. Insomniac s’appuie donc sans surprise sur les bases des deux jeux précédents, que ce soit en termes de déplacement, de combat ou d’infiltration, en saupoudrant l’ensemble de quelques petites nouveautés. Pour commencer, comme on dirige cette fois deux héros, on a le droit à trois arbres de compétences, un pour Peter, un pour Miles et un autre commun aux deux. À moins peut-être de viser le 100% en s'occupant de tout le contenu annexe dès le premier run, il est impossible de tout débloquer, d’autant qu’aux compétences de déplacement et d’attaque s’ajoutent aussi les améliorations que l’on peut associer aux costumes ainsi que les différents gadgets, qui doivent être fabriqués, c'est à dire débloqués avec des ressources bien précises (avant de pouvoir ensuite les améliorer). Même s’il y a toujours pléthores de costumes à récupérer, les améliorations qui y sont liées ne dépendent heureusement pas de chacun d’entre eux individuellement, et il n'y a d'ailleurs plus de pouvoir spécial spécifique associé à chacun d'eux. En gros, ce que cela veut dire, c’est qu'en améliorant les composants des tenues, ce sont en fait les statistiques des deux personnages que vous faites progresser : augmentation de la vie, de la puissance d’attaque, de la concentration des héros (pour récupérer de la vie ou lancer des finish-moves) et de la vitesse de leurs déplacements. Bonne nouvelle, il n'est pas nécessaire de le faire pour Peter et Miles séparément puisque cette partie du menu est commune aux deux personnages. En avançant dans la quête principale, on débloque également des capacités qui demandent de combiner la touche L1 avec Rond, Carré, Croix ou Triangle pour les utiliser, et une fois que l’on en possède plusieurs, il est même possible de choisir celles dont on souhaite s’équiper. Ces capacités sont soumises à un cooldown, et bien sûr, une fois la tenue du symbiote débloquée, on en découvre de toutes nouvelles. En temps normal, Peter utilise les pattes d’araignée mécaniques situées dans son dos là où Miles fait usage de l’électricité. Une jauge spéciale permet aussi de lancer une attaque dévastatrice pour Miles, ou de passer en mode furie pour Peter. Pour le reste, les combats se déroulent comme par le passé, mécaniquement du moins, la différence majeure venant surtout du nombre d’adversaires plus élevé à l'écran et de la possibilité de bloquer ou de contrer les attaques, dont certaines ne peuvent de toute façon pas être évitées quand on est trop proche de l'ennemi. On ne sait pas si nous avons quelque peu perdu la main sur ce genre de jeu, mais nous avons trouvé le niveau de difficulté "Extraordinaire" (c'est son nom, celui qui est proposé par défaut) assez difficile parfois. On nous promet une expérience équilibrée au niveau des combats, et sans qu’il s’agisse d’un mensonge éhonté, cela veut surtout dire que vous pouvez facilement mordre la poussière si vous ne jouez pas suffisamment bien. Il y a quatre niveaux de difficulté disponibles au départ, le niveau "Extraordinaire" est le troisième de la liste, et on en débloque un cinquième quand on termine le jeu.
Nous voulions aussi évoquer un point qui fera peut-être grincer les dents de certains joueurs. Comme cela concerne les affrontements contre les boss ou demi-boss du jeu, c'est à l'évidence un choix de design qui fera réagir, en bien comme en mal. Depuis des années maintenant, nous avons été habitués à devoir vider deux barres de vie de plus en plus de boss, From Software ayant très clairement lancé la mode à ce niveau. Chez Insomniac cependant, on a dû se dire que cela ne suffisait pas dans un jeu mettant en scène des super héros. Trois non plus d’ailleurs... Du coup, ces combats s’étendent souvent sur au moins quatre phases qui seront plus ou moins longues en fonction de votre habilité à la manette. Cela ajoute certes à la dimension épique de ces duels, d’autant que ces différentes phases ne se déroulent pas forcément dans un seul et même lieu, et que l'on est donc amené à bouger pour poursuivre le combat, mais cela pourra en agacer certains, qui y verront là une manière peu subtile d'allonger la durée de vie. On vous rassure par contre, on est ici dans un triple-A, ce qui veut dire qu'à chaque nouvelle phase, non seulement le jeu sauvegarde notre progression, mais en plus, le héros que l’on joue récupère automatiquement toute sa barre de vie. Il n’empêche qu’il vous faudra bien gérer certains de ces affrontements, car le challenge est bel et bien au rendez-vous. C'est aussi le cas contre les ennemis de base d'ailleurs, que nous avons parfois trouvés un peu trop résistants par rapport à Peter et Miles. Il y a encore ce côté sacs à PV qui ne fait pas toujours sens alors que l'on se bat pourtant la majeure partie du temps contre des humains. La difficulté provient aussi de la diversité d'adversaires que l'on peut avoir en face de soi, avec certains qui demandent des tactiques particulières pour les vaincre, tandis que les autres ne nous laissent pas une seconde de répit pour les mettre en place, ou aussi les chiens mécaniques, qui empêchent d'utiliser nos capacités spéciales tant qu'ils sont encore debout. L’infiltration reste cependant toujours une option viable dans certaines situations et l'on retrouve donc tout ce qui était déjà présent dans les deux précédents jeux de la franchise. Ainsi, on peut détourner l’attention des gardes en tirant sur un objet du décor avec son lance toile, accrocher ses adversaires au mur ou en hauteur, à condition bien sûr de faire très attention aux éventuels témoins. Sans être spécialement plus malins qu’avant, l'IA nous a repéré à plusieurs reprises alors que nous pensions pourtant avoir été assez discrets. Plutôt une bonne chose de ce côté. En revanche, les quelques passages du genre où l’on incarne (de nouveau) Mary-Jane sont toujours aussi peu intéressants que dans le premier opus. Nous n'en montrons aucune image dans la vidéo pour ne pas vous en dévoiler trop et vous laisser la surprise des nouveaux environnements que l’on traverse, mais comme on est muni d’un pistolet taser efficace, inutile de dire que la progression est largement facilité. Sans compter que l'IA ne fait pas preuve de beaucoup de réactivité ni d'intelligence, ce qui facilite grandement la tâche. On sent bien que ces séquences sont surtout pensées pour faire avancer l’histoire, et on a beau nous donner une pseudo liberté pour nous déplacer dans une zone, cela reste tout de même très scripté et balisé.
Spider-Man 2, ce sont aussi les nombreuses activités annexes que l’on peut choisir de laisser de côté si on le veut. Du côté des choses à ramasser, il y a les Spider-Bots disséminés dans toute la ville, ou les caisses high-tech, sachant que tout cela vous permet d’engranger de quoi améliorer votre tenue ou vos gadgets, voire de fabriquer de nouveaux costumes. C’est d’ailleurs la justification principale de toutes ces activités, vous donner une chance de gagner des ressources ou des jetons qui vont vous servir à débloquer tout un tas de choses. Et c’est encore une fois assez contraignant, car quand on a besoin de jetons de héros par exemple, on doit se concentrer sur les quelques activités qui permettent d’en gagner, et là, les choses deviennent bien plus redondantes évidemment. L’oncle de Miles a également laissé derrière lui des caches de matériel qui sont indiquées sur la carte, mais qui demandent d’utiliser son scanner une fois sur place, de participer à un mini-jeu où il faut maintenir les deux gâchette adaptatives dans une zone différente, avant de pouvoir utiliser ses toiles pour ouvrir une porte ou un conduit - à condition d’avoir trouvé le bon angle pour le faire. Il y a aussi des mini-quêtes qui nous mettent sur la trace d’une secte, des souvenirs de l’Homme-Sable à retrouver dans des cristaux bien gardés, ou bien des missions plus scénarisées qui sont liées à Miles (son orientation scolaire ou la vie de son quartier). Nous n'allons pas tout citer ici, mais comme souvent, il y a à boire et à manger, puisque certaines activités peuvent vraiment finir par être très répétitives quand on les enchaîne les unes à la suite des autres. Tout ce qui touche aux vraies missions annexes est déjà plus sympathique, car l’enrobage narratif, aussi léger soit-il, est toujours appréciable. On y croise des anonymes qui ont toujours une petite histoire personnelle à raconter, mais on peut aussi se retrouver en plein flashback avec un Peter Parker lycéen sur son vélo en plein centre ville par exemple. De notre côté, nous avons plutôt apprécié les photos que Robbie Robertson nous demande de faire dans New York, car elles nous font découvrir de petites scénettes que l’on se doit d'immortaliser. Il est juste dommage que le cliché qui apparaît ensuite dans le menu dédié ne soit pas le nôtre mais celui que les développeurs avaient préparé à l’avance. Un tout petit détail, qui est d’autant moins grave que l’on dispose aussi d’un vrai mode photo et de toutes les options nécessaires pour faire de superbes fonds d’écran. On vous invite d’ailleurs à aller jeter un œil aux quelques clichés que l’on nous a autorisé à partager sur le site. Par contre, les défis de Mysterio qui ne sont finalement que des arènes de combat avec des médailles à obtenir et des contraintes différentes imposées, ne nous ont pas retenus très longtemps. Pourtant la mission principale qui les débloque est très réussie, et elle donne l’occasion de s'adonner à une activité que l’on n’avait jamais fait dans un jeu Spider-Man. Enfin, vous pouvez aussi compter sur les nombreux camps ennemis à nettoyer, qui permettent ensuite de trouver le QG de chaque quartier afin de le mettre hors d'état, et bien sûr les inévitables crimes aléatoires. Du très classique, trop même dans une certaine mesure, mais nous ne voyons pas vraiment comment les développeurs auraient pu se renouveler à ce niveau malheureusement. C’est un peu la limite du concept de jeu de super-héros après tout…
Insomniac a également inclus des séquences où l'on dirige un Spider-bot dans des zones inaccessibles aux héros. Ce sont des passages linéaires sans réelle difficulté, ils ne sont jamais très longs, mais ils apportent un peu de variété en mélangeant interactions simples avec le décor, plateforme et infiltration. Il y a aussi de nouveaux puzzles, qui remplacent assez avantageusement ceux du premier volet, qui étaient trop systématiques à notre goût, et surtout, bien trop longs pour leur propre bien. Ici, non seulement ils restent assez limités en nombre dans l'histoire principale, mais ils ont en plus le bon goût de ne jamais s'éterniser. Toutefois, pour tous ceux que nous avons pu voir, et qui sont obligatoires du moins, ils manquent très clairement de challenge. Avant de passer au dernier segment de la review dédié à la réalisation, un mot sur les déplacements, puisqu'il s'agit tout de même de l’un des aspects les plus grisants de la série. S’il n’y a pas de changements majeurs à la mécanique de balancement, Spider-Man 2 intègre la possibilité de planer dans les airs pour rendre la navigation encore plus fluide. Sachant que la ville est désormais deux fois plus grande que dans Spider-Man et dans Miles Morales, on dispose également de couloirs aériens qui sont symbolisés de loin par des traits blancs représentants des courants d’air et, une fois que l’on y pénètre, se trouvent balisés par des cercles verts qui donnent au jeu un feeling très arcade. Certains trouveront peut-être cela un peu trop visible, trop jeu vidéo dans l’esprit, et on imagine qu’il y avait sans doute moyen de proposer quelque chose d’un peu plus discret, mais personnellement cela ne nous a pas dérangés. Ceci étant dit, il y a tellement d’options de personnalisation et d’accessibilité que nous avons peut-être manqué celle qui permet de désactiver ces gros cercles verts, mais encore une fois, nous avons plutôt apprécié ce gros clin d'œil aux vieux jeux d’arcade des années 80/90. Et puis clairement, comme on dit aujourd’hui, les sensations que ce type de déplacement procure sont particulièrement satisfaisantes. L’avantage de ces couloirs balisés, c’est qu’ils permettent de gagner en vitesse et assurent de pouvoir rester en l’air sans retomber au sol. Il y a parfois quelques obstacles à éviter, et il y a même l'une des activités annexes qui use plus ou moins du même gimmick, puisque l’on doit rester dans le sillon d’oiseaux mécaniques pendant un temps donné tout en évitant les immeubles ou les projectiles envoyés. Au final, on se croirait presque dans un jeu Iron Man, et il n’y a pas à dire, traverser la carte entière de cette manière en faisant bon usage des couloirs, des bouches d’aération qui nous projettent à la verticale pour reprendre de la hauteur, puis du vol libre dans les airs, c'est une façon de se déplacer dont on ne peut pas se lasser ! Dernière chose, même si cela n’est en rien indispensable, se projeter dans les airs à l'aide de ses toiles façon lance-pierre, c’est quand même le summum de la classe. Surtout quand on le fait du haut d’un gratte-ciel.
Nous l'avons déjà évoqué, mais la vitesse de déplacement dans Spider-Man 2 est telle qu'il est réellement impressionnant de constater le niveau de détail affiché à l’écran et le peu de pop-in visible, même si oui, on en décèle toujours un petit peu. L’animation ne bronche jamais, on file à une vitesse vertigineuse et même le mode 30 fps, qui est celui que nous avons montré le plus dans notre vidéo, est parfaitement agréable. Il y a bien quelques micro-saccades sur certains changements de plan pendant les cinématiques, mais en dehors de cela, rien de bien méchant. D'ailleurs, il n’est pas impossible que le patch day one, qui n’était pas sorti au moment où nous rédigions cet article, corrige tout cela. C’est un défaut technique que nous n’avons en revanche absolument pas remarqué en y jouant avec la VRR active et le mode 40 Hertz, qui est un vrai régal en termes de fluidité - même s’il l’est forcément moins qu’en 60 images par seconde. Le mode Fidélité permettant de profiter de la résolution et des effets de ray tracing poussés à leur maximum, c’est comme cela que nous avons décidé de jouer du début à la fin de l’aventure pour notre premier run. Si vous avez déjà essayé Ratchet & Clank: Rift Apart ou les deux Spider-Man PS5 dans cette configuration, vous savez de quoi nous voulons parler. Cette suite emprunte d’ailleurs aussi à Ratchet sa technologie de streaming, et le jeu propose une ou deux séquences qui font vraiment office de clin d'œil à Rift Apart, mais nous n'en dirons pas plus pour ne pas risquer de vous spoiler. Le petit truc en plus par rapport aux versions PS5 des jeux précédents sur lesquels le studio a travaillé, c’est la possibilité de débloquer le framerate et de laisser le jeu aller au-delà des 40 fps dès qu’il en est capable. On ressent certes un peu les différences dans ce cas, mais pas de la même manière que sur un écran non VRR quand le framerate fluctue. De notre côté, même si nous avons trouvé que le jeu restait parfaitement jouable ainsi, nous sommes revenus au mode stable assez rapidement. Notez d’ailleurs que l’on peut tout à fait choisir un framerate illimité dans le mode Performance, qui n’existe plus que dans une seule version désormais, celle-ci incluant bien sûr le ray tracing. Si les reflets sont moins nombreux et détaillés que dans le mode Fidélité, le gain en fluidité dans les phases de jeu est vraiment appréciable. On remarque tout de même que l’image est moins nette, plus douce comme en dit en anglais, mais honnêtement, la résolution reste tout à fait satisfaisante dans le mode Performance. Insomniac prévient aussi que la densité de la population et du trafic est moindre dans le mode Performance, de même que les détails des cheveux, mais cela n’a rien de très surprenant pour soulager le CPU de la PS5. Quel que soit le mode choisi, le jeu reste magnifique, et même si le premier volet l’était déjà à sa sortie en 2018, New York n’était pas aussi détaillée que dans cette suite. Les nouveaux quartiers sont tous fidèlement reproduits, ils arborent tous un style particulier, et on n’a quand même rarement vu une ville moderne aussi vivante dans un jeu vidéo. Spider-Man 2 regorge évidemment d'effets spéciaux en tous genres, la mise en scène est de grande qualité, et une fois de plus, Insomniac fait honneur à la machine. Le studio américain est décidément devenu un indispensable de la marque PlayStation, et ce n'est pas pour rien si ce sont les seuls à avoir réussi à être aussi prolifiques sur cette génération. On doit tout de même signaler que nous avons rencontré quelques bugs durant notre aventure, du genre à devoir nous faire relancer la dernière sauvegarde (rarement) ou simplement visuel (occasionnellement). Lors du combat final, nous avons aussi dû subir deux crashes consécutifs, mais le patch Day One n'était pas encore disponible.
Tous les commentaires (20)
Je n'ai pas fait le premier, juste Miles sur PS5 que j'avais bien aimé. Alors je n'attendais pas spécialement cette suite non plus mais je voulais me changer un peu de Hirule 1.5.
Donc vivement vendredi et vive Insomniac qui dominent les sorties sur PS5 je trouve, on dirait qu'il n'y a qu'eux qui bossent chez Sony :D
Même si les pcistes se moquent d'entendre parler de mode 40 images/secondes alors que pour eux, le 60 ips est la norme, pouvoir jouer en mode qualité en une framerate +30% > au 30 fps, c'est appréciable.
décidemment entre Re4 remake, dead space, jedi survivor, et ce spiderman, définitivement, les aventures intenses de 15-20h en TPS ou la priorité est la mise en scene, les graphismes, et un gameplay jouissif, c'est vraiment mon genre de jeu préféré maintenant.
les open world a rallonde de 90h, ce n'est pas pour moi, je m'y fais chier.
Merci pour le test en tout cas. ^^
La seule solution c'est de densifier et de diversifier un certain nombre de mécaniques d'approche situationnelle au sein d'un espace entièrement systémique et évolutif mais cela relève de la gageure dans le processus de production des triples A actuels. En effet les producteurs ne veulent pas s'engager dans des arborescences de possibilités extrèmement complexes et les game designer des gros studios sont intrinsèquement limités par leur environnement et ont peu de perspective d'évolution.
Comme tjs, merci aussi pour cette vidéo qualité Gamersyde inside.
Impatient de mettre la main sur mon collector (oui je suis un peu faible) et surtout sur le jeu !
Maintenant, même si on a le temps de voire venir, impatient de savoir quels seront les prochaines productions AAA internes 'made in Sony', autre que Marvel's Wolverine, car pour 2024 et au delà, c'est un peu (pour ne pas dire complètement) le flou...
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Par contre à côté de ça j'ai surkiffé faire le platine du premier God Of War (et j'ai Ragnarok qui m'attend toujours va falloir que je le lance).
C’est globalement somptueux, l’histoire est très prenante (sur ce point je trouve qu’il y a un élément de la review qui spoile un peu d’ailleurs :/), voilà un jeu à ranger parmi ceux qui utilisent très bien la dual sense… hâte de voir la suite et les évolutions des personnages.