2024 est décidément une année folle pour les fans de JRPG, avec des perles comme Like a Dragon: Infinite Wealth, Persona 3 Reload, Final Fantasy VII Rebirth, Granblue Fantasy: Relink, Eiyuden Chronicles… Pourtant, l’année est loin d’être terminée puisque nous allons bientôt pouvoir poser la main sur Ys Nordic, Dragon Quest III HD2D Remake, Mario & Luigi: l’épopée fraternelle ou encore Fantasian Neo Dimension ! Au milieu de tout cela, nous vous proposons aujourd’hui de découvrir enfin notre avis sur le jeu du genre qui va peut-être mettre tout le monde d’accord : Metaphor : ReFantazio.
Dans un monde fantastique où votre protagoniste voyagera aux côtés d’une fée nommée Gallica, vous allez essayer de lever la malédiction qui pèse sur le prince du royaume. Pour parvenir à vos fins, vous allez découvrir les pouvoirs magiques des Archétypes, qui vont façonner vos compétences et capacités durant les combats. Avec quatorze Archétypes de base et plus de quarante au total, vos choix seront évidemment importants, puisque chaque personnage pourra les utiliser à sa guise. C’est donc l'une des composantes du gameplay les plus importante de Metaphor : ReFantazio, et on peut y voir un rapprochement assez évident avec les Personas de la série éponyme, puisque les développeurs sont en grande partie issue de l’équipe ayant travaillé sur Persona 3, Persona 4 et Persona 5. De même, la gestion du temps et du calendrier devrait rappeler quelque chose aux connaisseurs, et vous pourrez ainsi remplir des quêtes ou parcourir des donjons, mais aussi développer vos relations avec les autres personnages et créer des liens.
Au niveau du gameplay, on remarquera un mix intelligent entre des combats en temps réel et au tour par tour. Avant le déclenchement d’un combat classique, vous allez pouvoir frapper un ennemi de façon à l’étourdir et vous donner un avantage parfois crucial, voire même le détruire directement en un coup si votre niveau est beaucoup plus élevé que le sien. Si un combat au tour par tour se déclenche, la encore, vous serez en terrain connu puisque la base sera de profiter des faiblesses élémentaires de vos assaillants pour leur faire subir un maximum de dégâts. Vous serez limité au niveau du nombre d’actions réalisables par tour, cette limite étant représentée par des cristaux et chaque décision vous en fera perdre un, sauf si vous parvenez à viser une faiblesse de l’ennemi. Dans ce cas précis, vous ne perdrez alors qu’un demi-cristal. D’autres offensives plus puissantes, comme les attaques en symbiose, vont combiner la force de deux personnages et vont bien entendu demander plus de cristaux - deux en l’occurrence - pour se déclencher.
Si les toutes premières heures de jeu peuvent sembler un peu longues, comme souvent dans un JRPG, le scénario va rapidement monter en puissance et dévoiler une profondeur vraiment intéressante, et il va sans dire que vous devriez avoir envie de découvrir le fin mot de l’histoire. Il faudra d’ailleurs avoir bien du temps devant vous, puisqu’il faudra au bas mot soixante-dix heures pour venir à bout du jeu. Une durée de vie conséquente pour un JRPG massif, et qui sera peut-être excessive pour certains. À cela, vous pourrez d’ailleurs ajouter une grosse vingtaine d’heures supplémentaires si vous souhaitez dévorer tout le contenu annexe. La bonne nouvelle, c’est que vous ne devriez pas vous ennuyer durant votre temps de jeu, car Metaphor : ReFantazio déborde de points positifs. Nous sommes tout d’abord tombés amoureux de la direction artistique, avec des personnages très charismatiques, puis du design des boss complètement fou, avant de craquer totalement pour l’architecture des différents lieux.
On voit également transparaître tout le soin apporté par Atlus au niveau de l’interface du titre qui, tout comme dans la série Persona se veut très stylisée et agréable à l’œil, ou encore du côté de l’OST, qui contient quelques morceaux vraiment mémorables. Malheureusement, notre seule véritable critique à l’encontre du jeu sera, pour certains du moins, assez problématique, dans le sens où il y a malheureusement à redire sur la réalisation technique. En effet, Metaphor : ReFantazio utilise une version mise à jour de GFD, le même moteur que celui utilisé pour Persona 5. Clairement, le poids des années se fait ressentir, et si le résultat est généralement sauvé par la direction artistique exceptionnelle que nous évoquions plus tôt, le rendu à l’écran sera parfois moins glorieux. La gestion de la lumière, par exemple, fait vraiment penser un titre de la génération précédente, avec un rendu assez plat dans certaines villes, et l’absence d’anti aliasing nous donne une image parfois bien décevante sur console. On doute que cela sera mis à jour dans une future mise à jour, mais on peut toujours l’espérer, d’autant plus qu’en dehors de cela, nous n’avons vraiment rien d’autre à reprocher au jeu.
Tous les commentaires (2)
Je ne sais pas si c’est bien optimisé…
Je suis impatient de m’y mettre, mais il va falloir quand même qu’ils pensent à passer un gap techniquement/graphiquement 😅
Stop les anciennes générations 😆